Politique
Politique
Politique
Politique
En profondeur
Politique
Politique
Politique
Après l’annulation de la votation fédérale du mois de mai, les citoyens suisses se prononceront sur pas moins de cinq projets le 27 septembre. Parmi eux, l’initiative de limitation de l’UDC. Après le confinement, les débats sur la relation de la Suisse avec l’Union européenne (UE) sont relancés.
Le coronavirus a mis en pause la démocratie directe. Pour la première fois depuis 1951, où la fièvre aphteuse avait empêché la tenue d’une votation populaire, le Conseil fédéral a annulé un scrutin. Les objets du 17 mai ont été reportés à l’automne et complétés par deux autres projets importants: le congé de paternité et les avions de combat. Désormais bien garnie, la votation de septembre n’est, d’après le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr, «pas le scénario rêvé», mais il est supportable. En effet, au cours de ces dernières années, le peuple a dû voter plusieurs fois sur cinq objets ou plus.
La votation sur l’initiative de limitation de l’Union démocratique du centre (UDC) est la plus explosive, politiquement parlant. Si elle était acceptée, la Suisse devrait soit renégocier l’accord bilatéral sur la libre circulation des personnes avec l’UE, soit le dénoncer, avec le risque de mettre ainsi en péril toute la voie bilatérale. Par conséquent, les cercles économiques et tous les autres partis rejettent avec véhémence ce qu’ils appellent «l’initiative de résiliation» (voir article complet dans la «Revue» 2/2020).
Le confinement a rebattu les cartes de la lutte précédant le scrutin. La récession attendue va faire grimper le chômage et fondre les recettes publiques dans toute l’Europe. D’après les observateurs, ce qui sera décisif, ce sera la manière dont les gens soupèseront l’impact de la crise du coronavirus. Après la fermeture provisoire des frontières, les réflexes nationaux se renforceront-ils, ou accordera-t-on davantage d’importance au partenariat avec l’UE? Jusqu’ici, les Suisses se sont toujours prononcés en faveur de la voie bilatérale. Reste à savoir comment la situation exceptionnelle de ces derniers mois influencera l’opinion. À la clôture de la rédaction, aucun sondage n’avait encore été réalisé sur la votation. Une chose est cependant claire: ce vote constitue une décision de principe lourde de conséquences pour la Suisse dans sa future relation avec l’Europe.
La Suisse doit à nouveau réguler elle-même l’immigration étrangère. C’est ce qu’exige l’UDC par son initiative «Pour une immigration modérée». En cas de oui, la Suisse devrait dénoncer ou renégocier l’accord bilatéral sur la libre circulation des personnes avec l’UE.
Pour bon nombre de Suisses de l’étranger, la mobilité internationale a beaucoup d’importance. Le Parlement de la «Cinquième Suisse», le Conseil des Suisses de l’étranger (CSE), a rédigé une prise de position sur l’initiative de limitation après la clôture de la rédaction de ce numéro de la «Revue».
La protection du loup et d’autres espèces animales doit être assouplie afin de permettre une régulation «modérée» des populations animales. Le projet va beaucoup trop loin aux yeux des organisations de protection des animaux et de la nature. En savoir plus
La déduction fiscale générale pour les enfants doit passer de 6500 à 10 000 francs. Le PS a lancé un référendum contre ce projet: de son point de vue, seuls les plus aisés profiteront de ce «bonus fiscal pour les parents riches».
Le Conseil fédéral doit pouvoir dépenser jusqu’à six milliards de francs pour l’achat de nouveaux avions de combat. S’y opposent le «groupe pour une Suisse sans armée» (GSsA), le PS et les Verts. Le vote ne concerne pas le type d’avion qui sera choisi. En savoir plus
Dans les six mois suivant la naissance de leur enfant, les pères doivent avoir droit à deux semaines de congés payés. Des membres de l’UDC et des Jeunes libéraux-radicaux s’opposent à ce contre-projet indirect à une initiative populaire exigeant quatre semaines de congé, entre-temps retirée. En savoir plus
Commentaires
Commentaires :
The priority is for the Swiss and for the Swiss expats to fulfill the jobs in Switzerland so as a swiss living abroad for sure I'll vote yes to limit the free movement.
Switzerland comes first and thanks god for our direct democracy.
Die Schweiz kann wirtschaftlich von der EU profitieren, indem sie sich von ihr fern hält. Diese künstliche, völlig unnötige Hebamme mit ihrem konfusen Irrgarten an Vertragskonstellationen, geschustert von inkompetenten Bürokraten, ohne jegliche praktische, berufliche Erfahrung, welche höchstens noch einem wirtschaftlich ertrinkenden einen scheinbaren Strohhalm bietet, gehört ins Museum der europäischen Luft Heuler.
Auch wenn sich die Engländer in der Schlussphase des Brexits zeitweise wie „dumme, unerzogene Jungs“ benommen haben, so sind sie (einmal mehr) die einzigen geblieben, die diesen Irrgarten ohne vorhandenen Ausgang erkannten und schlugen – einmal wissend, dass sie an der Außenmauer angelangt waren, eine Bresche als Notausgang. Well done!
Dieses Biedere Für oder Wider! Dieses naive „heile Welt“ Bild. Mündigkeit sollte eben keine Alterserscheinung sein, sondern einen erlangten Reifegrad reflektieren.
Europa, das sind zurzeit 47 verschiedene Dinge. Mitunter so unterschiedlich, dass sich bestenfalls eine originelle Karikatur daraus machen ließe, aber niemals eine Vereinigung. Miteinander anständig umgehen, wäre eine angemessene Zielsetzung, mehr daraus zu machen die Illusion von Träumern oder vorsätzlichen Lügnern, welche das ökonomische Grundprinzip nie begriffen haben.
Peter Eichenberger
Restons comme nous sont neutre et allié mais ferme et non ouvert à tous...
UE a besoin de nous comme nous d'eux alors restons neutre et limitons l'entrée de migrant quelque soit leur nationalité d'origine.
Quant aux congé paternité les autres pays le font sur 15 jours mais pris en charge par l'assurance maladie et non par l'employeur... à réfléchir.
Auch wenn es bei der Abstimmung nicht direkt um einen EU Beitritt geht, läuft es mit der Zeit natürlich auf eine de facto Mitgliedschaft mit allen seinen Verpflichtungen hinaus. Diese Abstimmung ist ein notwendiger Schritt sich wieder von der EU zu distanzieren und zurück zur Selbstbestimmung zu finden.
Die Schweiz ist bereits zu weit gegangen und je weiter sie sich auf die EU noch einlässt, desto schmerzhafter und feindseliger wird ihr ein Wiederaustritt gemacht, wie man bei England sehen konnte.
Die EU ist ein Oxymoron, ein gespaltenes Bündnis. Gespalten in Ost und West (Zuwanderungspolitik, Migrationspakt), in Nord und Süd (Wirtschaftsleistung). Die Schweiz ist gut beraten ihre Neutralität und vor allem ihre Unabhängig zu bewahren. Die innerhalb Europas einzigartige direkte Demokratie der Schweiz (ja und Lichtenstein's!) ist unvereinbar mit der Fremdbestimmung durch die EU. Gerade diese Abstimmung zeigt das doch eben.
Schweizer Produkte und Dienstleistungen haben weltweit den allerbesten Ruf. Will die zerfallende EU die Schweiz so wie England für die Umsetzung eines Volksentscheides bestrafen, so schließen wir eben verstärkt Handelsabkommen mit dem Rest der Welt, z.B. mit England. Das können wir.
Daher, Finger weg von der EU!
Si la Suisse entre dans l'UE, une vague incontrôlable submergera le pays en très peu de temps.
C'est le dernier pays européen géographique et politiquement libre grâce à ses frontières !
Sinon l'europe vous contraindra à accueillir toute la misère du monde !
After selling off the big industries and becoming a service provider and acting zoo for the world, the people should see the wrong path. All these left habits are poison for the country. Go back were you been, a innovative, thriving well educated people. Stop degrading your education system. Start creating and inventing again. The World is big, the EU is small and damaged by itself. Why joining a sinking ship. Is Switzerland a suicide nation? I don't think so, some of the leaders simply do not support and supported the people's will. Switzerland a totalitarian democracy? Wake up people.