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La Suisse doit-elle abandonner la libre circulation des personnes avec l’Union européenne (UE)? C’est ce que réclame l’UDC avec une initiative qui sera soumise à votation le 17 mai. Le verdict du peuple décidera des futures relations de la Suisse avec l’Europe.
Avec l’initiative populaire «Pour une immigration modérée», l’UDC souhaite que la Suisse réglemente de manière autonome l’immigration étrangère. Ce qui «va de soi pour tout pays indépendant et veillant à son succès économique», écrit le parti. D’après l’UDC, l’immigration «massive» évince les Suisses du marché du travail, raréfie l’espace habitable et pèse sur les assurances sociales.
Si l’initiative était acceptée, la Suisse devrait renégocier ou dénoncer l’accord bilatéral sur la libre circulation des personnes avec l’UE. Sans la libre circulation des personnes, près de 450 millions de citoyens européens perdraient le droit de chercher un emploi et un appartement en Suisse. Cela concernerait aussi les Suisses qui souhaitent travailler dans un pays de l’UE.
L’UDC a lancé cette initiative en 2018 pour réagir à ce qu’elle considère comme la non-application de l’«initiative contre l’immigration de masse». Celle-ci avait été adoptée par le peuple suisse en février 2014 à 50,3 % des voix et exigeait que soient fixés des plafonds et des contingents. Le Parlement a en effet eu du mal à l’appliquer à la lettre, la limitation de l’immigration demandée étant juridiquement inconciliable avec les accords bilatéraux. Le Parlement n’a finalement introduit qu’une obligation pour les entreprises d’annoncer les postes vacants et de recevoir les candidats suisses. L’UDC a par conséquent accusé le Parlement de «violation de la Constitution».
Aujourd’hui comme hier se pose la question cruciale suivante: quelles relations la Suisse veut-elle avoir avec l’UE? En 2000 puis en 2009, le peuple s’était déjà prononcé clairement en faveur des accords bilatéraux avec l’UE. Avec son attaque renouvelée contre la libre circulation des personnes, l’UDC est politiquement isolée. Tous les autres partis ainsi que les cercles économiques mettent vigoureusement en garde contre cette «initiative de résiliation». À leur avis, un oui à l’initiative mettrait en danger la voie bilatérale dans son ensemble. Et ce, à cause de la «clause guillotine», qui prévoit que les sept accords bilatéraux perdent leur validité si l’un d’entre eux n’est pas prolongé ou est dénoncé.
Pour la directrice d’economiesuisse, Monika Rühl, le Brexit a clairement montré que pour l’UE, l’accès au marché intérieur européen est indissociablement lié à la libre circulation des personnes. Or, disposer d’un accès libre au marché européen est essentiel pour l’économie suisse: 50 % de ses exportations sont en effet destinées à l’UE.
La Suisse doit de toute façon redéfinir sa relation avec l’UE. Le projet d’accord-cadre institutionnel censé remplacer les actuels accords bilatéraux est sur la table depuis 15 mois à présent. Certains points de cet accord-cadre restent litigieux, notamment la question de la protection des salaires, des aides d’État et de la directive sur la citoyenneté (voir aussi «Revue Suisse» 5/2019). Depuis l’été dernier, la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux recherchent des solutions dans le plus grand secret.
Le Conseil fédéral souhaite à présent attendre le résultat du vote du 17 mai avant de se prononcer sur les points en suspens de l’accord-cadre. Au début de l’année, au Forum économique mondial de Davos (WEF), le gouvernement suisse a rencontré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le commissaire européen en charge du dossier suisse, Johannes Hahn. Celui-ci a fait preuve, selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis (PLR), de compréhension envers l’attitude prudente de la Suisse. Du côté de l’UE, il n’y a pas de date butoir pour la discussion, a indiqué Ignazio Cassis. Une chose est cependant claire: «Après le 17 mai, il nous faudra aller de l’avant.»
Le temps presse en particulier pour le secteur de la technologie médicale, qui pourrait perdre dès la fin mai l’accès libre au marché européen. Car tant que l’accord-cadre est gelé, l’UE ne veut pas actualiser l’accord relatif à la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité. Ce sujet d’apparence technique engendre de sérieuses complications au quotidien et un surcroît de travail coûteux. La Suisse n’étant plus considérée que comme un État tiers, les entreprises medtech doivent faire certifier leurs produits au sein de l’UE. L’association economiesuisse exhorte par conséquent le Conseil fédéral à parapher au plus vite l’accord-cadre.
Commentaires
Commentaires :
To those that worry about the potential costs, I agree. But some things are not counted in coins, and freedom is not always free.
No easy decisions, risks in all directions.
Wie viel "Globalisierung" wollen wir?
Vernetzung bedeute immer Abhängigkeit aber auch Chancen, da ja ein Team meistens besser ist als ein einzelner.
Wie wollen wir dass Entscheide getroffen werden?
Welches Politische System bevorzugen wir?
Persönlich denke ich, sollten nicht alle Entscheide über den "Taschenrechner" erfolgen, es gibt noch andere Werte.
Doch mir scheint, dass leider meistens das Geld entscheidet.
Ich lebte als Schweizer in Deutschland und lebe z.Z in Grossbritannien.
Doch das "Nationalistische" zu verteufeln scheint mir nicht sinnvoll. Und mir scheint, dass das gerade zum Brexit führte, da "Nationalismus" zum Unwort wurde. Doch der Mensch will verstehen und mitbestimmen in welchem Gefüge er Zuhause ist, wenn nicht, verunsichert das.
Als Erinnerung: Die Schweizer Kantone haben gemäss den Prinzipien von Föderalismus und Subsidiarität eine im Vergleich zu Gliedstaaten in vielen anderen Ländern grosse Souveränität gegenüber der Bundesregierung.
Versuchen wir doch als erstes einmal die Kantone in der Schweiz abzuschaffen! Oder ist uns das individuelle Mitbestimmungsrecht etwas wert?
Mich erstaunt immer wieder wie einfach es doch ist mit Lügen, Halbwahrheiten und populistischer Propaganda Anhänger zu finden.
Ich meine die SVP kann demokratisch gefällte Volksentscheide überhaupt nicht akzeptieren und versucht über verschlungene Umwege und fragwürdigen Initiativen Alles umzudrehen.
Nur wenn es um den SVP-eigenen Geldbeutel geht, dann ist plötzlich alles anders.
Ich erwarte ein wuchtiges NEIN zur dieser ewig gestrigenSVP Initiative.
All diejenigen, die behaupten, dass die EU von dem Ministaat
Schweiz abhängig sei, sollten doch mal die Aussenhandelsbilanzen
zur Kenntnis nehmen. Da steht das Verhältnis 1,5% zu 40 bis 50%
zu Gunsten der EU. Alles Andere ist geheuchelter Lokalpatriotismus.
In Sachen Bürokratie ist der Winzling Schweiz geradezu ein Verwaltungsmonstrum. Wo, bitte, ist da der Unterschied?
Aus diesem Grund sind Lebenshaltungskosten in Deutschland wesentlich niedriger, als in der Schweiz. Was ebenfalls zu niedrigeren Löhnen und Renten führt.
Quod erat demonstrandum. Ergo est. Man sollte halt eben beide Seiten der Medallie ansehen, bevor man andere kritisiert. Profitieren, aber um Himmelswillen, ja keine Gegenleistung erbringen. Ist das Trittbrettfahrer-Leitmotiv der Schweiz.
An alle, die nun laut aufheulen, merken sich doch bitte: "Der Kritiker wird nicht als solcher geboren, sondern ist das Produkt der in seiner Umgebung obwaltenden, gegebenen Umständen und Ereignissen." (Lenin, zirka 1920)
PS. Da hat Roger Schawinski noch weit mehr Antworten zu diesem Thema! seine Mutter, meine Tante...
Ich lebe seit 30 Jahren in Norddeutschland, als überzeugte Schweizerin, ohne zusätzlichen EU-Pass (habe mich extra nicht einbürgern lassen und musste es auch nicht).
Ich bin Lehrerin (mit deutschem Studium) an einer Regelschule und jetzt 60. Ich habe seit über 25 Jahren Personenfreizügigkeit und unbeschränktes Aufenthaltsrecht. Ich bin Hauptverdienerin einer Familie... und jetzt soll ich vielleicht meine Arbeit verlieren? Das ist so eine Frechheit von diesen satten, "Schweiz first"-Herrschaften.
Das darf nicht passieren! Liebe Schweizer, bitte wählt richtig. Es gibt auch überzeugte Schweizer im Ausland. Wir gehören zu euch. Bitte denkt an uns. Mit besorgten Grüßen, M. Rinast-Erny, Bad Segeberg
In der Schweiz funktioniert die Zusammenarbeit zwischen Exekutive, Legislative und Judikative. In der EU sind selten 28 oder auch nur 27 Staaten derselben Meinung. Was dazu führt, das eigentlich alles am Schluss vor Gericht entschieden wird und nur sehr selten von Parlament oder Minister noch korrigiert werden kann.
Zwischen Schweiz und EU wird traditionell sehr viel verhandelt (und hoffentlich verbessert), während danach nur noch ein Gericht darüber entscheiden soll. Das ist zwar einfacher zu erklären, aber auch ein Verlust für die politische Diskussion.
Je me demande donc, comment l'initiative populaire du 17 mai, pourrait impacter l'export de ces matériqux médiquaux nécessaire à la lutte contre le corrona virous en Europe.
Die Schwierigkeiten beim Import von Schutzmasken und anderen medizinischen Artikeln aus Frankreich und anderen EU-Staaten sind zwischenzeitlich beigelegt. Im Gegenzug hat die Schweiz als Geste der Solidarität Covid-19 Patienten aus dem Elass in Schweizer Spitäler aufgenommen.
https://ch.ambafrance.org/PRESSEMITTEILUNG-Schutzmasken-fur-die-Schweiz
Ces faiseurs d'initiatives oublient souvent qu'il y a des dizaines de milliers de suisses qui vivent dans les pays de l'UE, dont certains devront plier bagages et perdront des privilèges. BI-latéral veut dire qu'il y a deux côtés et que la Suisse en profite autant que l'UE, à tous les niveaux: résidences, recherches scientifiques (à ne pas oublier combien de projets sont concernés!!), marchés, surtout pharmaceutique....