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Ils n’ont pas le droit de vote. Et pourtant, les écoliers et écolières de Suisse influenceront probablement l’issue des élections parlementaires de cet automne. Ils sont en effet des milliers à faire la grève pour une politique climatique plus cohérente et sont bien décidés à secouer un monde politique jugé somnolent. Qui sont les jeunes en tête du cortège?
C’est vendredi, jour d’école. Pourtant une foule d’écolières et d’écoliers défilent bruyamment au centre-ville. Le phénomène se répète depuis des mois dans toutes les régions du pays, les passants ne sont donc pas surpris. Ces jeunes en grève ont séché les cours pour exiger à grand bruit qu’une politique climatique plus efficace soit immédiatement mise en place. Les plus petits ont à peine douze ans et la majorité sont des ados. Les jeunes universitaires s’y sont mis aussi. La génération des grands-parents est de plus en plus présente, tandis que celle des parents se montre plus timide. Le 15 mars 2019, la grève pour le climat a été suivie par 50 000 personnes en Suisse. Deux mois plus tard, le 24 mai, ils étaient à nouveau des dizaines de milliers dans les rues, malgré les examens de maturité. Le mouvement est désormais difficile à ignorer.
Mais quel est le moteur des grévistes? La question a été posée à trois jeunes Bernois. Linus Dolder (16 ans) vient de Thoune. Il explique que son engagement est dû à la force des images. Lorsqu’il contemple, durant ses vacances d’hiver, à 2000 mètres et en tee-shirt, les flancs bruns des montagnes striés de bandes de neige artificielle, il est conscient «qu’il y a comme un problème, même sans avoir déjà vécu trente ou quarante hivers avant celui-ci.»
Sophie Feuz (16 ans), élève à Berne, ne se focalise pas sur un «avenir de toute manière inconnu», mais sur le présent, d’ores et déjà insoutenable: «Aujourd’hui déjà, des gens perdent leurs moyens de subsistance, des espèces animales disparaissent et les glaciers dans les Alpes fondent.» Elle est sidérée d’assister à un tel naufrage en si peu de temps, la durée d’un «battement de cils pour ainsi dire».
Wirada Läderach (15 ans), de Belp, cite trois raisons de faire la grève: d’abord la peur du «gros chaos» qui menace si l’urgence climatique augmente encore. Elle évoque ensuite la frustration «de voir ceux qui tiennent notre avenir entre leurs mains refuser d’agir». Enfin, elle voit dans la grève une possibilité «d’exprimer, enfin, ce qui nous inquiète depuis longtemps».
Malgré ses revendications musclées, la jeunesse en grève reste bien élevée: les policiers qui escortent les manifestants sont visiblement détendus. Le catalogue des exigences est plus hardi que concret. C’est d’abord l’état d’esprit de ces jeunes de douze ans qui frappe quand on les voit porter fièrement leur panneau raté arborant le slogan: «Le climat est encore plus merdique que notre bannière». Néanmoins, la revendication principale est claire: «Des émissions de gaz à effet de serre réduites à zéro en Suisse d’ici 2030». Et la première mesure proposée pour plus de «justice climatique» est de reconnaître la crise et de déclarer «l’état d’urgence climatique».
Le mouvement imprègne peu à peu le monde politique. En février, le Grand Conseil de Bâle-Ville a ainsi adopté une résolution sur le climat et effectivement déclaré «l’état d’urgence climatique». Reste à savoir si cela restera un acte symbolique destiné à apaiser les jeunes ou si cette décision marquera le début d’une redéfinition des priorités politiques. Depuis, des villes comme Olten (SO) et Delémont (JU) ont déclaré l’état d’urgence climatique. Le canton de Vaud aussi.
En début d’année, les élections cantonales ont montré que le vent tournait. En mars, dans le canton de Zurich, les Verts et les Verts’libéraux, axés sur la politique climatique, ont rassemblé 24,8 % des voix, contre 14,8 % en 2015. Une hausse énorme à l’échelle suisse, qui a eu lieu au détriment de la droite de l’UDC et des radicaux. Les élections parlementaires qui ont suivi dans les cantons de Bâle-Campagne et de Lucerne ont donné lieu à des résultats similaires. Le scrutin zurichois a toujours été un baromètre fiable des tendances attendues pour les élections fédérales de l’automne. La plupart des politologues sont donc d’avis que le 20 octobre, le succès des écologistes et le recul du camp bourgeois de droite pourraient bien se confirmer.
Comment les grévistes abordent-ils l’automne électoral? Sophie Feuz: «Je crois que nous allons influencer les élections de manière déterminante.» Avant de nuancer: «Si l’intérêt des jeunes ne faiblit pas.» Autour d’elle, certains se contentent en effet de «descendre une seule fois» dans la rue, «mais nous sommes aussi toujours plus nombreux à participer.» Elle croirait encore davantage à l’impact du mouvement si le droit de vote était abaissé à 16 ans au plan national. Selon elle, l’intérêt pour la politique est nettement plus marqué à cet âge qu’à 20 ans: «On s’efforce de développer notre sens civique à l’école. Beaucoup de jeunes sont super bien informés.» Une fois l’école terminée, ce sens civique reste en jachère faute d’arène où s’exprimer. L’envie de participer à la vie politique s’éteint alors rapidement.
Les deux plus grands partis bourgeois, l’UDC et le PLR, réagissent très différemment à la grève climatique et à son large impact. Présidente des Libéraux-Radicaux, Petra Gössi s’appuie sur un sondage réalisé auprès de la base du parti pour lui faire prendre un cap plus vert. Ainsi, le PLR exige aussi désormais l’introduction d’une taxe sur le CO2 pour l’essence et le diesel. Cette politique ne fait toutefois pas l’unanimité. Membre de la direction du parti, Christian Wasserfallen a critiqué ce «changement de couleur» inutile. Les électeurs souhaitant voter écolo donneront directement leur voix aux Verts.
Pour l’UDC, la situation est nettement plus complexe. Peindre le parti en vert serait tout sauf crédible. Celui-ci mise donc sur l’espoir: il maintient son cap en espérant que le sujet du climat sera déjà tombé dans l’oubli cet automne. C’est du moins ce qu’ont assuré les ténors de l’UDC après les mauvais résultats cantonaux. Mais une partie de la base traditionnelle n’y croit pas, notamment les agriculteurs qui se heurtent aux effets du changement climatique. La tête de l’UDC a donc décidé de passer à l’offensive contre les jeunes mobilisés pour le climat et de se présenter comme le dernier parti défendant ardemment les intérêts des automobilistes. Son président Albert Rösti critique depuis le «caractère pseudo-religieux» des manifestations. De son côté, Roger Köppel dit que ces jeunes lui font pitié: «instrumentalisés par les idéologues de gauche», ils servent une «dictature environnementale rouge-verte» qui menace la paix sociale. Pour le conseiller national zurichois, «c’est un scandale que nos enseignants traînent leurs élèves à ces manifestations pour le climat télécommandées par la politique.»
Wirada Läderach est-elle télécommandée et aveuglée par une pseudo-religion? De telles attaquent la sidèrent: «Tout prouve que nous devons agir maintenant pour éviter une issue absolument fatale.» Pour elle, ces reproches sont suspects car d’habitude, on accuse la jeunesse dans son ensemble de ne pas s’intéresser à la politique et d’être apathique, «et maintenant qu’elle a trouvé son cheval de bataille, on lui reproche d’être manipulée.» Ce qui gêne vraiment dans le mouvement est peut-être le fait «qu’il pense par lui-même».
Des ados en grève avec, dans une main, un burger peu respectueux du climat, et dans l’autre une boîte de Coca jetable, est-ce bien cohérent? Linus Dolder n’en peut plus, de ce genre de remarques: «Depuis quand faut-il être parfait pour avoir voix au chapitre?» Se réclamer du mouvement climatique, c’est prendre le bon chemin: «C’est ça, l’important.» Il faut être fidèle à soi-même: «Je ne peux pas participer à la grève pour le climat le vendredi et sauter dans un avion le samedi.»
Linus est d’avis qu’il faut réclamer le changement et y contribuer soi-même. Il explique être devenu végétarien par souci d’écologie: «Aujourd’hui, ma mère ne cuisine plus de viande.» Wirada Läderach se dit elle aussi végétarienne. Linus y voit toutefois aussi un piège: «Les actes isolés des individus n’ont tout simplement pas assez d’impact. Il faut absolument que la politique s’en mêle.» Elle doit fixer le cap pour que les objectifs puissent être atteints au prix d’un effort collectif: «Il faut donc aussi veiller à ce que la protection du climat ne reste pas qu’un passe-temps familial.»
Les uns saluent la mobilisation de la jeunesse, les autres la moquent. Quelles qu’elles soient, les réactions partent du même point de départ: la question climatique. C’est pourquoi, en Suisse, elle prend de plus en plus d’importance dans les débats politiques, et sous des angles jusqu’ici inédits. La «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ), favorable au progrès et à l’économie, titrait récemment que la numérisation était, par erreur, considérée comme une partie de la solution au problème climatique, alors qu’en réalité elle l’alimente. En raison du volume croissant de contenus diffusés sous forme de flux, le secteur des technologies de la communication est désormais responsable de 3,7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est près du double des émissions de l’aviation civile. La jeunesse en ligne de mire, la «NZZ» en rajoute: «Le streaming, c’est comme prendre l’avion». Visionner un flux vidéo, c’est multiplier la consommation d’énergie de son smartphone par 1500.
Wirada Läderach ne quitte jamais son smartphone. Oui, une bonne partie des jeunes d’aujourd’hui sont «des enfants de la société de consommation repus et paresseux». Mais c’est aussi la génération qui bouge et cherche de nouvelles réponses. Pour Wirada, «voler, c’est super», mais elle ne l’envisage tout simplement pas pour un prochain voyage. Les notions de consommation et de société de consommation font aussi partie du vocabulaire de Sophie Feuz. Sa pancarte, qui n’en est pas à sa première utilisation, affiche le slogan «Révolutionner au lieu de consommer». Il lui tient à cœur de rappeler que la consommation – souvent irréfléchie – est l’un des plus puissants moteurs du changement climatique. «Nous consommons tous énormément et très bon marché.» Il faut donc repenser notre consommation et s’engager pour des prix réalistes, couvrant tous les coûts réellement occasionnés par un bien.
En parlant de réalisme, n’est-ce pas un peu facile de sécher les cours et de vendre cela pour un acte politique? La réponse de Sophie Feuz fuse: c’est «une honte» de colporter de telles idées et «surtout très faux». Pour faire la grève, les élèves doivent demander une dispense et sont assommés d’une montagne de devoirs supplémentaires. Aller à l’école est bien plus simple. Pour sa part, elle a dû livrer un exposé sur le «changement climatique anthropique» et a dû bûcher, car son prof est géologue, et très versé dans cette thématique. «Pas question de raconter n’importe quoi.»
Les mesures publiées en avril montrent qu’entre 1990 et 2015, les émissions polluantes de CO2 ont diminué de plus de 10 % en Suisse, malgré la croissance de la population. Les émissions de CO2 par personne représentent moins de la moitié de celles des autres pays industrialisés. Voilà pour la bonne nouvelle. Il y en a aussi une mauvaise. À y regarder de plus près, l’empreinte écologique des Suisses se situe largement au-dessus de la moyenne mondiale. L’économie suisse importe un grand nombre de produits dégageant de grosses quantités de CO2 à l’étranger. Près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre occasionnées par les consommateurs suisses ont lieu au-delà de nos frontières.
La bataille autour de la révision totale de la loi sur le CO2, qui vise une baisse substantielle des émissions, bat d’ailleurs son plein sous la Coupole fédérale. Reste notamment à savoir où la Suisse veut à l’avenir essentiellement contribuer à cette baisse: à l’étranger ou chez elle? Alors que le Conseil national a jusqu’ici refusé de définir un objectif national, le Conseil des États pourrait fixer la réduction en Suisse à 60 %. C’est du moins ce que propose la commission chargée de l’examen préalable de cet objet.
Lire la suite: Vague verte dans les partis suisses
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Es ist wieder Freitag, ein Schultag. Trotzdem ziehen massenhaft Schülerinnen und Schüler lärmend durchs Stadtzentrum. Weil sich solches seit Monaten in vielen Städten wiederholt, kennen Passanten inzwischen den Grund: Da streikt die Schülerschaft. Sie bleibt dem Unterricht fern und fordert auf der Strasse lautstark per sofort eine griffige Klimapolitik. Die Jüngeren sind kaum zwölf, die grosse Menge sind Teenies. Inzwischen machen Mitzwanziger aus den Universitäten mit. Unter die Menge mischt sich zunehmend die Generation der Grosseltern, etwas zögerlicher jene der Eltern. 50 000 haben am schweizweiten Klimastreik vom 15. März 2019 teilgenommen. Zwei Monate später, am 24. Mai, waren es trotz Maturitätsprüfungen wiederum Zehntausende. Die Bewegung lässt sich weder übersehen noch überhören.
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Doch was treibt die juvenile Streikbewegung an? Die Frage geht an ein Trio aus dem Kanton Bern. Da ist zunächst der Thuner Schüler Linus Dolder (16). Er schildert, wie sehr die Kraft der Bilder sein Engagement antreibe. Wenn er in den Winterferien auf 2000 Metern Höhe im T-Shirt auf eine braune und bloss von weissen Kunstschneebändern durchzogene Landschaft blicke, dann werde ihm «auch ohne dreissig, vierzig Jahre Lebenserfahrung bewusst, dass es so nicht sein darf».
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Wirada Läderach (15) aus Belp schliesslich nennt gleich drei Gründe fürs Streiken. Erstens die Furcht vor dem «ganz grossen Chaos», das drohe, wenn jene in Not durch den Klimawandel noch stärker unter Druck gerieten. Zweitens die frustrierende Erfahrung, «dass jene, die unsere Zukunft in den Händen halten, nicht handeln wollen». Und drittens sei mit den Streiks eine Möglichkeit gefunden worden, «endlich etwas zum Ausdruck zu bringen, das uns schon lange beschäftigt».
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Sophie Feuz (16) wiederum, Schülerin aus Bern, stellt nicht die «sowieso unbekannte Zukunft» in den Fokus, sondern die unerträgliche Gegenwart: «Schon wegen dem heutigen Zustand verlieren Menschen ihre Lebensgrundlage, sterben Tierarten aus, verschwinden die Gletscher in den Alpen.» Es sei bedrückend, innerhalb des eigenen, kurzen Lebens – «und ein Leben ist ja nur ein Wimpernschlag» – so viel Niedergang zu erfahren.
Wirada Läderach (15) aus Belp schliesslich nennt gleich drei Gründe fürs Streiken. Erstens die Furcht vor dem «ganz grossen Chaos», das drohe, wenn jene in Not durch den Klimawandel noch stärker unter Druck gerieten. Zweitens die frustrierende Erfahrung, «dass jene, die unsere Zukunft in den Händen halten, nicht handeln wollen». Und drittens sei mit den Streiks eine Möglichkeit gefunden worden, «endlich etwas zum Ausdruck zu bringen, das uns schon lange beschäftigt».
Die streikende Klimajugend ist aufmüpfig im Ton und verblüffend wohlerzogen im Auftritt: Die Polizei eskortiert die aufmarschierenden Mengen jeweils sichtlich gelassen. Eher keck als konkret ist der Forderungskatalog. Zuerst kommt Grundbefindlichkeit zum Ausdruck, wenn Zwölfjährige ihr gestalterisch verunglücktes Banner stolz vor sich hintragen; es trägt die Aufschrift: «Das Klima ist noch mehr Scheisse als unser Plakat.» Als Hauptforderung steht «eine Schweiz mit netto null Treibhausgasemissionen bis ins Jahr 2030» im Mittelpunkt. Und als erster Schritt hin zu «Klimagerechtigkeit» gelte es, die Krisenlage zu erkennen und den «Klimanotstand» auszurufen.
Das färbt auf die etablierte Politik ab. Im Februar hiess das Kantonsparlament von Basel-Stadt eine KlimaResolution gut und rief damit den «Klimanotstand» tatsächlich aus. Obs ein Symbolakt zur Ruhigstellung der Schülerschaft bleibt oder der Auftakt einer neuen politischen Prioritätensetzung wird, bleibt vorerst unklar. Inzwischen haben sich auch Städte wie Olten (SO) und Delsberg (JU) sowie der Kanton Waadt zu klimatischen «Notstandsgebiete» erklärt.
Anzeichen für politische Klimaveränderungen lieferten Anfang Jahr kantonale Wahlen. Im März haben im Kanton Zürich die klimapolitisch pointierte Grüne Partei sowie die Grünliberalen ihren Wähleranteil von zusammen 14,8 Prozent (2015) auf neu 24,8 Prozent gesteigert. Für helvetische Verhältnisse ist dies eine enorme Verschiebung. Sie erfolgte übrigens auf Kosten der rechtsbürgerlichen SVP sowie der Freisinnigen. Die daraufhin folgenden Parlamentswahlen in den Kantonen Baselland und Luzern lieferten ähnliche Bilder. Den Zürcher Wahlen kommt aber besondere Bedeutung zu, weil diese in der Vergangenheit ein verlässlicher Gradmesser für die später im Jahr folgenden nationalen Wahlen waren. Die meisten Politologen mutmassen deshalb: Am 20. Oktober könnte sich das Bild – grüne Erfolge, rechtsbürgerliche Baisse – wiederholen.
Wie beurteilen die Streikenden den Wahlherbst? Sophie Feuz: «Ich traue uns zu, die Wahlen massgeblich zu beeinflussen.» Sie schiebt ein «falls» nach: «Falls das Interesse der Jugendlichen nicht verebbt.» Einigen Gleichaltrigen genüge nämlich der «einmalige Einsatz» auf der Strasse: «Anderseits sind wir doch jedesmal mehr, die mitmachen.» Noch mehr würde sie der Bewegung zutrauen, wenns auf nationaler Ebene ein Stimmrecht ab 16 Jahren gäbe. Mit 16 seien viele politisch wesentlich interessierter als mit 20, sagt sie: «In der Schule wird unsere Mündigkeit gefördert. Viele Jugendliche sind mega gut orientiert.» Kaum aus der Schule, fehle aber jegliche «Bühne», die eigene Mündigkeit weiterzuentwickeln. Da verfliege die Motivation, am politischen Leben zu partizipieren, recht rasch.
Die beiden grössten bürgerlichen Parteien, SVP und FDP, reagieren ganz unterschiedlich auf das Phänomen Klimastreik und dessen Breitenwirkung. FDP-Parteipräsidentin Petra Gössi will gestützt auf eine Befragung der Basis der wirtschaftsliberalen Partei einen grünen Kurs verpassen. So fordert neu auch die FDP eine CO2-Abgabe auf Benzin und Diesel. Doch Gössi spürt Gegenwind. So stichelte Parteileitungsmitglied Christian Wasserfallen, die «Umfärbung» einer Partei bringe nichts. Wer grün wählen wolle, gebe lieber «dem Original» die Stimme, also den Grünen.
Weit kniffliger ist die Lage für die SVP. Ihr nähme man die plötzliche Grünfärbung nicht ab. Also setzt sie zuerst aufs Prinzip Hoffnung: Man behalte den Kurs bei, denn im Herbst sei das Klimathema ja womöglich wieder vom Tisch, versicherten SVP-Exponenten nach den verlustreichen Kantonswahlen. Das glaubt zumindest ein Teil der traditionellen Basis – etwa die vom Klimawandel herausgeforderten Bauern – aber gar nicht. Die SVP-Spitze ist deshalb dazu übergegangen, sich dezidiert gegen die Klimajugend zu stellen und sich neu als letzte Partei zu empfehlen, die konsequent für die Interessen der Autofahrer kämpft. Parteipräsident Albert Rösti diagnostiziert seither bei der Klimajugend «pseudoreligiöse Züge». Und der Zürcher Nationalrat Roger Köppel drückt in Interviews sein Mitleid mit der Klimajugend aus: Sie sei von «linken Klimaideologen» instrumentalisiert, dienten einer «rotgrünen Umweltdiktatur» zu, die den sozialen Frieden bedrohe. Köppel: «Ein Skandal ist, dass unsere Lehrer ihre Schüler an diese politisch ferngesteuerten Klimademonstrationen schleppen.»
Ist Wirada Läderach ferngesteuert und pseudoreligiös verblendet? Sie sagt, solche Angriffe machten sie sprachlos: «Es ist doch eine Tatsache, dass wir jetzt handeln müssen, weil sonst die ganz fatale Entwicklung droht.» Aus ihrer Sicht ist an den Vorwürfen einiges suspekt. Zuerst werfe man der Jugend kollektiv vor, sie sei politisch desinteressiert und apathisch: «Und jetzt, wo sie ihr eigenes Thema gefunden hat, wird den Jugendlichen vorgeworfen, sie seien ferngesteuert.» Vielleicht provoziere die Bewegung so stark, «weil sie selber denkt».
Auch das gehört zum Bild: streikende Teenies mit dem wenig klimafreundlichen Beef-Burger in der einen und der Cola in der Wegwerfdose in der anderen Hand. Wie steht es ums Konsequentsein? Er kenne solche Einwände zur Genüge, sagt Linus Dolder. Aber: «Es kann doch nicht sein, dass man perfekt sein muss, um seine Stimme erheben zu dürfen.» Wer sich zur Klimabewegung bekenne, begebe sich auf einen Weg: «Genau das ist entscheidend.» Letztlich gehe es um die eigene Authentizität: «Ich kann nicht am Freitag am Klimastreik teilnehmen und am Samstag in die Ferien jetten.»
Sein Ansatz: Veränderung einfordern und selber Veränderung vornehmen. Er sei aus ökologischen Überlegungen Vegetarier geworden, sagt Linus Dolder: «Inzwischen kocht meine Mutter nur noch vegetarisch.» Als «Vegi» outet sich auch Wirada Läderach. Gleichzeitig sieht Linus Dolder darin auch eine Falle: «Das eigenverantwortliche Handeln des Einzelnen hat schlicht keinen ausreichend grossen Einfluss. Es braucht unbedingt den Einbezug der Politik.» Sie müsse die Weichen stellen, damit die gesteckten Ziele gemeinsam erreicht werden können: «Man muss also auch dafür sorgen, dass Klimaschutz nicht bloss ein Familien-Hobby bleibt.»
Die einen umarmen die Klimajugend, die anderen bestrafen sie mit Abgrenzung. Beide Reaktionsweisen gehen vom gleichen Referenzpunkt – der Klimafrage – aus. Deshalb rückt sie in der Schweiz so oder so stets stärker in den Mittelpunkt der politischen Debatte, zunehmend auch unter neuen Betrachtungswinkeln. So erklärte die fortschritts- und wirtschaftsfreundliche «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ) unlängst auf ihrer Frontseite, die Digitalisierung werde fälschlicherweise als Teil der Lösung des Klimaproblems verstanden. Aber sei im Gegenteil dazu Teil des Problems. Wegen dem wachsenden Streaming-Volumen sei die Kommunikationstechnologiebranche inzwischen für 3,7 Prozent der globalen Treibhausgasemissionen verantwortlich. Das ist rund doppelt so viel, wie die zivile Luftfahrt zu verantworten hat. Mit Seitenblick auf die Jugend doziert die NZZ: «Streaming ist das neue Fliegen.» Wer ein Video streame, vervielfache den Energiekonsum seines Smartphones ums 1500-Fache.
Das Smartphone hat auch Wirada Läderach stets mit dabei. Ja, viele heutige Jugendliche seien «satte, bequeme Kinder der Konsumgesellschaft». Gleichzeitig sei es die Generation, die sich bewege und neue Erkenntnisse suche. Für sie heisse das etwa: «Fliegen ist toll, aber für die nächste Reise einfach keine Option.» Die Begriffe Konsum und Konsumgesellschaft hat auch Sophie Feuz im Repertoire. Auf ihrem Protestbanner, das Spuren des regelmässigen Gebrauchs trägt, steht «Revolutionieren statt konsumieren». Sie wolle damit sagen, dass der – oft unbedachte – Konsum ein enormer Treiber des Klimawandels sei: «Wir konsumieren alle mega viel und mega billig.» Es gelte also, den eigenen Konsum zu hinterfragen und für Kostenwahrheit einzustehen, also einen Preis zu bezahlen, der alle Kosten decke, die ein Gut wirklich verursacht.
Apropos Wahrheit: Ist es nicht doch ein bisschen easy, die Schule zu schwänzen und dies als politische Tat zu verkaufen? Sophie Feuz’ Replik ist gradlinig. Ein solches Bild zu verbreiten sei «etwas peinlich» und «vor allem falsch»: Wer streiken wolle, müsse ein ordentliches Dispensationsgesuch einreichen und erhalte happige Zusatzaufgaben auferlegt. Nicht zu streiken, sei da echt einfacher. Sie selber habe als Zusatzaufgabe einen Vortrag über den «anthropogenen Klimawandel» erarbeiten müssen. Das habe sie gefordert, denn der Klassenlehrer sei Geologe und im Thema sattelfest: «Da darf me ke Seich verzelle.»
Im April vorgelegte Auswertungen zeigen: Zwischen 1990 und 2015 ist in der Schweiz der Ausstoss an klimaschädlichem CO2 um gut 10 Prozent zurückgegangen, trotz gleichzeitigem Bevölkerungswachstum. Der CO2-Ausstoss pro Kopf ist weniger als halb so hoch wie bei den übrigen Industriestaaten. Dies ist die gute Nachricht. Die schlechte Nachricht lautet: Bei genauerer Betrachtung liegt der ökologische Fussabdruck der Schweizerinnen und Schweizer weit über dem weltweiten Durchschnitt. Denn: Die Schweizer Volkswirtschaft importiert sehr viele CO2-intensive Produkte aus dem Ausland. Rund 80 Prozent der von Schweizer Konsumentinnen und Konsumenten verursachten Treibhausgasemissionen fallen im Ausland an.
In vollem Gang ist in der Schweiz übrigens das Ringen um die Totalrevision des Schweizer CO2-Gesetzes. Es soll zu substanziellen Senkungen des CO2-Ausstosses führen. Gestritten wird unter anderem über die Frage, wo die Schweiz zu künftigen CO2-Senkungen beitragen will: Hauptsächlich im Ausland oder zu grossen Teilen im Inland. Während sich der Nationalrat bisher weigerte, ein Inlandsziel festzulegen, dürfte der Ständerat beschliessen, dass mindestens 60 Prozent im Inland geleistet werden muss. So zumindest schlägt es die vorberatende Kommission vor.
Weiterlesen: Der grüne Trend in der Schweizer Parteienlandschaft
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Die streikende Klimajugend ist aufmüpfig im Ton und verblüffend wohlerzogen im Auftritt: Die Polizei eskortiert die aufmarschierenden Mengen jeweils sichtlich gelassen. Eher keck als konkret ist der Forderungskatalog. Zuerst kommt Grundbefindlichkeit zum Ausdruck, wenn Zwölfjährige ihr gestalterisch verunglücktes Banner stolz vor sich hintragen; es trägt die Aufschrift: «Das Klima ist noch mehr Scheisse als unser Plakat.» Als Hauptforderung steht «eine Schweiz mit netto null Treibhausgasemissionen bis ins Jahr 2030» im Mittelpunkt. Und als erster Schritt hin zu «Klimagerechtigkeit» gelte es, die Krisenlage zu erkennen und den «Klimanotstand» auszurufen.
Das färbt auf die etablierte Politik ab. Im Februar hiess das Kantonsparlament von Basel-Stadt eine KlimaResolution gut und rief damit den «Klimanotstand» tatsächlich aus. Obs ein Symbolakt zur Ruhigstellung der Schülerschaft bleibt oder der Auftakt einer neuen politischen Prioritätensetzung wird, bleibt vorerst unklar. Inzwischen haben sich auch Städte wie Olten (SO) und Delsberg (JU) sowie der Kanton Waadt zu klimatischen «Notstandsgebiete» erklärt.
Anzeichen für politische Klimaveränderungen lieferten Anfang Jahr kantonale Wahlen. Im März haben im Kanton Zürich die klimapolitisch pointierte Grüne Partei sowie die Grünliberalen ihren Wähleranteil von zusammen 14,8 Prozent (2015) auf neu 24,8 Prozent gesteigert. Für helvetische Verhältnisse ist dies eine enorme Verschiebung. Sie erfolgte übrigens auf Kosten der rechtsbürgerlichen SVP sowie der Freisinnigen. Die daraufhin folgenden Parlamentswahlen in den Kantonen Baselland und Luzern lieferten ähnliche Bilder. Den Zürcher Wahlen kommt aber besondere Bedeutung zu, weil diese in der Vergangenheit ein verlässlicher Gradmesser für die später im Jahr folgenden nationalen Wahlen waren. Die meisten Politologen mutmassen deshalb: Am 20. Oktober könnte sich das Bild – grüne Erfolge, rechtsbürgerliche Baisse – wiederholen.
Wie beurteilen die Streikenden den Wahlherbst? Sophie Feuz: «Ich traue uns zu, die Wahlen massgeblich zu beeinflussen.» Sie schiebt ein «falls» nach: «Falls das Interesse der Jugendlichen nicht verebbt.» Einigen Gleichaltrigen genüge nämlich der «einmalige Einsatz» auf der Strasse: «Anderseits sind wir doch jedesmal mehr, die mitmachen.» Noch mehr würde sie der Bewegung zutrauen, wenns auf nationaler Ebene ein Stimmrecht ab 16 Jahren gäbe. Mit 16 seien viele politisch wesentlich interessierter als mit 20, sagt sie: «In der Schule wird unsere Mündigkeit gefördert. Viele Jugendliche sind mega gut orientiert.» Kaum aus der Schule, fehle aber jegliche «Bühne», die eigene Mündigkeit weiterzuentwickeln. Da verfliege die Motivation, am politischen Leben zu partizipieren, recht rasch.
Die beiden grössten bürgerlichen Parteien, SVP und FDP, reagieren ganz unterschiedlich auf das Phänomen Klimastreik und dessen Breitenwirkung. FDP-Parteipräsidentin Petra Gössi will gestützt auf eine Befragung der Basis der wirtschaftsliberalen Partei einen grünen Kurs verpassen. So fordert neu auch die FDP eine CO2-Abgabe auf Benzin und Diesel. Doch Gössi spürt Gegenwind. So stichelte Parteileitungsmitglied Christian Wasserfallen, die «Umfärbung» einer Partei bringe nichts. Wer grün wählen wolle, gebe lieber «dem Original» die Stimme, also den Grünen.
Weit kniffliger ist die Lage für die SVP. Ihr nähme man die plötzliche Grünfärbung nicht ab. Also setzt sie zuerst aufs Prinzip Hoffnung: Man behalte den Kurs bei, denn im Herbst sei das Klimathema ja womöglich wieder vom Tisch, versicherten SVP-Exponenten nach den verlustreichen Kantonswahlen. Das glaubt zumindest ein Teil der traditionellen Basis – etwa die vom Klimawandel herausgeforderten Bauern – aber gar nicht. Die SVP-Spitze ist deshalb dazu übergegangen, sich dezidiert gegen die Klimajugend zu stellen und sich neu als letzte Partei zu empfehlen, die konsequent für die Interessen der Autofahrer kämpft. Parteipräsident Albert Rösti diagnostiziert seither bei der Klimajugend «pseudoreligiöse Züge». Und der Zürcher Nationalrat Roger Köppel drückt in Interviews sein Mitleid mit der Klimajugend aus: Sie sei von «linken Klimaideologen» instrumentalisiert, dienten einer «rotgrünen Umweltdiktatur» zu, die den sozialen Frieden bedrohe. Köppel: «Ein Skandal ist, dass unsere Lehrer ihre Schüler an diese politisch ferngesteuerten Klimademonstrationen schleppen.»
Ist Wirada Läderach ferngesteuert und pseudoreligiös verblendet? Sie sagt, solche Angriffe machten sie sprachlos: «Es ist doch eine Tatsache, dass wir jetzt handeln müssen, weil sonst die ganz fatale Entwicklung droht.» Aus ihrer Sicht ist an den Vorwürfen einiges suspekt. Zuerst werfe man der Jugend kollektiv vor, sie sei politisch desinteressiert und apathisch: «Und jetzt, wo sie ihr eigenes Thema gefunden hat, wird den Jugendlichen vorgeworfen, sie seien ferngesteuert.» Vielleicht provoziere die Bewegung so stark, «weil sie selber denkt».
Auch das gehört zum Bild: streikende Teenies mit dem wenig klimafreundlichen Beef-Burger in der einen und der Cola in der Wegwerfdose in der anderen Hand. Wie steht es ums Konsequentsein? Er kenne solche Einwände zur Genüge, sagt Linus Dolder. Aber: «Es kann doch nicht sein, dass man perfekt sein muss, um seine Stimme erheben zu dürfen.» Wer sich zur Klimabewegung bekenne, begebe sich auf einen Weg: «Genau das ist entscheidend.» Letztlich gehe es um die eigene Authentizität: «Ich kann nicht am Freitag am Klimastreik teilnehmen und am Samstag in die Ferien jetten.»
Sein Ansatz: Veränderung einfordern und selber Veränderung vornehmen. Er sei aus ökologischen Überlegungen Vegetarier geworden, sagt Linus Dolder: «Inzwischen kocht meine Mutter nur noch vegetarisch.» Als «Vegi» outet sich auch Wirada Läderach. Gleichzeitig sieht Linus Dolder darin auch eine Falle: «Das eigenverantwortliche Handeln des Einzelnen hat schlicht keinen ausreichend grossen Einfluss. Es braucht unbedingt den Einbezug der Politik.» Sie müsse die Weichen stellen, damit die gesteckten Ziele gemeinsam erreicht werden können: «Man muss also auch dafür sorgen, dass Klimaschutz nicht bloss ein Familien-Hobby bleibt.»
Die einen umarmen die Klimajugend, die anderen bestrafen sie mit Abgrenzung. Beide Reaktionsweisen gehen vom gleichen Referenzpunkt – der Klimafrage – aus. Deshalb rückt sie in der Schweiz so oder so stets stärker in den Mittelpunkt der politischen Debatte, zunehmend auch unter neuen Betrachtungswinkeln. So erklärte die fortschritts- und wirtschaftsfreundliche «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ) unlängst auf ihrer Frontseite, die Digitalisierung werde fälschlicherweise als Teil der Lösung des Klimaproblems verstanden. Aber sei im Gegenteil dazu Teil des Problems. Wegen dem wachsenden Streaming-Volumen sei die Kommunikationstechnologiebranche inzwischen für 3,7 Prozent der globalen Treibhausgasemissionen verantwortlich. Das ist rund doppelt so viel, wie die zivile Luftfahrt zu verantworten hat. Mit Seitenblick auf die Jugend doziert die NZZ: «Streaming ist das neue Fliegen.» Wer ein Video streame, vervielfache den Energiekonsum seines Smartphones ums 1500-Fache.
Das Smartphone hat auch Wirada Läderach stets mit dabei. Ja, viele heutige Jugendliche seien «satte, bequeme Kinder der Konsumgesellschaft». Gleichzeitig sei es die Generation, die sich bewege und neue Erkenntnisse suche. Für sie heisse das etwa: «Fliegen ist toll, aber für die nächste Reise einfach keine Option.» Die Begriffe Konsum und Konsumgesellschaft hat auch Sophie Feuz im Repertoire. Auf ihrem Protestbanner, das Spuren des regelmässigen Gebrauchs trägt, steht «Revolutionieren statt konsumieren». Sie wolle damit sagen, dass der – oft unbedachte – Konsum ein enormer Treiber des Klimawandels sei: «Wir konsumieren alle mega viel und mega billig.» Es gelte also, den eigenen Konsum zu hinterfragen und für Kostenwahrheit einzustehen, also einen Preis zu bezahlen, der alle Kosten decke, die ein Gut wirklich verursacht.
Apropos Wahrheit: Ist es nicht doch ein bisschen easy, die Schule zu schwänzen und dies als politische Tat zu verkaufen? Sophie Feuz’ Replik ist gradlinig. Ein solches Bild zu verbreiten sei «etwas peinlich» und «vor allem falsch»: Wer streiken wolle, müsse ein ordentliches Dispensationsgesuch einreichen und erhalte happige Zusatzaufgaben auferlegt. Nicht zu streiken, sei da echt einfacher. Sie selber habe als Zusatzaufgabe einen Vortrag über den «anthropogenen Klimawandel» erarbeiten müssen. Das habe sie gefordert, denn der Klassenlehrer sei Geologe und im Thema sattelfest: «Da darf me ke Seich verzelle.»
Im April vorgelegte Auswertungen zeigen: Zwischen 1990 und 2015 ist in der Schweiz der Ausstoss an klimaschädlichem CO2 um gut 10 Prozent zurückgegangen, trotz gleichzeitigem Bevölkerungswachstum. Der CO2-Ausstoss pro Kopf ist weniger als halb so hoch wie bei den übrigen Industriestaaten. Dies ist die gute Nachricht. Die schlechte Nachricht lautet: Bei genauerer Betrachtung liegt der ökologische Fussabdruck der Schweizerinnen und Schweizer weit über dem weltweiten Durchschnitt. Denn: Die Schweizer Volkswirtschaft importiert sehr viele CO2-intensive Produkte aus dem Ausland. Rund 80 Prozent der von Schweizer Konsumentinnen und Konsumenten verursachten Treibhausgasemissionen fallen im Ausland an.
In vollem Gang ist in der Schweiz übrigens das Ringen um die Totalrevision des Schweizer CO2-Gesetzes. Es soll zu substanziellen Senkungen des CO2-Ausstosses führen. Gestritten wird unter anderem über die Frage, wo die Schweiz zu künftigen CO2-Senkungen beitragen will: Hauptsächlich im Ausland oder zu grossen Teilen im Inland. Während sich der Nationalrat bisher weigerte, ein Inlandsziel festzulegen, dürfte der Ständerat beschliessen, dass mindestens 60 Prozent im Inland geleistet werden muss. So zumindest schlägt es die vorberatende Kommission vor.
Weiterlesen: Der grüne Trend in der Schweizer Parteienlandschaft
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Ist Wirada Läderach ferngesteuert und pseudoreligiös verblendet? Sie sagt, solche Angriffe machten sie sprachlos: «Es ist doch eine Tatsache, dass wir jetzt handeln müssen, weil sonst die ganz fatale Entwicklung droht.» Aus ihrer Sicht ist an den Vorwürfen einiges suspekt. Zuerst werfe man der Jugend kollektiv vor, sie sei politisch desinteressiert und apathisch: «Und jetzt, wo sie ihr eigenes Thema gefunden hat, wird den Jugendlichen vorgeworfen, sie seien ferngesteuert.» Vielleicht provoziere die Bewegung so stark, «weil sie selber denkt».
Auch das gehört zum Bild: streikende Teenies mit dem wenig klimafreundlichen Beef-Burger in der einen und der Cola in der Wegwerfdose in der anderen Hand. Wie steht es ums Konsequentsein? Er kenne solche Einwände zur Genüge, sagt Linus Dolder. Aber: «Es kann doch nicht sein, dass man perfekt sein muss, um seine Stimme erheben zu dürfen.» Wer sich zur Klimabewegung bekenne, begebe sich auf einen Weg: «Genau das ist entscheidend.» Letztlich gehe es um die eigene Authentizität: «Ich kann nicht am Freitag am Klimastreik teilnehmen und am Samstag in die Ferien jetten.»
Sein Ansatz: Veränderung einfordern und selber Veränderung vornehmen. Er sei aus ökologischen Überlegungen Vegetarier geworden, sagt Linus Dolder: «Inzwischen kocht meine Mutter nur noch vegetarisch.» Als «Vegi» outet sich auch Wirada Läderach. Gleichzeitig sieht Linus Dolder darin auch eine Falle: «Das eigenverantwortliche Handeln des Einzelnen hat schlicht keinen ausreichend grossen Einfluss. Es braucht unbedingt den Einbezug der Politik.» Sie müsse die Weichen stellen, damit die gesteckten Ziele gemeinsam erreicht werden können: «Man muss also auch dafür sorgen, dass Klimaschutz nicht bloss ein Familien-Hobby bleibt.»
Die einen umarmen die Klimajugend, die anderen bestrafen sie mit Abgrenzung. Beide Reaktionsweisen gehen vom gleichen Referenzpunkt – der Klimafrage – aus. Deshalb rückt sie in der Schweiz so oder so stets stärker in den Mittelpunkt der politischen Debatte, zunehmend auch unter neuen Betrachtungswinkeln. So erklärte die fortschritts- und wirtschaftsfreundliche «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ) unlängst auf ihrer Frontseite, die Digitalisierung werde fälschlicherweise als Teil der Lösung des Klimaproblems verstanden. Aber sei im Gegenteil dazu Teil des Problems. Wegen dem wachsenden Streaming-Volumen sei die Kommunikationstechnologiebranche inzwischen für 3,7 Prozent der globalen Treibhausgasemissionen verantwortlich. Das ist rund doppelt so viel, wie die zivile Luftfahrt zu verantworten hat. Mit Seitenblick auf die Jugend doziert die NZZ: «Streaming ist das neue Fliegen.» Wer ein Video streame, vervielfache den Energiekonsum seines Smartphones ums 1500-Fache.
Das Smartphone hat auch Wirada Läderach stets mit dabei. Ja, viele heutige Jugendliche seien «satte, bequeme Kinder der Konsumgesellschaft». Gleichzeitig sei es die Generation, die sich bewege und neue Erkenntnisse suche. Für sie heisse das etwa: «Fliegen ist toll, aber für die nächste Reise einfach keine Option.» Die Begriffe Konsum und Konsumgesellschaft hat auch Sophie Feuz im Repertoire. Auf ihrem Protestbanner, das Spuren des regelmässigen Gebrauchs trägt, steht «Revolutionieren statt konsumieren». Sie wolle damit sagen, dass der – oft unbedachte – Konsum ein enormer Treiber des Klimawandels sei: «Wir konsumieren alle mega viel und mega billig.» Es gelte also, den eigenen Konsum zu hinterfragen und für Kostenwahrheit einzustehen, also einen Preis zu bezahlen, der alle Kosten decke, die ein Gut wirklich verursacht.
Apropos Wahrheit: Ist es nicht doch ein bisschen easy, die Schule zu schwänzen und dies als politische Tat zu verkaufen? Sophie Feuz’ Replik ist gradlinig. Ein solches Bild zu verbreiten sei «etwas peinlich» und «vor allem falsch»: Wer streiken wolle, müsse ein ordentliches Dispensationsgesuch einreichen und erhalte happige Zusatzaufgaben auferlegt. Nicht zu streiken, sei da echt einfacher. Sie selber habe als Zusatzaufgabe einen Vortrag über den «anthropogenen Klimawandel» erarbeiten müssen. Das habe sie gefordert, denn der Klassenlehrer sei Geologe und im Thema sattelfest: «Da darf me ke Seich verzelle.»
Im April vorgelegte Auswertungen zeigen: Zwischen 1990 und 2015 ist in der Schweiz der Ausstoss an klimaschädlichem CO2 um gut 10 Prozent zurückgegangen, trotz gleichzeitigem Bevölkerungswachstum. Der CO2-Ausstoss pro Kopf ist weniger als halb so hoch wie bei den übrigen Industriestaaten. Dies ist die gute Nachricht. Die schlechte Nachricht lautet: Bei genauerer Betrachtung liegt der ökologische Fussabdruck der Schweizerinnen und Schweizer weit über dem weltweiten Durchschnitt. Denn: Die Schweizer Volkswirtschaft importiert sehr viele CO2-intensive Produkte aus dem Ausland. Rund 80 Prozent der von Schweizer Konsumentinnen und Konsumenten verursachten Treibhausgasemissionen fallen im Ausland an.
In vollem Gang ist in der Schweiz übrigens das Ringen um die Totalrevision des Schweizer CO2-Gesetzes. Es soll zu substanziellen Senkungen des CO2-Ausstosses führen. Gestritten wird unter anderem über die Frage, wo die Schweiz zu künftigen CO2-Senkungen beitragen will: Hauptsächlich im Ausland oder zu grossen Teilen im Inland. Während sich der Nationalrat bisher weigerte, ein Inlandsziel festzulegen, dürfte der Ständerat beschliessen, dass mindestens 60 Prozent im Inland geleistet werden muss. So zumindest schlägt es die vorberatende Kommission vor.
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Die einen umarmen die Klimajugend, die anderen bestrafen sie mit Abgrenzung. Beide Reaktionsweisen gehen vom gleichen Referenzpunkt – der Klimafrage – aus. Deshalb rückt sie in der Schweiz so oder so stets stärker in den Mittelpunkt der politischen Debatte, zunehmend auch unter neuen Betrachtungswinkeln. So erklärte die fortschritts- und wirtschaftsfreundliche «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ) unlängst auf ihrer Frontseite, die Digitalisierung werde fälschlicherweise als Teil der Lösung des Klimaproblems verstanden. Aber sei im Gegenteil dazu Teil des Problems. Wegen dem wachsenden Streaming-Volumen sei die Kommunikationstechnologiebranche inzwischen für 3,7 Prozent der globalen Treibhausgasemissionen verantwortlich. Das ist rund doppelt so viel, wie die zivile Luftfahrt zu verantworten hat. Mit Seitenblick auf die Jugend doziert die NZZ: «Streaming ist das neue Fliegen.» Wer ein Video streame, vervielfache den Energiekonsum seines Smartphones ums 1500-Fache.
Das Smartphone hat auch Wirada Läderach stets mit dabei. Ja, viele heutige Jugendliche seien «satte, bequeme Kinder der Konsumgesellschaft». Gleichzeitig sei es die Generation, die sich bewege und neue Erkenntnisse suche. Für sie heisse das etwa: «Fliegen ist toll, aber für die nächste Reise einfach keine Option.» Die Begriffe Konsum und Konsumgesellschaft hat auch Sophie Feuz im Repertoire. Auf ihrem Protestbanner, das Spuren des regelmässigen Gebrauchs trägt, steht «Revolutionieren statt konsumieren». Sie wolle damit sagen, dass der – oft unbedachte – Konsum ein enormer Treiber des Klimawandels sei: «Wir konsumieren alle mega viel und mega billig.» Es gelte also, den eigenen Konsum zu hinterfragen und für Kostenwahrheit einzustehen, also einen Preis zu bezahlen, der alle Kosten decke, die ein Gut wirklich verursacht.
Apropos Wahrheit: Ist es nicht doch ein bisschen easy, die Schule zu schwänzen und dies als politische Tat zu verkaufen? Sophie Feuz’ Replik ist gradlinig. Ein solches Bild zu verbreiten sei «etwas peinlich» und «vor allem falsch»: Wer streiken wolle, müsse ein ordentliches Dispensationsgesuch einreichen und erhalte happige Zusatzaufgaben auferlegt. Nicht zu streiken, sei da echt einfacher. Sie selber habe als Zusatzaufgabe einen Vortrag über den «anthropogenen Klimawandel» erarbeiten müssen. Das habe sie gefordert, denn der Klassenlehrer sei Geologe und im Thema sattelfest: «Da darf me ke Seich verzelle.»
Im April vorgelegte Auswertungen zeigen: Zwischen 1990 und 2015 ist in der Schweiz der Ausstoss an klimaschädlichem CO2 um gut 10 Prozent zurückgegangen, trotz gleichzeitigem Bevölkerungswachstum. Der CO2-Ausstoss pro Kopf ist weniger als halb so hoch wie bei den übrigen Industriestaaten. Dies ist die gute Nachricht. Die schlechte Nachricht lautet: Bei genauerer Betrachtung liegt der ökologische Fussabdruck der Schweizerinnen und Schweizer weit über dem weltweiten Durchschnitt. Denn: Die Schweizer Volkswirtschaft importiert sehr viele CO2-intensive Produkte aus dem Ausland. Rund 80 Prozent der von Schweizer Konsumentinnen und Konsumenten verursachten Treibhausgasemissionen fallen im Ausland an.
In vollem Gang ist in der Schweiz übrigens das Ringen um die Totalrevision des Schweizer CO2-Gesetzes. Es soll zu substanziellen Senkungen des CO2-Ausstosses führen. Gestritten wird unter anderem über die Frage, wo die Schweiz zu künftigen CO2-Senkungen beitragen will: Hauptsächlich im Ausland oder zu grossen Teilen im Inland. Während sich der Nationalrat bisher weigerte, ein Inlandsziel festzulegen, dürfte der Ständerat beschliessen, dass mindestens 60 Prozent im Inland geleistet werden muss. So zumindest schlägt es die vorberatende Kommission vor.
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Commentaires
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erklärte.
Aus meiner Perspektive wurde die Klimabewegung vor allem ab dem Punkt brisant oder gar hysterisch, ab dem sich politische Gruppierungen unterschiedlichster Couleur in den Streikprozess einschleusten. Unzählige Neoprotagonisten sind seither daran, mit eigener Enzyklopädie zur Klimarettung aufzurufen. Abertausende mutierten zu Aktivisten; eine Splittergruppe nach der anderen.
Mehr als nur irritierend erscheint mir dabei, wie PR-Leute und Promotoren im engeren Umfeld von Greta Thunberg versucht haben, auf ihre Weise Kapital aus der Entwicklung zu schlagen. Ich denke dabei an den schwedischen PR-Profi Ingmar Rentzhog.
Aus meiner Sicht steht ausser Frage, dass alles denkbar Mögliche für einen nicht nur umgehenden, sondern vor allem effektiven Klimaschutz getan werden muss. Ungeachtet der Kritik von mir vorgebrachten Kritik an der Klimabewegung: Der erfolgreiche Aufwind in Sachen Klimaschutz ist den Aktivisten hoch anzurechnen. Wir haben
uns nur damit abzufinden, dass die Ergebnisse des aktuellen «Wunschdenkens» eventuell erst unseren Enkel- oder Urenkelkindern zugutekommen kann oder wird.
Il ne faut pas négliger aucuns facteurs, le CO2 n'étant pas le seul, mais nous y portons trop d'attention. Que devient la chaleur générée par les activités humaines. Est-ce que elle disparaît ou elle se disperse, dans ce cas là, où elle accumule ? Et quel est l'impacte des activités humaines sur le cycle de l'eau, en général et en particulier sur l'humidité atmosphérique ? Est-ce que cette humidité diminue ? Il ne faut pas ce tromper sur les solutions du problème !
Wir danken den Leserinnen und Lesern der "Schweizer Revue" für die rege und kontroverse Diskussion. Ein Hinweis scheint uns angezeigt: Der "Revue"-Beitrag ist auf die schweizerische Innenpolitik fokussiert. Er will aufzeigen, wie sich die Klimastreiks im Wahljahr auf die schweizerische Politik auswirken. Kommentare, die Bezug zum publizierten Artikelinhalt nehmen, publizieren wir auch weiterhin sehr gerne.
Kommentare ohne erkennbaren Bezug zum Artikelinhalt beabsichtigen wir hingegen nicht mehr freizugeben. Dazu gehören auch die Pro- und Kontra-Kritik zum Umfeld der schwedischen Aktivistin Greta Thunberg: Dieser Aspekt ist weder direkt noch indirekt Gegenstand des "Revue"-Beitrags.
Hingegen ist es für die Schweizer Jugendlichen sicher hilfreich zu erfahren, wie die Fünfte Schweiz ihr Tun würdigt. Kommentarwürdig sind ohne Zweifel auch die im Beitrag dargelegten klimapolitischen Positionen der Schweizer Parteien.
Marc Lettau, Chefredaktor "Schweizer Revue"
------------------
We thank the readers of "Swiss Review" for the lively and controversial discussion. A hint seems to be necessary: Our article focuses on Swiss domestic policy. It shows how the climate strikes affects Swiss politics in the election year. We will continue to publish comments that refer to the published article content.
However, we do not intend to publish further comments that do not refer to the content of the article. This also includes the pro and contra criticism of the political environment of Swedish activist Greta Thunberg. This aspect does not appear either directly or indirectly in our article, neither does Mrs Thunberg.
On the other hand, it is certainly helpful for the Swiss youth to hear what the Swiss abroad think of their activities. Moreover there is no doubt that the climate policy positions of the Swiss parties presented in the article are also worth commenting.
Marc Lettau, Editor-in-Chief, "Swiss Review"
https://www.vaticannews.va/de/taglist.cultura-e-societa.ambiente.cambiamenti-climatici.html
Und welche Ziele verfolgt er? Dass sie wieder wie im Mittelalter die Macht über Regierungen und die Leute bekommen und ihre Ziele durchsetzen können...
Herr Derungs, versuchen Sie doch Ihre Fragestellungen auf der professionellen Ebene zu finden. Mit der Zielgruppe für Umweltforschung, bekommen Sie bestimmt eine passende Aufklärung und noch dazu ganz persönlich.
Wir ALLE, wollen doch nur das Gute erhalten und uns noch lange an der Natur erfreuen, oder nicht? Noch einen schönen Tag dazu, Peter
P.S. Möchten Sie uns persönlich treffen?
https://ogy.de/UFZ-Umweltforschung
Globale Erwärmung, Klimawandel, Klimadestruktion, Klimakrise, Klimaapokalypse, Klimakatastrophe, Klimanotstand, Klimagerechtigkeit.
Was ist Klimagerechtigkeit? Überall auf der Welt das gleiche Klima, von Alaska über Marokko, Indien, Australien bis an den Südpol?
Wohin gehen denn die vielen Fridays4Future-Kinder diesen Sommer in die Ferien? Die Flüge an die Strandorte im Süden sind ausgebucht, an den Flughäfen warten lange Schlangen auf die Abfertigung.
Auf der Autobahn und vor dem Gotthardtunnel stehen Tausende von Autos in der prallen Sonnen, fast in allen sind auch Schüler drin, die ermüdet von von den Protestmärschen, dringend Erholung im sonnigen Süden brauchen.
Haben Sie mit Ihren Eltern und Grosseltern darüber gesprochen? Wollen Sie eine allgemeine Geburtenkontrolle oder gar Abschiebungen ins All?
Vermutungen, die mit einer Bewertung gleichgesetzt werden, sind streitsuchend und populistisch, aber fundamentierte wissenschaftliche Bewertungen zu ignorieren, ist eine fatale Torheit oder ist es die fehlende Vorstellungskraft ?
Noch sind wir nicht in der Lage die Natur - die „Naturgewalten“ - zu beherrschen und das ist auch gut so. Das Chaos von Umweltkatastrophen wird keine Fragen und Zeit für Kostenberechnungen sein, Notstandsgebiete werden auch keine Alternativen akzeptieren und daher unberechenbare Opfer von uns allen verlangen.
Veränderungen bei unserem Wohlstand werden immer als unangenehm empfunden und erzeugen innere Spannungen, aber nicht nur der Mensch befindet sich in diesem Ungleichgewicht und ist bestrebt, wieder einen Zustand – ein Gleichgewicht – zu erreichen.
Also alles in allem bleibt es ein „natürliches“ Verhalten und es bleibt eine Frage der Zeit, wann schlussendlich alle ins Boot der "arche-nova" steigen.
Danke für Ihren Kommentar. Ich verstehe allerdings ihren Ärger nicht. Ich glaube dass händische Feldarbeit umwelfreundlicher ist als eine Demo in Bern. Ebenso glaube ich dass mein Vorschlag einen besseren Lerneffekt mit sich bringen würde. Ausserdem war Mithilfe von Kindern bei der Feldarbeit früher auch ganz normal und würde das Verständniss dieser jungen Leute gegenüber der Lebensweise vor nicht allzu langer Zeit fördern. Solche Erfahrungen wären erfüllender für junge Leute. Ich bin mit Ihnen einig dass Taten mehr bringen als Worte, daher habe ich auch meinen Vorschlag hier publiziert. Auf dem Felde würden die Kinder selbst zu einer besseren Welt beitragen während sie sich bei der Demo eine Verbesserung der Situation von anderen, zum Beispiel von Politikern, erhoffen müssen.
Woran erkennen Sie, dass sich diese Jugendlichen intensiv(!) mit dem Klimawandel beschäftigen? Sollten diese Jugendlichen sich nicht zuerst damit beschäftigen, etwas über das Klima zu lernen, über seine Definition, seine Geschichte, seine Komplexität und den Stand der Klimawissenschaft?
Wer weiss, dass Temperatur nicht gleich Klima ist. Wer weiss, was die mittlere globale Temperatur unseres Planeten ist, was Eiszeiten und Warmzeiten verursacht hat, wie lange sie gedauert haben?
Ein Friday4ClimateScience wäre sinnvoller als Plakätchen mit Unsinn zu bemalen.
Anderen vorzuhalten, dass sie auf nichts verzichten wollen, bringt wenig.
Wir müssen uns selbst fragen, bin ich bereit zu verzichten, damit alle auf der Welt genug haben, und TU ICH ES? Bei uns selbst haben NUR wir die Macht, etwas zu verändern.
Wenn es in Mode kommt, sich um andere und um die Umwelt zu kümmern, haben wir eine Chance nicht eine der vielen Spezies zu sein, zu deren Aussterben wir kräftig beigetragen haben.
Ich meine diese Demos könnten der Anfang einer solchen Mode sein...