En profondeur
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Une étude scientifique a établi pour la première fois des faits sur les abus sexuels commis dans l’Église catholique suisse ces 70 dernières années. Depuis, la base des fidèles est en état de choc. Les responsables ecclésiastiques sont sous pression, et la plus grande Église nationale est en crise.
Pendant un an, une équipe de recherche de l’Université de Zurich, dirigée par les historiennes Monika Dommann et Marietta Meier, a exploré les archives de l’Église dans toutes les régions linguistiques de Suisse. Elle a passé en revue des dizaines de milliers de dossiers jusqu’ici secrets, et mené un grand nombre d’entretiens. Les résultats de cette étude pilote, publiée en septembre dernier, dévoilent un abîme. Les chercheurs ont trouvé des preuves d’un large éventail d’abus sexuels, allant du «franchissement problématique des limites aux abus systématiques les plus graves» sur de nombreuses années.
Pour la période allant du milieu du XXe siècle à nos jours, l’étude a identifié en tout 1002 cas, 510 personnes accusées et 921 victimes. Trois quarts des victimes étaient mineures, un peu plus de la moitié étaient des hommes. Les accusés étaient presque tous des hommes, principalement des prêtres qui travaillaient dans les paroisses en tant que curés ou ecclésiastiques auxiliaires, tels que des vicaires ou des aumôniers. D’après les chercheurs, ce sont surtout dans les «espaces sociaux présentant des modèles spécifiques de rapports de pouvoir» qu’ont été commises les agressions: rites spirituels, liturgie, enseignement religieux, groupes de jeunes, foyers et internats catholiques.
Les agressions sexuelles n’existent pas que dans l’Église catholique, et tous les membres du clergé ne sont pas soupçonnés. Toutefois, en lisant ce rapport de 134 pages, on voit avec quelle irresponsabilité l’Église a géré ces abus. Le droit ecclésiastique, dans lequel l’abus sexuel sur mineurs constitue depuis longtemps une infraction grave, n’a guère été appliqué. Les responsables ont détourné le regard, minimisé ou dissimulé les faits. Souvent, les prêtres accusés ou reconnus coupables ont simplement été transférés (voir encadré). Ainsi, l’Église a pris le risque de faire d’autres victimes. Elle a placé ses propres intérêts au-dessus de la protection de ses membres, notent les chercheurs.
Pour les auteurs de l’étude, les cas identifiés ne constituent que la pointe de l’iceberg, certains documents étant toujours tenus secrets, par exemple dans la nonciature apostolique, autrement dit la représentation diplomatique du Vatican en Suisse. Ce sont des organismes de l’Église catholique en Suisse qui ont commandé eux-mêmes cette étude en 2021, entre autres la Conférence des évêques suisses (CES) et la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ), une sorte de faîtière des Églises cantonales de droit public. Cette étude suisse arrive tard en comparaison internationale, et ses résultats ont ébranlé l’Église.
Qu’une institution qui se présente comme une instance morale produise tant de victimes sans réellement se soucier de leur sort: voilà le véritable scandale, s’est offusqué le théologien Daniel Kosch dans la «Neue Zürcher Zeitung». D’après lui, il s’agit là de la crise la plus profonde de l’Église catholique en Suisse depuis la Réforme. Pourtant, depuis l’an 2000, les catholiques suisses ont renforcé leur lutte contre les abus sexuels. En 2002, la CES a édicté des directives. Désormais, chacun des six diocèses doit posséder un concept de prévention et une commission d’experts à qui les personnes concernées doivent pouvoir s’adresser. Les victimes d’abus prescrits reçoivent de l’argent d’un fonds d’indemnisation créé en 2016.Réagissant à l’étude, la CES a reconnu «la souffrance des victimes et la faute de l’Église». Son président, l’évêque bâlois Felix Gmür, a annoncé des mesures supplémentaires, notamment la création de centres de signalement indépendants de l’Église. En mauvaise posture, l’évêque de Saint-Gall, Markus Büchel, a présenté des excuses: un des cas graves décrits dans l’étude et remontant à un passé récent s’est en effet produit dans son diocèse. Les responsables de l’Église n’ont cependant pas réussi à convaincre le grand public. Il faut dire qu’ils se retrouvent eux-mêmes au cœur d’investigations, comme l’ont révélé les médias. En été, le pape avait ordonné une enquête préliminaire de droit canonique visant notamment quatre membres de la CES en activité sur neuf.
Le père-abbé de l’abbaye de Saint-Maurice, en Valais – qui, en tant que responsable d’un diocèse territorial, est membre de la CES –, est lui-même accusé d’avoir harcelé sexuellement un jeune. Il a provisoirement quitté son poste. Dans les cas d’abus concernés, trois évêques n’auraient pas agi conformément aux règles. Ils ont déjà admis des erreurs, tout en rejetant certains reproches. Rome a chargé Joseph Bonnemain, évêque de Coire depuis 2021, de mener une enquête préliminaire. Dans son diocèse, celui-ci combat activement les abus. Des voix critiques se sont cependant élevées, doutant du fait que l’évêque puisse enquêter en toute indépendance contre ses pairs. Joseph Bonnemain s’est ainsi vu adjoindre les services d’une experte en droit pénal et d’un juge cantonal.
L’évêque de Coire prévoit de rendre son rapport d’ici la fin de 2023 (après le bouclage de ce numéro de la «Revue Suisse»). Selon ses résultats, l’autorité papale pourra prononcer des mesures disciplinaires ou ouvrir des procédures pénales ecclésiastiques. Entre-temps, une partie des fidèles ont été gagnés par l’impression que les évêques, en dépit de leurs protestations, ne s’attaquent pas assez résolument aux points faibles en matière d’abus. La RKZ a formulé plusieurs demandes, exigeant notamment la séparation des pouvoirs dans le droit canonique et la création d’un tribunal pénal ecclésiastique suisse rassemblant des laïcs et des spécialistes.
Dans tout le pays, les paroisses catholiques ont senti le mécontentement des fidèles après la publication de l’étude, en faisant face à une vague de départs. Il est vrai que ces défections durent depuis un certain temps déjà, et qu’outre l’Église catholique – la plus grande du pays –, elles touchent aussi l’Église protestante, deuxième en taille. Des milliers de fidèles leur tournent le dos chaque année. Dans le canton de Lucerne, terre à l’ancrage catholique très fort, l’Église s’est tellement alarmée qu’elle est entrée en rébellion ouverte. En septembre, 14 paroisses ont décidé de suspendre le paiement de leur impôt ecclésiastique au diocèse de Bâle (voir interview).
En novembre, le synode, parlement de l’Église catholique du canton de Lucerne, s’est rangé derrière les rebelles. Il a transmis une intervention demandant à l’évêque bâlois Felix Gmür de lutter plus énergiquement contre les abus, en menaçant de ne pas verser la seconde partie de sa contribution annuelle au diocèse à l’automne 2024. Une commission spéciale du synode jugera si les efforts ont été suffisants. «C’est un véritable coup de tonnerre dans l’Église catholique», a commenté le portail d’information kath.ch.
L’évêque de Bâle, en qui les fidèles plaçaient leurs espoirs, a été déconcerté par cette confrontation ouverte du synode. Il a indiqué qu’une partie des exigences avait déjà été satisfaite, et que les autres seraient portées à Rome par les évêques suisses. Il a aussi souligné que beaucoup de choses ne dépendaient pas de lui: «Mon supérieur est le pape, et nul autre», a déclaré Felix Gmür à l’adresse du synode. D’autres Églises cantonales ont proclamé leur soutien à l’Église lucernoise sur le fond, tout en renonçant à prévoir des sanctions. Beaucoup s’accordent sur le fait que l’affaire des abus révèle des problèmes plus profonds au sein de l’Église catholique. Non seulement en ce qui concerne ses structures hiérarchiques, mais aussi ses positions et ses principes.
D’après la RKZ, l’Église doit abandonner sa morale sexuelle rigide et homophobe et permettre aux employés ecclésiastiques de vivre en couple. Dans leur étude, les chercheurs zurichois se demandent eux aussi si les «spécificités catholiques» pourraient avoir favorisé les abus: la morale sexuelle, le célibat, la vision des genres au sein de l’Église, sa relation ambivalente avec l’homosexualité. Ils continueront de creuser cette question parmi d’autres, car leur étude pilote sera suivie de recherches approfondies. L’Église s’est engagée à les mener jusqu’en 2026.
L’étude est disponible sous ce lien: revue.link/eglise
«En profondeur» entretien: «Faire preuve de courage et mettre en œuvre des réformes» avec Monika Koller Schinca, présidente de la paroisse d'Adligenswil (LU).
Aujourd’hui âgée de 62 ans, Vreni Peterer a été victime de graves abus de la part du prêtre d’un village du canton de Saint-Gall au début des années 1970, alors qu’elle avait dix ans. Pour encourager d’autres victimes à parler de ce qu’elles ont subi, elle a récemment rendu son histoire publique, après l’avoir tue durant des décennies. Pendant le catéchisme, le curé se livrait régulièrement à des attouchements déplacés sur les fillettes. Un jour, il a insisté pour ramener Vreni à la maison en voiture. Mais au lieu de se rendre chez elle, il l’a entraînée à l’orée de la forêt et l’a violée. L’écolière, arrivée en retard à la maison, fut réprimandée par sa mère. Parler de ce qui s’était produit était impensable, relate aujourd’hui Vreni Peterer. Son bourreau l’avait en effet menacée d’aller en enfer. De plus, en tant que curé, son autorité était intouchable. Une fois adulte, Vreni Peterer a souffert de troubles physiques et psychiques et a dû recourir à des thérapies. Ce n’est qu’en 2018 qu’elle a réussi à s’adresser à la commission d’experts du diocèse de Saint-Gall, instituée en 2002, et à dénoncer le curé. Il était déjà décédé. En ayant accès au dossier, elle a appris qu’il avait déjà été soupçonné dans une autre paroisse. Un tribunal laïc l’avait même condamné à une peine de prison avec sursis pour attentat à la pudeur des enfants. Malgré cela, il avait été nommé plus tard curé de la paroisse de Vreni. Pour celle-ci, le constat est amer, car ses souffrances auraient pu être évitées. Vreni Peterer préside aujourd’hui une communauté d’intérêts pour les victimes d’abus sexuels au sein de l’Église. Elle n’a pas quitté cette dernière. Elle n’a rien contre l’Église, dit-elle, seulement contre les abus qui y sont commis.
Commentaires
Commentaires :
Nous sommes choqués par le titre, l'article, l'éditorial... qui ressemblent davantage à une vindicte contre l'Église catholique et qui auraient gagné à remettre ces abus dans le contexte d'un état des lieux impartial de tout l'éventail des abus sexuels dans notre société. Certes il y a eu des faits dans l'Église catholique, dont on a connaissance depuis longtemps (en France, en Suisse et ailleurs) mais ces faits ne sont-ils pas que la partie émergée de l'iceberg, de ce qui se passe dans la société tout entière, dans nos écoles, dans les familles ? Je vous ai déjà envoyé l'article du Figaro qui parle des mêmes faits dans l'Église protestante... et pour combien d'autres encore qui se produisent, dans les écoles (est-ce davantage pardonnable à un instituteur d'abuser des élèves qu'à un prêtre ?), chez les éducateurs sociaux (qui s 'occupent de jeunes parmi les plus vulnérables), dans les familles (inceste), sur internet (films pornographiques mettant en scène des enfants et diffusés en toute liberté)... et dont on parle encore trop peu ?
La vérité, c'est que ce mal existe partout. L'Église catholique aura eu le mérite, au moins, d'enquêter et de mettre la lumière depuis longtemps sur ces faits... Certes on aurait aimé des sanctions plus exemplaires. Mais votre article (et votre éditorial ! ) auraient pris un ton moins revanchard si vous aviez élargi le débat et parlé de la pédophilie en général, des enfants qui disparaissent chaque année, des trafics d'enfants et d'organes, de la pédopornographie, et surtout, d'un certain nombre d'idées progressistes qui tendent à vouloir faire admettre ces pratiques comme "une forme normale de sexualité".
Utiliser ces faits pour justifier d'un désintérêt de l'Eglise en Occident est un raccourci bien réducteur; c'est la société tout entière qui a perdu le sens du sacré, et qui se complaît dans des distractions, des pratiques (je pense à l'avortement, la GPA, la PMA, les manipulations génétiques, les changements de sexe) qui frisent le blasphème. L'homme se prend pour Dieu et donc rejette les institutions séculaires qui sont censées être des intermédiaires, des lieux de rencontre et de partage de la spiritualité et du sacré, où l'homme doit retrouver sa source, son origine, et le sens des valeurs qui guident sa vie. La société occidentale s'est détournée de l'Église car elle (la société) ne s'intéresse plus qu'à l'individu, à son profit, à son plaisir, à ses droits et non à ses devoirs (comme le rappelait un prêtre dans une homélie entendue récemment).
De tout temps il a existé des abus, il est important de les dénoncer, mais ne nous trompons pas de cible : car l'Église fait partie de ces institutions qui peuvent rappeler l'homme à son devoir.
Mir behagt dieser süffig geschriebene Artikel (des Editorials, Anm. d. Red.) nicht. Ich kann aus eigener Erfahrung sagen, dass anzügliches Verhalten eines Priesters religiöses Empfinden verletzt. Missbrauch ist mir jedoch nicht geschehen. Ja, es gibt in allen Religionsgemeinschaften Missbräuche. Ich denke, dass Perversion, triebliche Verirrungen nirgends auszurotten sind. In andern Bereichen als den Kirchen ist jedoch Missbrauch an Kindern viel grösser. Man denke an die Pädophilie in vielen Ländern, Frühsexualisierung von Kindern, Pornokonsum von Kindern, Vernachlässigung der Obhut- und Kontrollpflicht von Eltern etc. - Dass Religion bei einem Grossteil der Menschen keine Rolle mehr spielt, hat meiner Ansicht nach weniger mit diesen Missbräuchen zu tun, sondern eher mit dem seit längerer Zeit zunehmenden "äusserlichen" Lebensstil. Dazu gehören etwa übermässiger Konsum, materielles Denken, übertriebener Indivualismus, Spass-Kultur, seltsame Geschlechter-Spielerein etc. - Zudem ist die Kirche vielerorts eine Art Freizeit-Verein geworden. Die Aussage eines mir bekannten Mönches ist eigentlich traurig, und es ist zu einfach, dies einfach der Kirche anzulasten: "Heute gehen die Leute eher ins Shopping-Center als in die Kirche". So gesehen, müsste man neben den fehlhaften Priestern auch viele der oberflächlich lebenden Bürger zu tiefgründigerem Verhalten aufrufen. Säkulär heisst eben nicht immer vernünftig und mit gesundem Menschenverstand. Und es ist zu einfach, allerorts auf die Kirchen herabzutrommeln. Zudem verletzt man damit die Menschen, die sich bemühen, moralisch anständig zu leben und z.B. die Bergpredigt als Richtschnur im Alltag umzusetzen.
Religion is not a path to God, faith and love are. Losing one's faith over a human's bid for power over another is the true crime here.
Supongo y espero que la Iglesia Ctólica Suiza haya expulsado y denunciado a las autoridades a estos sacerdotes degenerados abusadores pederastas, y estén en prisión como corresponde a cualquier delincuente. De no ser así, el Gobierno Suizo debería intervenir.
Desde luego es inaceptable que haya habido prácticas abusivas por parte del clero en Suiza, y no solo en Suiza. Por otro lado hay que remarcar que la iglesia católica ha hecho y hace mucho bien tanto para la Comunidad como para la cultura del país. Estamos ante una invasión musulmana, (que no es precisamente una religión pacífica) que mal momento sería este para abandonar la religión que ha hecho de Europa el continente más próspero de la tierra en todos los ámbitos junto con EEUU también cristiana. Estoy esperando que algún periodista ataque con su opinión sobre los abusos del islam y el peligro que supone, desgraciadamente no pasará, tenéis miedo.
Hier in Lateinamerika ist es noch viel schlimmer. Viele katholische Priester haben mehrere Frauen, viele Kinder und vor und nach der Messe missbrauchen sie noch Knaben!
Deux points m'interpellent...
Le premier concerne l'origine de cette information. Je suis d'autant plus choqué en apprenant que c'est en épluchant les archives que tout cela a été découvert. Cela veut dire qu'il y a des gens qui étaient au courant et en plus qui se sont permis de le consigner sans pour autant alerter. Ce qui est triplement grave.
Le second point concerne l'instinct humain très peu variable. Eglise ou pas, toute religions confondues, ... celui-ci n'est pas si différent de l'instinct animal. D'où la vigilance devrait être toujours de rigueur.
I am speaking pleased that finally everyone is reacting to event that we've suppressed for so long. I am a Catholic and have always had a good experience with the church. Now I see that I was just lucky.
L'église en elle-même est un fléau. La bible inventé par l'homme a été inventé à son image et son image uniquement, son besoin de pouvoir sur les autres. Les vrais croyants le sont dans leur fort intérieur et comprennent à quel point les structures politicaux religieuses sont corrompus. Aussi, quel meilleur endroit pour un pédo-criminel de se cacher? En effet, le secret de l’église autorise à commettre les pires atrocités dans le plus grand secret. Et dire que nous, suisses payent des taxes pour que nos enfants soient violés. Enfin bref, merci pour l’article mais... nothing new isn't t it? ;)
Solange das Zölibat besteht, wird es diesbezüglich keine Besserung geben und auch wenn das Zölibat aufgehoben wird, so wird es so weiter gehen mit aller Sicherheit. Diese Übergriffe werden immer da sein. Das ist meine Überzeugung.
J’ai vécu dans un village catholique ++, dans Jura toute mon enfance, il se trouve que mon père lui-même avait abusé sa belle-fille (issue du 1 er mariage de ma mère…cette «magnifique» communauté Catho, s’est montrée envers nous enfants ne comprenant rien à la situation à 12, 7 et 6 ans, terriblement jugeante et rejetante (bonjour pour l’amour de Dieu, la tolérance etc…!) nous sommes devenus les parias du village alors que nous n’avions aucune responsabilité dans les évènements… Cela nous a beaucoup affectés dans notre développement social et émotionnel, et pour ce qui était de croire à un Dieu protecteur…mon œil! Après on découvre tous les abus sexuels effectués par les «représentants» de Dieu sur terre, et là c’est le 2ème écœurement à VOMIR tripes et boyaux de tellement D’HYPOCRISIE… Alors non je n’ai aucune tolérance pour ces abuseurs, ils doivent être mis hors d’état de nuire, et que l’église catholique CESSE de déplacer les moutons noirs pour qu’ils puissent continuer à abuser leurs jeunes ouailles, comme cela s’est aussi fait pour d’autres détenteurs de l’autorité qui étaient pour le commun des mortels intouchables. Donc stop au silence complice. Pour ma part je ne me suis pas mariée à l’église, pas baptisé mes enfants, pas envoyé au catéchisme, j’ai décidé stop aux faux semblants… j’ai transmis à mes enfants mes racines chrétiennes comme une histoire culturelle.
Une partie des représentants de l'église bafoue la bonne parole que Jésus-Christ nous a fait parvenir et enseigner. Ils agissent comme les pharisiens de l'époque de la vie de Jésus-Christ. Durant toute l'histoire de la chrétienté nombre de représentants (depuis les prêtres et jusqu'à certains Papes) de l'église ont terni l'image de notre religion chrétienne pour leurs intérêts personnels tant sur le plan matériel, temporel et corporel. Mais dans tous ce chaos il y a une des événements qui ont su protéger et rassembler les vraies brebis à son berger notre Seigneur Jésus-Christ (les apparitions et guérisons à Fatima, Lourdes Cottignac et d'autre dans le monde et de plusieurs Saints qui ont donné leur vie pour Dieu tel que Saint Antoine de Padoue, Saint Benoit, Sainte Mère Thérésa, Sainte Rita etc... Si du temps de Jésus il y eu au sein de son ministère un traître en la personne du Juda combien plus de Judas il y a dans la grande famille de l'église chrétienne. Déjà ce n'est pas normal que le Vatican possède au tant de richesses alors qu'il y a tant de personnes qui sont dans la misère et qui crève de faim. Je ne peux vous recommander qu'une chose c'est de croire et faire confiance en la parole de Dieu transmis par Jésus-Christ et non dans les représentants de son Eglise et vous dire que tous ce que l'on sème que se soit en bien ou en mal on le récolte un jour au centuple. Amen
L'église catholique n'est pas tournée vers Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie. Elle est envahie par des fausses doctrines. La tradition est mise en premier. Alors que David disait: ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier.
Malheureusement ce n'est pas la seule église à abandonner l'évangile, la bonne nouvelle.
Jésus disait: chaque arbre se reconnaît à ses fruits. Alors que l'annonce de l'évangile du royaume de Dieu pousse à la repentance et à la sainteté, nous voyons des gens se disant prêtres, soi-disant au service de Dieu violer des enfants. Et, ceci, n'est que la pointe de l'iceberg des impuretés.
Au lieu de la sainteté, il y a la perversité, le péché.
C'est pour cela qu'il est dit par une voix provenant du ciel, Jésus, dans le livre de la Révélation: Apocalypse 18:4 Puis j’entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait: Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre.
Il est bon que certains quittent l'église. Malheureusement, dégoûtés par cette église pervertie, ces brebis ne savent plus où aller, en qui se confier.
Elles doivent se tourner vers le bon berger, le bon Pasteur. Il a donné sa vie pour ses brebis. Et ses brebis entendent sa voix et elles le suivent. Jésus disait: celui qui cherche trouve. Ou, Matthieu 11:28 FRDBY Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Ou, le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Un jugement est en train d'être opéré, une séparation entre le bon grain et l'ivraie. Matthieu 13:30 BDS Laissez pousser les deux ensemble jusqu’à la moisson. A ce moment-là, je dirai aux moissonneurs: «Enlevez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler: ensuite vous couperez le blé et vous le rentrerez dans mon grenier.»
Cette séparation, ce jugement, se voit à l'œil nu. Apocalypse 22:11 BDS [11] Que celui qui commet le mal continue à mal agir. Que celui qui est impur continue à s’adonner à l’impureté ; mais que celui qui est juste continue à faire ce qui est juste, et que celui qui est saint continue à se purifier.
Christ à donné sa vie pour Ôter le péché du monde (dixit Jean-Baptiste, le plus grand prophète de l'Ancien Testament). J-B disait aussi: Matthieu 3:8 BDS
Produisez plutôt pour fruits des actes qui montrent que vous avez changé. D'autres traductions: qui convienne à la repentance.
C'est pour cela que l'on reconnaît l'arbre à ses fruits. Ces prêtres pédophiles ne se sont jamais repentis. Ils n'ont pas pour Père Dieu, mais le diable. La Bible dit: 2 Pierre 2:19 BDS Ils leur promettent la liberté – alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves des passions qui les mènent à la ruine; car tout homme est esclave de ce qui a triomphé de lui.
L'église catholique et d'autres produisent des fruits pourris.
Les gens qui le désirent devraient écouter ce que Dieu a dit lors du baptême de son Fils: Matthieu 17:5 BDS
Pendant qu’il parlait ainsi, une nuée lumineuse les enveloppa, et une voix en sortit qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Ecoutez-le !
Écoutez-le! Écoutez-le car Il est la Parole faite chair. Jésus était doux et humble de cœur.
Il appelle tous ceux qui le désirent à venir à Lui. Je termine par le verset le plus connu des évangiles. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle.
C'est la bonne nouvelle.
Toutes les religions sont concernées à des degrés divers. On tape fort sur l'église catholique. L'islam, notamment en Afrique, exerce un droit de cuissage et les abus sexuel et viols sont nombreux. Tout le monde sait et pratique l'omerta.
La chrétienté, en forte perte de vitesse recule partout devant l'islam.
Et que dire du sort des chrétiens d'orient dont personne ne parle et que peu de monde défend?
Ich kann dem "Editorial" von Marc Lettau nicht ganz folgen.
Sexueller Missbrauch ist auch in der Schweiz ein Straftatbestand:
Zitat: Opfer von sexuellem Missbrauch können sowohl Kinder als auch Erwachsene werden. Von Kindsmissbrauch spricht man, falls das Opfer sich im Schutzalter befindet, also unter 16 Jahre alt ist. Gemäss Art. 187 StGB sind sexuelle Handlungen mit Personen im Schutzalter grundsätzlich unzulässig. Gerade für Kinder und Jugendliche gilt das Internet als grosser Risikofaktor, denn häufig werden Minderjährige durch Erwachsene in Chats sexuell belästigt.
Sexueller Missbrauch ist aber auch unter Erwachsenen möglich. Sexuelle Handlungen gegen den Willen einer beteiligten Person sind in jedem Falle (unabhängig vom Alter der Betroffenen) verboten.
Sexueller Missbrauch ist also nicht typisch katholisch.
Das Problem beim katholischen sexuellen Missbrauch ist nur, dass die Kath. Kirche Kraft der Schweizerischen Bundesverfassung das Recht geniesst, ihre sogenannten "inneren Angelegenheiten" selbst zu regeln. Das geschieht durch das Kirchenrecht (Kanonisches Recht) – dieses besteht parallel zum schweizerisch staatlichen Recht. Und: HIER LIEGT DER HUND BEGRABEN!!!
Wir haben also in der Schweiz ZWEIERLEI RECHT. Das Staatsrecht welche für alle Schweizerbürgerinnen und -Bürger gültig ist... und das sogenannte Kirchenrecht der Katholischen Kirche, welches die sogenannten "inneren Angelegenheiten" dieser Kirche regeln sollte....
Das Problem ist jetzt nur, dass es in der römisch-katholischen Kirche keine Gewaltenteilung gibt, zwischen der gesetzgebenden und der ausführenden Gewalt. Der Papst erlässt schlussendlich die Gesetze und ist gleichzeitig höchster Richter....! Selbst kann der Papst nicht vor Gericht gezogen werden (!!!).
Solange es in der Schweiz also möglich ist, dass ein Teil der schweizerischen Bürger einer kirchlichen Sondergerichtsbarkeit untersteht, solange wird es auch kirchlichen Missbrauch geben, weil die Kirche niemals interessiert daran ist, dass öffentlich bekannt wird, was innerhalb ihrer Organisation für menschenverachtende Taten begangen werden.
Zudem anerkennt die Römisch Katholische Kirche bis zum heutigen Tag die "ALLGEMEINE ERKLÄRUNG DER MENSCHENRECHTE" der Vereinten Nationen von 1948 (Resolution 217 A (III) vom 10. Dezember 1948) nicht an. Die Frauen sind den Männern nicht gleichgestellt!
Die einzige Lösung für dieses Problem ist, dass die Schweizerische Eidgenossenschaft ihr Verhältnis zur römisch Katholischen Kirche NEU DEFINIERT. Es darf in der Schweiz nicht mehr länger SONDERRECHT für gewisse Bürger gelten!!! Es muss der GRUNDSATZ für ALLE gelten: "Vor dem geltenden Staatsrecht/Gesetz sind ALLE MENSCHEN GLEICH!
Warum sind nicht alle Priester, die sich gegen die Landesgesetze verstossen im Gefängnis? Weil sie alle Immunität geniessen und nicht unter den Landesgesetzen stehen. Das zeigt, dass die Kirche den Staat regiert und der Staat nicht über der Kirche. Eigentlich eine Bananenrepublik. In anderen Ländern gibt es so etwas nicht. Da kann man auch am Sonntag einkaufen und Lastwagen fahren. Mit der Bibel können die Katholiken die Heiligkeit des Sonntags sowieso nicht verteidigen. Der Sonntag wird dort nicht einmal erwähnt. Man ehrt mit der Sonntagsheiligung also nur die gar nicht heilige katholische Kirche, die die Sonntagsheiligung im 4. Jahrhundert erfunden hat. Und viele getötet hat, die weiterhin den von Gott eingesetzten 7. Tag der Woche halten wollten.
Ich wohne seit 40 Jahren in Breda, mein Man ist Holländer, leider letztes Jahr gestorben. In Holland wird schon seit Jahren über die sexuellen Probleme von den Priestern und Kaplanen de katholischen Kirche in Zeitungen und am Fernsehen gesprochen. Es ist zum ersten Mal, dass ich von Situationen höre, was in der Schweiz bisher verschwiegen ist. Ich habe den ganzen Artikel gelesen, dass Kinder durch Geistliche jahrelang sexuell missbraucht sind. Ich bin froh, dass endlich offen darüber gesprochen wird.