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Les jeunes Suisses voudraient avoir le droit d’élire et de voter à 16 ans au lieu de 18. Le débat est ouvert dans de nombreux cantons, mais aussi dans la Berne fédérale. Cela suffira-t-il pour que l’idée s’impose?
Michael Pesaballe se souvient très bien du 6 mai 2007. Il pleuvait à verse sur la place de la landsgemeinde à Glaris, quand le jeune socialiste alors âgé de 20 ans est monté à la tribune pour demander l’abaissement de l’âge du droit de vote et d’élection actif à 16 ans. «Sincèrement, je ne pensais pas pouvoir rassembler une majorité», raconte-t-il. Mais l’assemblée s’est mise à débattre avec vivacité, «et tout à coup, j’ai senti le vent tourner».
La tournure est historique. Selon Michael Pesaballe, après la prise de position «vibrante» de l’ancienne conseillère d’État Marianne Dürst, la landsgemeinde a accepté de justesse le compromis proposé. Le canton de Glaris conservait le droit de vote passif, soit le droit de se faire élire à une fonction politique, à 18 ans, mais il abaissait – et c’était une première en Suisse – le droit de vote et d’élection actif à 16 ans. «Naturellement, j’espérais alors que d’autres cantons suivraient notre exemple», relate Michael Pesaballe. Mais rien de tel ne s’est produit. En 2021, Glaris reste le seul canton où l’on a le droit de voter dès 16 ans.
L’ancien initiant est convaincu que le tour de force qu’il a réussi sur le fil en 2007 est dû à un mélange entre l’esprit novateur des Glaronnais et l’émotion spontanée de la landsgemeinde. Lui-même «voterait toujours pour le droit de vote à 16 ans aujourd’hui, avec la même conviction». Récemment, le mouvement pour le climat, par exemple, a montré que les jeunes, contrairement aux préjugés largement répandus, s’intéressent et s’engagent pour des sujets politiques. Et comme les votations concernent aussi leur avenir, «ils devraient pouvoir faire entendre leur voix et apprendre ainsi à endosser des responsabilités», estime Michael Pesaballe.
Depuis deux ou trois ans, les lignes bougent autour de la question, notamment dans les cantons de Vaud, de Bâle-Ville, de Genève, du Valais, de Neuchâtel, de Zurich, de Berne, d’Uri, de Zoug et de Lucerne. L’évolution des choses au plan national est remarquable: en 2008 et en 2017, le droit de vote à 16 ans a été balayé par le Parlement. En 2020, tout a changé: à la surprise générale, le Conseil national a accepté une intervention de la conseillère nationale bâloise Verte Sibel Arslan et, quelques mois plus tard, la commission du Conseil des États chargée de l’examen préalable l’a suivi. Désormais, la voie est libre pour l’élaboration d’un amendement constitutionnel qui permettrait à près de 130 000 jeunes – notamment des jeunes Suisses de l’étranger –, de voter.
Avant d’en arriver là, le projet devrait se retrouver en votation populaire, où le droit de vote à 16 ans s’est jusqu’ici toujours heurté à des résistances. Dans le canton de Neuchâtel, le peuple a rejeté son introduction avec 60 % des voix l’an dernier.
La Suisse a adopté le scrutin féminin en 1971 après un long combat. En 1991, elle a abaissé le droit de vote de 20 à 18 ans. Les étrangers établis en Suisse ne peuvent voter que dans un petit nombre de communes et de cantons, et seul Glaris accorde le droit de vote dès 16 ans. La Suisse est toujours prête à se reposer la question de savoir qui peut participer à la démocratie. Mais elle a toujours besoin de beaucoup de temps pour ce faire.
Dans la question du droit de vote à 16 ans, il est intéressant d’observer ce que font les cantons les plus peuplés, Berne et Zurich. Le gouvernement zurichois est pour, mais le gouvernement bernois est contre. Leurs arguments sont diamétralement opposés.
Le gouvernement cantonal zurichois, favorable au projet, souligne le «déséquilibre générationnel» qui est en train de se dessiner dans la politique suisse. L’âge médian des votants s’élève actuellement à 57 ans et, d’après les calculs du think tank libéral Avenir Suisse, il passera à plus de 60 ans d’ici 2035. En d’autres termes, le poids politique des plus de 60 ans ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Il sera bientôt aussi important que celui de l’ensemble de la population de moins de 60 ans.
Pour le Conseil d’État de Zurich, ce constat parle en faveur d’un rajeunissement des votants et d’une prise en compte des futurs participants à la démocratie directe: si l’on intègre les jeunes aux décisions politiques à la sortie de l’école obligatoire, soit à un âge où l’éducation civique qu’ils ont reçue est encore fraîche dans leur tête, on augmente la probabilité de les voir prendre l’habitude de voter à long terme.
Le gouvernement cantonal bernois, opposé au projet, porte quant à lui son regard sur l’écart entre la majorité civile et politique. On ne peut apposer de signature juridiquement valable sur un contrat qu’à partir de 18 ans. Introduire le droit de vote dès 16 ans signifierait que les jeunes pourraient voter sur des référendums et des initiatives qu’ils ne pourraient pas signer. Il faudrait aussi distinguer le droit d’élection actif et passif: les jeunes pourraient élire, mais se faire élire seulement deux ans plus tard.
Cette argumentation est un «écran de fumée qui empêche un système effectivement adapté aux jeunes de voir le jour», rétorque Philippe Kramer, 20 ans, membre du groupe d’intérêt politiquement neutre «Stimmrechtsalter 16» (droit de vote à 16 ans). Il trouve que le terme de «majorité» utilisé par les opposants au projet est démodé. Pour lui, l’important est la capacité de juger, c’est-à-dire de soupeser logiquement les conséquences d’un vote. «Or elle est acquise à 16 ans», relève le jeune homme. La «réflexion à froid», autrement dit la faculté de prendre des décisions calmement, sans se précipiter ni se faire influencer par ses amis, est tout à fait développée à 16 ans, souligne-t-il en se référant à l’avis de psychologues.
Une question se pose: où les jeunes s’informeront-ils avant de déposer leur bulletin dans l’urne? Un sondage révèle que 70 % des 15 à 25 ans s’informent tout au plus une fois par semaine sur l’actualité politique. Cependant, des initiatives tentent de redresser la barre. L’organisation Easyvote s’efforce de donner des informations accessibles à tout le monde sur les votations et les élections sous la forme de clips vidéo et de brochures. Et, il y a quelques mois, un collectif de jeunes journalistes a lancé le projet en ligne «@tauch.station», qui cible les réseaux sociaux. «@tauch.station» effectue des recherches sur des thèmes politiques et les présente sur Instagram, réseau social riche en images particulièrement apprécié des jeunes. D’après le collectif, les jeunes ne se désintéressent pas de la politique. Mais «la démocratie est, à nos yeux, également synonyme d’accessibilité», déclare sa cofondatrice Alice Grosjean, 29 ans. Les sujets politiques sont trop peu traités là où sont les jeunes, c’est-à-dire sur le web, dit-elle. Ou ils y sont présentés de façon trop compliquée. C’est contre cela que se bat «@tauch.station». Pour résumer, on pourrait dire que les jeunes sont mûrs pour le droit de vote à 16 ans, mais que l’idée doit encore faire son chemin chez les adultes qui pourraient le leur accorder.
Que veulent les jeunes de 16 ans?
Quelles sont vos priorités actuellement? Quels sont vos plus grands espoirs et vos plus grandes craintes? Et que pensez-vous du droit de vote à 16 ans? La «Revue Suisse» a posé ces questions à 16 jeunes de 16 ans. Portrait d’une génération qui pense que les décisions politiques ont un impact réel sur leur avenir.
Commentaires
Commentaires :
Stimmrechtsalter 16 und das Ausländerstimmrecht sind zwei verschiedene Sachen, die man nicht vergleichen kann. Ich bin zwar für das Stimmrechtsalter 16 aber gegen das Ausländerstimmrecht. Das Stimmrechtsalter 16 sollte eigentlich nur für 16- und 17-jährige Schweizer gelten.
Mit Mitte 50 fühle ich mich politisch entscheidungsreifer als in meinen sehr wohl auch schon engagierten ganz jungen Jahren, die aber ein Stück weit auch neben dem vorhandenen Wissen von mehr intuitiver Frische getragen waren – was ich für wertvoll halte.
An mir selber beobachte ich, dass ich mich langsam schwerer tue, manche selbstverständlich wirkenden gesellschaftliche Entwicklungen noch gutzuheissen.
Die Stimmen alter Menschen mit ihrer wertvollen Lebenserfahrung/Altersweisheit möchte ich wahrhaftig nicht missen, doch sei die ketzerische Frage erlaubt, wie viele alte Menschen von "Altersunbeweglichkeit" geplagt sind und mit ihrem Abstimmungsverhalten den Generationenwechsel und die Zukunft junger Generationen zu blockieren drohen?
Ich würde es mir interessant vorstellen, Strukturen zu etablieren, die bestimmten Altersgruppen beratende Funktion mit hoher Hörbarkeit erlauben, ohne dass diese selber - schon oder noch - aktiv mit abstimmen, denke hier also sowohl an jüngere als auch an ältere Menschen.
Als letztes aktives Wahlalter für ältere Menschen würde ich spontan einmal Rentenalter Frauen + 12 Jahre, also aktuell 76 Jahre, als Diskussionsanregung zur Debatte stellen wollen. Das wird nicht jedem Individuum gerecht, doch mit einer Art Ältestenräten würden die fitten weisen Stimmen nicht verloren gehen.
Dem Text "Zuerich dafuer, Bern dagegen" entnehme ich, dass die Zürcher Kantonsregierung das Problem der Überalterung der Abstimmenden mit dem Heruntersetzen des Abstimmungsalter beheben möchte. Ja, das ist ein Weg; ich denke zwar nicht, dass dies der richtige ist, aus folgendem Grund: In einer Demokratie hat man Rechte und Pflichten/Verantwortung. Wenn man den 16-18-jährigen das Stimmrecht erteilen würde, hiesse das, dass sie die Rechte kriegen; die Pflichten/Verantwortung blieben, hingegen, bei den Eltern, da die Jungen noch nicht mündig waeren. Das ist nicht Demokratie.
Ein besserer Ansatz, aus meiner Sicht, wäre eine Analyse der Stimm/Wählerschaft der verschiedenen Altersgruppen, vor allem der 18-30-jährigen. Ich könnte mir vorstellen, dass eine Ermunterung zum Stimmen/Wählen, dieser Altergruppe bessere Resultate zeigen würde, als das Stimm/Wahlalter auf 16 Jahre herunter zu setzen.
Glarus ist ein Pilot-Projekt, dass voll weiterlaufen kann. Nach einer gewissen Zeit müssen jedoch Analysen vorlegen, die, z.B., den Prozentsatz der 16-18-jährigen Stimm/Waehlerschaft mit dem Prozentsatz der 18-20jährigen, und weiteren Altersgruppen, vergleichen wuerde. Dies obwohl, wahrscheinlich, das primäre Ziel der Glarner nicht die Herabsetzung des durchschnittlichen Stimm/Wahlalters war/ist. Es sollten jedoch alle anderen Kantone in der Lage sein, aus dem Glarner Pilot-Projekt Schlüsse ziehen zu können.
Was hier fehlt - und das ist schade - sind diesbezügliche Erfahrungswerte der Glarnerbevölkerung.
Das wäre in der Tat interessant, aber wird diese Wählergruppe im Glanerland als ‘Jungwähler’ vom vollendetem 16. Geburtstag bis unmittelbar vor dem 18. dementsprechend identifiziert?
Kann man wohl nicht feststellen. Aber ich dachte mehr an Stellungnahmen sowohl bezueglich der Erwachsenen wie der Jugendlichen in Sache aktiver Teilnahme am Politikgeschehen und deren Auswirkung.
Ob es in Glarus noch eine Abstimmung per Hand hochgeben noch gibt?
Je pense que ce n'est pas une bonne idee car les jeunes sont plus facilement influencable le plus jeune ils sont, du pain benis pour les partits politiques des extremes de recoplter des voix. Vers une direction sur en pente glissante qui pourrait faire basculer le pays dans une tourmente politique sans fin...
"Ein Fressen" für politische Extreme? Zum Teil sicher auch. Aber das "Hauptmal" jener Extreme sind wohl nach wie vor die Unzufriedenen, Enttäuschten jeder Altersstufe, denke ich.
Absolutely it should be lowered. At the very least, at the local and regional level. There is no reason why it can't be implemented, while keeping other things a little bit older, for example, you can do federal participation and running for office, when you are also required for military or civil service. All of these things should be reassessed with a view towards the future.
Zum allgemein besseren Verständnis der politischen Reife empfehle ich allen Interessierten zwei Kabarettlieder von GEORG KREISLER - "was fuer ein Ticker ist der Politiker" und "der Politiker".
Was I ready to vote when I was 18, I don't know. Would I have voted at 16 if allowed to, well yes. Would I vote the same that I am now 4 time older likely not. So what could be the objections against voting at sixteen?. The biggest problems I encountered in voting at 18 was the lack of information. Now days information is at hand more so and there is no reason to say that a sixteen year old person can not make a rational decision. Is it possible that we are not comfortable by reducing the voting right to sixteen as it will rock the boat to much? I would support lowering the voting age to sixteen any time.
Les Pros & Cons des uns et des autres sont tout à fait légitimes.
Il est tout à fait vrai que souvent nous votons (nous les vétérans) des sujets auxquels nous risquons de ne pas y être présents (question d'âge), donc nous ne risquons pas d'en supporter les conséquences ni d'en profiter des fruits. Laissons ceux qui y seront assumer avec nous leur avenir à eux.
Par contre, bien qu'ils prétendent être suffisamment matures pour prendre certaines décisions, je n'en suis pas totalement convaincu. Ceux qui le sont font plutôt l'exception.
Aussi, les faire participer pourrait accroitre leur maturité. L'inverse pourrait aussi les désintéresser et les pousser à aller voir ailleurs, là ou la maturité ne serait pas une condition d'éligibilité.
Comme compris on pourrait instaurer une catégorisation des sujets soumis au vote. Certaines leurs seraient accessibles par contre d'autres nom.
A titre d'exemple : Les sujets impactant le moyen et long terme (écologie ... ), pourquoi pas !!! Les sujets plutôt à court terme ou à caractère spirituel, pourraient leur être interdits (euthanasie, ...).
Bien que j'avoue aussi par ailleurs que cette catégorisation risque de ne pas être aussi évidente à faire. Ce n'est qu'une question d'étape (step by step).
Avançons !!!
Votre commentaire contient beaucoup d’idées intéressantes. C’est vrai que les vieux, moi poussant 78, auront un temps plutôt limité de vivre avec les résultats de leurs choix politiques. (Je dois confesser ici que je ne participe pas activement dans la politique suisse: Vivant au Canada depuis plus de cinquante années et ne pensant pas à retourner en Suisse, je ne le crois pas juste de prendre part dans des décisions dont les résultats ne me touchent pas).
Comme vous écrivez, on pourrait limiter les jeunes de 16 ans jusqu’à la maturité de 18 ans par la Loi à participer seulement dans des affaires spéciaux, mais cela pose le problème, comme vous avez déja constaté, de faire une choix de sujets, et ça est en essence une choix politique.
En tout cas, ce que vous proposez aurait besoin d’identifier ce groupe particulier de votant, ce qui pourrait être accompli par régistration spéciale. Cela ouvrait aussi la possibilité de laisser ce groupe de jeunes voter sur quiqonque sujet, mais d’établir en même temps des barrières pour limiter un peu l’enthousiasme de jeunesse, (pensant à moi à cet age - quel folies!) si c’est la vote des 16-17 qui pourrait décider seule quelque chose très importante comme par example l’adhésion de la Suisse à l’éspace économique européenne à 1992.
Peut être on pourrait limiter une situation comme cela par l’intervention d’un avis secondaire venant d’une institutions comme le Conseil des État. Cet ‘avis secondaire servirait aussi de reconnaître l’age des votants comme ‘pas adulte’ par le Code Civil Suisse. Naturellement, ce ne serait pas possible au niveau cantonale et municipale, et en outre, il aussi contient d’autres questions importantes - de nature constitutionelle, mais si on désire engager les jeunes de 16 ans dans la politique, il faut que les adultes, pariculièrement les politiciens qui le proposent, commencent á penser sérieusement sur ce sujet.
By definition, a person under 18 is a child. Children should not be allowed to vote.
Zunächst einmal ein sehr gutes Thema.Mit 16 zu wählen ist eine gute Idee.Es wird vor-und Nachteile geben.Natürlich ist es nützlich, es von der positiven Seiten zu sehen.Am wichtigsten ist vor allem die Entwicklung eines Gefühls der Eigenverantwortung für das Land. Wir müssen den jungen Leuten zeigen, dass wir Ihnen vertrauen.
Vote à 16 ans, oui pour tenir compte des aspirations des plus jeunes. On compte sur eux pour améliorer nos bêtises. Ceux qui sont contre cherchent à conserver leur avantages égoïstement. Il serait aussi intéressant de parler plus à l' école du commerce et des entreprises, des structures politiques, la conduite comptable d' un ménage etc.
Würden Sie rückblickend in eigener Sache das Gleiche sagen? Würden Sie sagen, dass Sie zu jenen Altersjahren zu dumm waren um wahrzunehmen, was sich in reifen Politikgremien an Dummheit abspielt? Und haben Sie sich damals keine Fragen gestellt bezüglich warum so und nicht anders? Nichts von alledem in Frage gestellt, hinterfragt? Oder haben Sie dies alles im Laufe der politischen Überreife einfach vergessen?
Persönlich finde ich Abstimmungsalter 16 zu früh. Die Urteilsfähigkeit, insbesondere bei komplexeren Abstimmungen, ist noch nicht voll ausgereift (gelegentlich nicht mal mit 18), um Auswirkungen und Konsequenzen aufgrund z.B. eines "Ja" oder "Nein" vollends beurteilen zu können. Oftmals wird auf kurze Sicht hin abgestimmt und längerfristige Aspekte werden vielfach ausgeblendet aus dem einfachen Grund der fehlenden (Lebens-) erfahrung.
Peu importe à quel point les adolescents sont intelligents ou à quel point ils ont obtenu des résultats au SAT ou à l'ACT. Le bon jugement n'est pas quelque chose dans lequel ils peuvent exceller, du moins pas encore. La partie rationnelle du cerveau d'un adolescent n'est pas complètement développée et ne le sera pas avant l'âge de 25 ans environ. En fait, des recherches récentes ont montré que les cerveaux des adultes et des adolescents fonctionnent différemment. Les adultes pensent avec le cortex préfrontal, la partie rationnelle du cerveau. C'est la partie du cerveau qui réagit aux situations avec un bon jugement et une conscience des conséquences à long terme. Les adolescents traitent l'information avec l'amygdale. C'est la partie émotionnelle. Dans le cerveau des adolescents, les connexions entre la partie émotionnelle du cerveau et le centre de prise de décision se développent toujours – et pas toujours au même rythme. C'est pourquoi, lorsque les adolescents ont un apport émotionnel écrasant, ils ne peuvent pas expliquer plus tard ce qu'ils pensaient. Ils ne pensaient pas autant qu'ils ressentaient."
La population suisse vieillit peut-être, mais les enfants ne sont pas censés prendre des décisions importantes ayant un impact sur l'ensemble du pays ; ils ne sont même pas considérés comme légalement capables de prendre des décisions importantes pour eux-mêmes. Il est fallacieux de considérer comme un « écran de fumée » que l'âge de la majorité à 18 ans n'a rien à voir avec le vote parce que cet âge est en fait choisi presque universellement - parce que c'est l'âge où les humains peuvent commencer à juger les conséquences à long terme d'un décision - dans tous les pays occidentaux sauf le Royaume-Uni apparemment (https://en.wikipedia.org/wiki/Age_of_majority). Le problème n'est pas qu'ils soient incapables de prendre de bonnes décisions à court terme.
Les adolescents peuvent avoir beaucoup d'énergie et d'enthousiasme mais ils sont aussi souvent des idéalistes dont la crédulité n'a pas été diminuée par l'expérience de la vie réelle et sont donc facilement charmés par les utopies telles que le communisme et les arguments trop émotionnels. Selon le lien de l'Université de Rochester ci-dessus, c'est encore le cas jusqu'à l'âge de 25 ans ; 18 est probablement un bon compromis.
L'argument selon lequel la population suisse est trop âgée n'a pas de sens. Premièrement, la démographie est liée aux choix politiques passés et la répartition par âge aurait pu être modifiée s'il y avait eu une volonté de le faire. Deuxièmement, la démocratie suisse est définie comme le choix majoritaire et n'accorde pas de poids différent aux tranches d'âge. À moins que vous ne voyiez un problème avec le fait que les citoyens suisses âgés - qui ont payé des impôts toute leur vie et poussé ou maintenu la Suisse au niveau où elle est encore aujourd'hui - exercent leur droit de vote et prennent les décisions qu'ils jugent appropriées pour leur pays, alors je ne vois aucun problème.
Je suis presque sûr qu'il existe d'autres moyens de susciter l'intérêt des jeunes envers le vote. À mon avis, cette proposition ressemble plus à une astuce politique pour essayer d'augmenter les votes à gauche qu'à un geste de bonne foi pour rendre le pays meilleur pour les générations futures.
Feriez-vous confiance aux jeunes de 16 ans, que vous et vos amis de 16 ans du passé étiez, pour concevoir et construire le pays dans lequel vous vivez, où vos enfants vivent/(vivront) et où vos petits-enfants vivent/(vivront) ? Il y a une raison pour laquelle les parents ont 2 ans de plus jusqu'à 18 ans (et de facto encore plus comme les enfants ont tendance à rester plus longtemps avec leurs parents de nos jours) pour être responsables de leurs enfants et les guider ou les aider dans leur entrée dans l'âge adulte. Si vous ne pensez pas que vos enfants de 16-17 ans devraient être légalement traités comme des adultes pour tout le reste, cela n'a aucun sens qu'ils soient autorisés à voter sur des décisions ayant un impact sur la vie de l'ensemble de la population présente et future.
Ihr Geschriebenes hätte seine Richtigkeit, wenn die Rede nicht von Politik wäre. Die politische Meinungsmache gehört in die Sparte der Reklame und nicht in die der analytischen Wissenschaft. Fakt ist, dass erfolgreiche Propagandisten davon ausgehen, dass ihre Zielmedien (in unserem Falle die 18- bis 120-Jährige) zur Mehrheit dümmlich bis dumm sind. So, wo ist da der Unterschied zur Gruppe der 16- und 17-Jährigen? Verlangen Sie, dass die Politteilnahme dieser Gruppe die Intelligenz jene ihrer Lehrer übersteigt um als gleichwertig anerkannt zu werden?
Tout à fait d’accord avec cette opinion. Très bien dit et très juste. Trop influencés à cet âge par les réseaux sociaux. On croit tout savoir à cet âge et pouvoir faire mieux que nos parents.
Nach meiner Erfahrung als 78 Jähriger sehe ich das etwas anders: die sozialen Netzwerke kennen keine Altersgrenze bezüglich ihrer Bemühung, uns mit Schwachsinn zu aktivieren, und solche Schwachsinnaktivierte sind bei weitem kein Privileg der Jugendlichen - Alter schützt, nach wie vor, vor Blödheit nicht. Niemand so wie wir "Reifen" behandeln Visionen lediglich als kommerziellen Faktor und gerada das, meine ich, können gerade ungebundene Jugendliche zum besseren für uns alle aendern.
Interessanter Gedanke! Ein Abwägen von Kriterien im Bereiche menschlich-gesellschaftlicher Verantwortungsfähigkeit. Intelligenz? Wünschenswert, ist aber weltweit kein Kriterium in der aktiven Politik, hat ebenso wenig wie Blödheit keine Altersgrenze - weder nach oben noch nach unten. Ergo: Intelligenz ist kein Ablehnungsfaktor.
Was ist mit der geistigen Entwicklung? Ist individuell und beginnt in der Kinderstube. Gibt es ein bestimmtes Alter, in dem jene zum Abschluss kommt? Nein, gibt es nicht - bei vielen reifen Politikern ist die Frage berechtigt ob eine Solche überhaupt stattgefunden hat. Ergo ist dieses Kriterium auch kein Ablehnungsgrund.
Informatives Wissen? Jede normative 16 jährige Person von heut holt sich mit einem Knopfdruck mehr Information als ich zu meiner Studienzeit in einem Jahr in der Bibliothek einsammelte. Ergo auch kein Ablehnungsgrund.
Logisches analytisches Denkvermögen? Gehört in die Gruppe der individuellen Intelligenz die so wohl unter Jung und Alt grosse Mangelware ist. Also auch kein Ablehnungsgrund.
Beeinflussungsfaktor? Alle Alterstufen sind in Mehrheit anfällig für "Schönreden", für Reklame, Pseudointellekt und und Quasilogik. Also auch kein Grund zur Ablehnung.
Entscheidungsreife? Ja was meinet Ihr warum all die reifen Politiker "Berater" um sich scharen? Ergo auch kein Ablehnungsgrund.
Charakterzeugnis? In dieser Angelegenheit kommt das schlechte Beispiel ganz sicher von den Alten und nicht von den Jungen. Auch kein Grund zur Ablehnung.
Also sprach Zarathustra: WAS nun?
Sie nennen viele Gründe zur Nicht-Ablehnung, aber daraus leitet sich nicht automatisch Zustimmung ab. Können Sie auch positive Gründe für die Senkung des Stimmalters anführen?
Zwei einfache Gründe: Der eine, dass ich mir sicher bin, dass die geistige Durchschnitssqualität der heute 16- und 17-Jährigen nicht unter der Durchschnittsqualität von den 18- bis 120-Jährigen liegt. Der zweite Grund sehe ich in dem Umstand, dass die 16- und 17-Jährigen von den sog. Wahlreifen in ihrem Businessdenken zum einen vollauf einkalkuliert werden, zum andern aber kein Mitspracherecht haben und das ist meines Erachtens absurd.
Weitere Schlüsse aus der Perspektive des Negativen, und wie hat es sich mit ‘geistiger Durchschnittswualität’? Was soll das schon heissen, und warum führen Sie nicht auch Lebenserfahrung ins Feld? Das alte Sprichwort ‘Alter schützt vor Torheit nicht’ ist zwar zeitlos, aber das bezieht sich auf die Ausnahme, nicht auf den ‘Durchschnitt’. Erfahrungen sammeln ist ein Prozess, und da sind Sechzehnjährige, die meisten von ihnen noch in einer komfortablen Abhängigkeit ihrer Eltern, trotz Online Informationsflut von Alters wegen im Nachteil. Ändert sich das schlagartig beim 18. Geburtstag? Wohl kaum, aber weshalb eine Fragwürdigkeit noch verschlimmern? Erinnern Sie sich daran, als ‘Vollmündigkeit’ noch bei 20 Jahren lag?
Der Gesetzgeber hatte sich einst entschieden, die Überschreitung des 18. Geburtstag als jene der Handlungsfähigkeit in allen Beteichen zu erkennen. Das ist zumindest konsequent, bringt mich aber ebenso konsequent zu ihrem Argument, was sie absurd finden: ‘Dass 16 und 17 Jährige von Wahlreifen vollauf in deren Businessdenken einbezogen werden, aber kein Mitspracherecht hätten’. - Votieren Sie etwa dafür, dass das schweizerische Zivilgesetzbuch geändert werde und 16jährige auch die volle Handlungs- und Geschäftsfähigkeit erlangen? Dass noch Jüngere auch ein Mitspracherecht bekommen, weil ebenso im Businessdenken’ und in Reklame verankert?
Absurd ist, dass mit ‘Stimmalter 16’ Sechzehnjährige Gesetzgeber wählen, über Gesetze und Vorlagen abstimmen können, aber auf der andern Seite im Sinne des Gesetzes und damit der Gerichte bis zum 18. Altersjahr nicht als handlungsfähig, und grossenteils auch nicht als voll urteilsfähig, anerkannt werden. Zwei Beispiele: Abstimmen mit 16 - ja, Rechtsgültigen Vertrag bei 16 unterzeichnen - nein! Abgeordnete bei 16 wählen - ja, heiraten im Alter von 16 - nein! Diese aus der Senkung des Stimmalters herausfolgende inconsequenz ist das Absurde.
Ich finde, mit 16 Jahren sind die wenigsten fähig, in der Politik mitzureden. Täglich sehe ich die Jugendlichen beim feiern , politisch wenig interessiert, wenn man sie fragt. Wichtig ist, man weiss, wo man sich tätowieren und piercen kann, da wird Geld hinausgeschmissen. es soll bei 18 Jahren bleiben, meine Meinung.
Sind 16-Jährige wirklich unfähig, in der Politik mitzureden? Die demokratische Politik ist im Grunde genommen doch eine reine Interessenpolitik. Sind die Interessen der 16-Jährigen heute vielleicht weniger relevant als die der Älteren? Nicht genug qualitative? Ein Blick auf den Globus genügt mir, eher das Gegenteil zu glauben und mir die Frage zu stellen, ob es nicht sinnvoll wäre, das Wahlrecht nach oben hin zu begrenzen.
I do not believe that in today's time the 16 year youth, is any more ready to vote , than 50 years ago. They have no live or work experiences, beside their I-phone or Laptop.
Stimmrechtsalter 16 ist unverantwortlich. 16-Jährige sind nicht reif genug und absolut beeinflussbar, sodass niemals eine gerechte Entscheidung, Stimmabgabe getroffen werden kann. Es braucht eine gewisse Lebenserfahrung um wichtige Entscheidungen zu Treffen. Demokratie heisst auch in einer Abstimmung nicht nur für sich selbst zu schauen, sondern auch für die Allgemeinheit etwas zu bewegen.
Also sind nach Ihrer Vorstellung politisch Wahlreife jene welche die bei der Stimmabgabe bereit sind ihr persoenliches Interesse zum Wohle der Allgemeinheit zurückzustellen. Also wenn DAS das entscheidende Kriterium zum Wahlrechterhalt wär, hätten wir wohl eine Wählerbeteiligung von etwa 25% bei der 16- bis 17-Unreife-Gruppe, eine 0,1 % Beteiligung bei der 18- bis 120-Reife-Gruppe und eine 0,0001% Beteiligung der Politiker-Gruppe.
16-Jährige sind sehr einfach zu beinflussen und ändern Ihre Meinung sehr oft. Ideale ändern sich mit der Zeit sehr oft. Speziell wenn Jugendliche für ein par Jahre gearbeited haben. Es ist wichtig, dass man den Jugenlichen kritisches Denken lehrt und sie nicht einfach alles glauben, was im Moment Trend ist. Alles hat ein Plus und ein Minus.
Also verstehe ich Sie dahin gehend, dass man von 18 bis 120 nicht mehr leicht zu beeinflussen ist; richtig? Ich war immer der Ansicht, dass Beeinflussung - woher auch immer - integraler Bestandteil zur Meinungsbildung ist, so zu sagen Teil dessen was unser Denken Erfahrung nennt. Ob sog."gut" oder "schlecht" ändert nicht den Umstand als solcher. Traurig wird es, wenn ein Mensch nicht mehr beeinflussbar ist, weil dann nämlich die Rede von einem abgeschotteten Engstirnigen ist wie z.B. ein Fanatiker. Dass Gehirnwäsche - für die es übrigens keine Altetsgrenze gibt - auch eine Beeinflussung ist heisst noch lange nicht, dass Beinflussung Hirnwäsche ist, sondern eben auch eine positive Offenheit und Kritik fördern kann.
Dass Beeinflussung nicht mit Gehirnwäsche gleichzusetzen ist, geht schon aus den Worten selbst hervor, aber ‘Beeinflussung Teil dessen was unser Denken Erfahrung nennt’? Doch wohl nur wenn Beeinflussung als durch etwas Erlebtes verstanden wird und nicht so wie Sie es hier und in anderen Ihrer Antworten verstehen: Beinflussung durch Propaganda.
Ehrlich, ich kann dem Inhalt Ihres Gesagten nicht folgen. Kann es sein, dass Sie Begriffsinhalte missverstanden haben? Also: ALLES was in unseren geistigen und körperlichen Wahrnehmungskreis tritt ist individuelle Beeinflussung und führt im Endeffekt zu dem was wir individuelle Erfahrung nennen. Ist diese Sache nun geklärt?
So wie Sie verstehe ich den Begriff auch, wenn in grossem Rahmen, d.h. als Sammelbegriff betrachtet, aber in dieser Diskussion geht es um die spezifische Natur der Beeinflussung.
Sie werden mit mir wohl einig sein, dass Beeinflussung durch das Erleben und Wahrnehmen von all dem, was das Leben beinhaltet, Erfolge, Niederlagen, Familie, Freunde, Krankheit, Freude, Leid, Erlebnis von Kriegswirren oder die Regimentation einer Diktatur, oder wie wir Auslandschweizer, deren Erfahrungen durch das Leben in einem andern Land beinflusst, anderer Natur ist, als Beeinflussung durch kommerzielle Reklame, politische Propaganda oder Facebook-Gruppen.
Das Erstere ist Wahrnehmung durch Erleben, ob körperlich oder geistig, das zweite geziehlte geistige Beeinflussung, deren Erfolg vielfach in direktem Verhältnis zur Unerfahrenheit der Zielgruppe steht. Wo würden Sie hier die Sechzehnjährigen, die meisten davon noch im warmen Elternhaus behütet, ansiedeln?
Die zur Erfahrung führenden Ereignisse - ob körperlich oder geistig - sind Intensivwerte, nicht zeit- und nicht altersgebundene. Entsprechend gibt es Personen, deren lebenslange Erfahrung die Langeweile ist und andere, die schon mit 16 reichhaltig Erfahrene sind. Schicksal.
Nach meiner Erfahrung werden wir zwei wohl keinen gemeinsamen Nenner finden. Auch Schicksal.