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En décembre dernier, le Parlement a voté une mise en œuvre souple de l’initiative contre l’immigration de masse. Mais le problème est loin d’être réglé.
Jamais le Parlement suisse n’avait vu tel spectacle: le groupe de l’UDC brandissant des affiches de protestation où l’on pouvait lire les slogans «L’immigration de masse continue!» ou «Violation de la Constitution!» Tout cela s’est passé le 16 décembre dernier lors du vote final de la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse, vote dont l’UDC est sortie perdante. L’initiative populaire de l’UDC avait été acceptée le 9 février 2014 avec 50,3 % de voix favorables. Mais c’est un véritable drame politique qui s’est déroulé entre ces deux dates – drame qui, loin de prendre fin à l’issue de la procédure parlementaire, a débouché sur un débat encore bien plus enflammé sur la politique européenne de la Suisse.
Ce débat continuera d’occuper la Suisse dans un proche avenir. Car depuis le «oui» à l’initiative, l’article 121a de la Constitution stipule que la Suisse doit réguler l’immigration avec des plafonds et des contingents. Le nouveau système d’admission aurait dû être introduit en l’espace de trois ans, soit d’ici au 9 février de cette année, en respectant les intérêts macroéconomiques et en donnant la priorité aux citoyens suisses. Les traités internationaux contraires à la nouvelle réglementation devaient «être renégociés et adaptés dans un délai de trois ans à compter de l’acceptation dudit article par le peuple et les cantons».
Retour en arrière: en juin 2014, peu après l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse (ICIM), le Conseil fédéral présente un concept de mise en place stricte avec des plafonds et des contingents et le met en procédure de consultation. En juillet de la même année, le gouvernement dépose une demande de révision de l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) auprès de l’UE. La réponse de Bruxelles ne se fait pas attendre. Catherine Ashton, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères, informe la Suisse sur-le-champ que la demande de révision est rejetée. En février 2015, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker conviennent de «consultations», mais pour l’UE, il n’est pas question de véritables négociations. En dépit du refus de l’UE, le Conseil fédéral vote en février 2015 le mandat de négociation avec Bruxelles et envoie un projet de loi de mise en œuvre de l’ICIM en procédure de consultation. La fixation de plafonds et contingents pour les citoyens de l’UE n’est plus envisagée si la révision de l’ALCP n’est pas possible.
En octobre 2015, un élément nouveau vient relancer ce pénible va-et-vient. Un comité indépendant dépose une initiative populaire baptisée «Sortons de l’impasse» (RASA). Son contenu est simple, mais radical: l’article 121a doit être supprimé de la Constitution.
En mars 2016, le Conseil fédéral annonce la mise en œuvre de l’article de la Constitution sur l’ICIM. Le gouvernement accorde la priorité à une clause de sauvegarde à laquelle il peut recourir au besoin, même sans l’accord de l’UE: si l’immigration excédait un certain seuil, le Conseil fédéral devrait fixer des plafonds annuels.
Dans sa session automnale 2016, le Parlement prend les choses en main. Une nouvelle notion fait son apparition: «Préférence nationale light». Après une longue lutte, les Chambres fédérales votent finalement en décembre une loi de mise en œuvre qui prévoit une sorte de préférence chômeurs: dans les régions et les professions où le nombre de chômeurs est supérieur à la moyenne, les entreprises doivent déclarer les postes vacants au service régional de placement et recevoir des candidats appropriés à des entretiens. Objectif de l’exercice: les postes étant pourvus par des personnes inscrites comme chômeuses en Suisse, on espère un recul du nombre d’immigrants.
Après maintes tergiversations, lors dudit vote final du 16 décembre 2016, on entend des propos très durs au Parlement. Le chef du groupe de l’UDC Adrian Amstutz déclare: «En violant la Constitution comme on le fait aujourd’hui, on bafoue la démocratie.» C’est une journée noire pour le pays. «Cette manœuvre proche de la trahison de la majorité parlementaire, lancée par le PS, mais conduite par le parti libéral et dont le groupe PDC, en s’abstenant hypocritement, a soutenu la victoire, constitue le summum du mépris de la démocratie.»
En effet, ce sont les libéraux, notamment le membre du Conseil national Kurt Fluri et l’ancien président du Parti libéral et actuel membre du Conseil des États Philipp Müller qui ont pris les devants et façonné l’actuelle législation sur la mise en œuvre de l’ICIM. Le PS n’a pas eu beaucoup à faire puisque ses intérêts majeurs coïncidaient avec ceux du Parti libéral: le maintien de la voie bilatérale, qui n’est possible que si l’on ne touche pas à l’ALCP avec l’UE. Outre Adrian Amstutz, Ignazio Cassis, chef du groupe du Parti libéral, emploie lui aussi des mots durs lors de la confrontation au Parlement: il accuse l’UDC de «trahison du peuple», car le parti aurait fait croire au peuple avant le vote de l’ICIM qu’il suffirait de renégocier l’ALCP avec l’UE pour régler le problème.
La loi d’exécution n’est pas une mise en œuvre à la lettre de l’ICIM, ni une heure de gloire pour la démocratie directe. Pourtant, la solution actuelle n’est pas antidémocratique, contrairement à ce qu’affirme l’UDC. Le peuple a dit cinq fois «oui» aux traités bilatéraux et une fois à la gestion indépendante de l’immigration. «Nous avons essayé de concilier les différentes votations populaires et de tirer le maximum possible dans le cadre des traités bilatéraux», déclare le président du PS, Christian Levrat dans une interview au journal «Bund». Les responsables de l’UE ont ainsi déclaré peu avant Noël 2016 qu’il serait désormais possible de maintenir les traités avec la Suisse.
Une difficulté toutefois: l’initiative contient des imprécisions. Ainsi, le nouvel article de la Constitution exige certes des négociations avec l’UE, mais il n’est écrit nulle part ce qui advient si celles-ci échouent ou n’ont pas lieu du tout. On le sait, pour négocier, il faut que les deux parties soient prêtes. Dès le départ, le chef du groupe de l’UDC Adrian Amstutz a trouvé que tenir compte de la position de l’UE dans la mise en œuvre était une erreur. Dans une note d’information spéciale de l’UDC distribuée à tous les ménages suisses en mars 2015, il écrit qu’en procédant ainsi, le Conseil fédéral accordait «pratiquement un droit de veto» à l’UE. Il soumet ainsi la mise en œuvre du mandat populaire à la décision de Bruxelles d’accepter ou non l’indispensable ajustement de l’ALCP. L’UDC réclame «une mise en œuvre systématique du mandat populaire, même si celle-ci doit impliquer la résiliation de l’ALCP».
Avant le vote, les propos de l’UDC étaient encore bien différents: en votant «oui» à l’initiative, «nous chargeons le Conseil fédéral de renégocier la libre circulation des personnes avec l’UE» et «l’ALCP ne doit donc pas être résilié». De plus: «L’initiative ne vise ni un arrêt général de l’immigration, ni la résiliation du traité bilatéral avec l’UE.» C’est ce que l’on pouvait lire sur le site officiel de l’initiative. Néanmoins, jamais aucune proposition de compromis n’a été émise de la part de l’UDC durant la phase de mise en œuvre. Or, rien ne se fait sans compromis, comme le diagnostique le groupe de réflexion sur la politique étrangère «foraus»: «La mise en œuvre systématique de l’ICIM n’est pas réalisable, seuls différents compromis sont possibles. Il faut une décision politique pour fixer l’objectif à privilégier: la prospérité économique ou une migration gérée de manière indépendante.»
Christoph Blocher a lui brouillé les cartes en représentant des positions sur lesquelles le parti est revenu peu après, comme l’a documenté le journal «Sonntagszeitung» en décembre 2016. Selon le procès-verbal d’une réunion de représentants de l’économie et de partis bourgeois, le stratège en chef de l’UDC était prêt à renoncer à fixer des quotas et expliquait même qu’on pouvait s’accorder sur la préférence nationale.
L’UDC s’est montrée incohérente même après la bataille: elle a renoncé à un référendum, alors que le parti qualifiait la loi d’exécution de «violation de la Constitution» et de «trahison nationale». Le chef du parti, Albert Rösti, argumente qu’un référendum «n’aurait fait que cimenter la situation actuelle». Malgré tout, rien n’est encore réglé. Car une série de décisions de politique européenne fondamentales pointe à l’horizon. Nenad Stojanovic, ironiquement membre du PS et non pas de l’UDC, a recours au référendum contre la loi sur la mise en œuvre de l’ICIM. Il soutient la très contestée loi d’application, mais souhaite lui conférer une plus grande légitimité par voie de référendum. Pour la première fois dans l’histoire de la Suisse, ce ne sont pas les adversaires, mais les partisans d’une loi qui ont recours au référendum. D’autres personnes et groupuscules qui soit soutiennent la loi avec véhémence, soit la rejettent avec véhémence le suivent. Si les signatures nécessaires sont réunies et que la loi est acceptée, cela montrerait clairement que le peuple souhaite conserver la libre circulation des personnes. C’est exactement ce que redoute l’UDC, qui préfère ne pas participer au référendum. En cas de victoire du «non» en revanche, il n’y aurait pas de loi d’application. Les traités bilatéraux seraient directement menacés, car le Parlement serait contraint d’adopter une loi plus stricte qui ne serait guère compatible avec l’ALCP.
De toute façon, le traité est dans la ligne de mire de l’UDC. Le parti a décidé en janvier de préparer une initiative populaire contre le traité jusqu’au milieu de l’année. Il ne s’agit pas seulement d’une résiliation, mais d’une interdiction de principe de la libre circulation des personnes conforme à la Constitution. Au départ, l’«action pour une Suisse indépendante et neutre» (ASIN) avait une longueur d’avance: dès décembre dernier, elle expliquait vouloir lancer bientôt une initiative de résiliation. Le directeur de l’ASIN, Werner Gartenmann, déclarait à la «Revue Suisse» que l’on coordonnerait désormais les démarches avec l’UDC: «Nous voulions mettre la pression en décembre, pour avancer.» Si cette initiative a lieu, le peuple peut prendre une décision de principe claire en matière de politique européenne: soit une gestion indépendante de l’immigration et une éventuelle rupture avec l’UE, soit un maintien des relations bilatérales avec Bruxelles dans leur étendue actuelle.
Une décision de principe serait également possible avec l’initiative RASA, qui supprimerait l’article sur l’immigration de masse de la Constitution. Cependant, les chances accordées à cette initiative sont faibles. Le rejet augmenterait également la pression sur une mise en œuvre à la lettre de l’ICIM. C’est pourquoi le Conseil fédéral a envoyé en consultation deux variantes de contre-proposition directe. L’une prévoit de mettre en œuvre l’ICIM en harmonie avec les «traités internationaux», l’autre de conserver le texte de l’initiative de l’UDC dans son intégralité, mais de supprimer le délai d’application de trois ans dans les dispositions transitoires. Ainsi, la gestion de l’immigration deviendrait la mission permanente du Conseil fédéral: il devrait frapper à nouveau occasionnellement à la porte de Bruxelles pour chercher une solution. Mais il pourrait attendre le moment opportun.
Peut-être des possibilités de renégocier la libre circulation des personnes se présenteront-elles sans qu’il soit nécessaire de remettre en question les relations avec l’UE. La libre circulation des personnes est contestée dans plusieurs pays de l’UE. Elle est l’une des raisons du Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Jusqu’à ce que la question de l’immigration soit définitivement réglée, la Suisse peut s’attendre à d’autres tempêtes en matière de politique européenne. Et, d’ici là, l’immigration de masse continuera «sans retenue», comme le prédit le site de l’UDC. Cependant: l’immigration recule depuis trois ans. En 2016, on a enregistré le plus faible taux d’immigration depuis l’introduction de la libre circulation des personnes en 2007. Et le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre immigrants et émigrants dans la population étrangère permanente, diminue depuis 2013. À l’époque, l’immigration nette s’élevait à plus de 81 000 personnes. En 2014, elle s’élevait à 79 000 et en 2015 à 71 500 personnes. Selon les plus récentes statistiques du secrétariat d’État aux migrations, le solde migratoire en 2016 est inférieur de 15 % à celui de 2015 et ne compte plus que 60 262 personnes.
La Suisse attire la main-d’œuvre étrangère depuis longtemps. De grandes vagues d’immigration eurent lieu déjà avant la Première Guerre mondiale. Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que l’immigration prit véritablement son essor: les politiques réagirent en utilisant différents instruments pour canaliser l’immigration croissante. Le premier fut le principe de rotation: les autorisations de séjour n’étaient accordées que pour une courte période. Ensuite, les travailleurs immigrés devaient rentrer chez eux. De nombreux employeurs critiquèrent ce système, car ils devaient toujours faire venir de nouveaux travailleurs et les former. À partir de 1963, le Conseil fédéral essaya le plafonnement simple. Les entreprises ne pouvaient embaucher de travailleurs étrangers que si elles n’augmentaient pas massivement leurs effectifs. Cette mesure ne fut pas très efficace, l’immigration continua d’augmenter. Parallèlement, les mouvements racistes connurent une forte progression.
Le gouvernement introduisit alors le plafonnement double: chaque entreprise devait augmenter le personnel étranger de 5 %, tout en maintenant stables les effectifs de l’entreprise. Ces mesures furent efficaces, mais l’immigration recommença à augmenter avec le regroupement familial. En 1970, des quotas furent introduits. Ils permirent certes de freiner l’immigration, mais en même temps, un nombre bien plus élevé de saisonniers entrèrent dans le pays. 1991 vit arriver le modèle des trois cercles, qui ne fut jamais vraiment réalisé: libre circulation des personnes avec les États de l’UE (premier cercle), recrutement de main-d’œuvre hautement qualifiée en provenance d’autres États occidentaux comme les États-Unis et le Canada (deuxième cercle) et si possible aucune immigration en provenance du reste du monde (troisième cercle). En 2002, la libre circulation des personnes avec l’UE fut progressivement mise en place.
Malgré tous les efforts politiques pour gérer l’immigration, on constate jusqu’à aujourd’hui une constante inquiétante: les mouvements migratoires n’ont pas respecté les lois sur l’immigration, ils ont en fait reflété la situation économique en Suisse – et dans les pays d’origine.
(JM)
Commentaires
Commentaires :
Es wird Zeit die Augen zu öffnen und über den Tellerrand zu blicken. Jahrhundertelange Ausbeutung von sogenannten Entwicklungsländern hat die heutige Situation geschaffen. Wenn wir Massenzuwanderung verhindern wollen, gilt es dies wieder richtig zu stellen. Es geht hier nicht um Islamisierung sondern um Armut und Reichtum und die Verteilung davon.
Es geht darum, dass wir nicht bereit sind für unsere Kleidung mehr zu bezahlen, für den Kaffee, für unsere elektronischen Geräte, ja eigentlich für alles da die meisten Dinge in Billiglohnländern hergestellt werden. Es geht darum, dass wir von dieser Ungleichen Verteilung profitieren und nicht bereit sind unsere Privilegien abzugeben. Wir denken beschränkt und glauben durch Abschottung unsere "Art" zu erhalten. Das ist kurzsichtig gedacht, denn wenn sich für die "ARMEN" dieser Welt nichts ändert werden sie weiterhin auf das Bollwerk Europa anstürmen. Diese Leute sind verzweifelt, nehmen den Tod auf dem Mittelmeer in Kauf und bezahlen tausende von Euros an Schlepper.
Abschottung ist eine "Igel dich ein" Politik, erzeugt aus Angst. Wir leben alle im Ausland und sind froh, dass wir dort eine Existenz aufbauen konnten und uns im jeweiligen Land wohl fühlen können. Weil wir "Schweizer" sind und nicht aus Kamerun haben wir also das Recht uns überall niederzulassen wo wir wollen, ja können die jeweiligen Länder sogar froh sein, dass wir sie ausgesucht haben um dort wohnen zu wollen?!
Jan De Baere, Deutschland
En revanche, ce qui me dérange dans la politique de notre pays c'est le fait qu'il manque un certain degré de "Suissetization". Je suis moi même expatrié en UAE (90% d'expatriés dans le pays) et ceci car je suis hautement qualifié dans mon domaine et non parce que je coûte moins cher. En parallel, je vois les efforts du gouvernement afin de protéger et developer la main d'œuvre locale et je trouve cette approche louable.
Bien qu'il s'agisse d'un contexte différent, je pense que la Suisse devrait prendre exemple sur les Émirats. À titre d'exemple, la main d'œuvre Suisse locale (ressortissant Suisse ou étranger résident en Suisse) devrait être traitée et évaluée de la même façon comparé à un ressertisant de l'UE ou ailleurs. En d'autres termes, je suis pour une concurrence saine. Le problème de beaucoup d'organisations en Suisse aujourd'hui est qu'à compétences égales on embauchera la personne qui a les demandes les plus basses. Il s'agit la de mon pont de vue d'une certaine discrimination positive qui peut être facilement contrée et ceci sans forcément introduire des quotas sur les nationalités.
À l' image de la Hollande !
Peu importe en définitive si cela est le fait d'une immigration ou d'un taux de natalité. La seule question qui vaut la peine d'être posé est : voulons-nous ceci ?
A l'évidence, nombre d'acteurs économiques se frottent les mains. Plus de gens, plus de voitures vendues, plus de taxes pour l'Etat, plus de maisons à construire, plus de consommation, plus de comptes ouverts dans les banques, plus d'argent prélevé à chaque transaction. Vivons-nous mieux pour autant ?
La réponse est négative. Cette augmentation signifie aussi plus de gens à soigner, plus de gens en mouvement qui réclament plus de mobilité, donc de routes, de trains et d'avions, plus de consommation d'énergies, donc plus de besoins en infrastructure, plus de polution, plus de consommation, et donc plus de mondialisation...
J'aimerai que l'on m'explique quel est ce modèle de développement. J'aimerai que l'on interroge les politiques ainsi que les responsables de l'économies des conséquences de ce laisser-faire. Dire que nous avons des accords signés avec l'Europe ou le reste du monde n'y change rien et est totalement idiot. Pour l'instant, ce que je constate, c'est que le seul intérêt qui est défendu, c'est celui de la croissance économique, sans égard ni pour l'avenir du pays, ni pour son environnement, ni pour le modèle de société dans lequel nous vivons.
Que ceux qui parlent de compromis et de négociations en fassent sur ce point. De ce côté, UDC, PS, PLR, PDC, et même les Verts, tous se valent.
Le problème n'est pas l'immigration. Le problème est l'augmentation excessif et non contrôlé de la population. Demandez aux Indiens ou aux Egyptiens ce qu'ils en pensent...
Ich nehme an, dass mit Ihrer Bezeichnung 'Schweizerrasse' eine einheimische Bevoelkerung gemeint ist, die ueber einen langen geschichtlichen Zeitraum - und nicht immer friedlich - einen Konsens gebildet hat, sich in einen foederalistischen und demokratischen Staat wie die Schweiz zu formen, der tolerant ist und die Besonderheiten seiner Bevoelkerung respektiert, aber gegenseitig von all seinen Bevoelkerungsteilen auch als Garant dessen geschaetzt, unterstuetzt und wenn noetig verteidigt wird.
Zuwanderer, die diesen Konsens aus innerer Ueberzeugung mitunterzeichnen und leben werden dadurch Gesinnungsschweizer und ein Teil der Schweiz, gleichwohl von wo sie urspruenglich herkommen. Wer kann hierzu etwas dagegen haben?
Was Ihnen, Herr Ophir, wie vielen andern auch, zu schaffen macht, sind die Sonderzueglein, die leider viele Zuwanderer, vielfach auf Gutzureden von sogenannten 'Progressiven', fahren moechten und einem Fahrplan folgen, der dem schweizerischen Konsens komplett fremd ist, was nichts Gutes fuer die Zukunft bergen kann.
Wie wurde doch der Papst neulich in der New York Times (Is the Pope the Anti-Trump) zitiert: 'Europa wird bereichert wenn eine andere Kultur offeriert und akzeptiert wird, und Migration fuehrt zum Erfolg durch 'Willkommen, Begleitung und Integration'... Ja, Integration, von 'Aufdraengen' und uebertriebenem 'Multikulti' hat er nichts gesagt.
Ich moechte diese Spalte nicht abschliessen, ohne auch Bezug auf Monsieur Medawars Kommentar zu nehmen: Der Kult des endlosen Wachstums ohne Beachtung der dadurch verursachten Wirkungen, ob nun wirtschaftlich oder in Bevoelkerungszunahme. Malthus wurde bisher immer wieder in die Raenge der Falsch-Propheten zurueck beordert. Wie lange wohl noch, das ist die Frage?
Multikultur ist ein Vernichtungsprogramm der NWO
"Das Endziel ist die Gleichschaltung aller Länder der Erde,...durch die Vermischung der Rassen, mit dem Ziel einer hellbraunen Rasse in Europa, dazu sollen in Europa jährlich 1,5 Millionen Einwanderer aus der dritten Welt aufgenommen werden. Das Ergebnis ist eine Bevoelkerung mit einem durchschnittlichem IQ von 90, zu dumm zu Begreifen, aber intelligent genug um zu arbeiten. "Jawohl,ich nehme die vernunftwidrigen Argumente unserer Gegener zur Kenntnis, doch sollten sie Widerstand gegen die globale Weltordnung leisten, fordere ich: "Wir werden sie toeten" Thomas P.M. Barnett 1962 CIA
Einwanderungsbeschränkung zum Nachteil unserer Kinder.
Bitte lassen Sie mich festhalten, dass ich mich hier nicht auf "Meinungen" oder was auch immer beziehe, sondern auf belastbare Zahlen und Fakten. die trotz Allem immer noch die grundsätzliche Basis von verantwortungsbewusstem Denken sind.(oder sollten)
Wenn unseren Kindern (ich bin 74 Jahre alt) der Brotkorb nicht in den Himmel gehängt werden soll
BRAUCHEN WIR IN DEN NÄCHSTEN 20 JAHREN EINE MINIMALE ZUWANDERUNG VON MINDESTEN 50'000 BESSER NOCH 70'000 PERSONEN.
Je höher qualifiziert und multikulti desto besser.
Mehr noch, wer auch immer die EU oder deren Bürokratie kritisiert, sollte sich einmal den Büro-Moloch Schweiz genauer ansehen. Wir Schweizer haben mehr Verwaltung pro Einwohner, als die EU.
War da sonst noch was? ach ja doch
Wir sind auf Gedeih und Verderben von einer gut funktionierenden
EU abhängig. Und haben in Europa die Mitbestimmung, die einer Minderheit von, gut gerechnet, 1,5% zusteht.
Und sollten wir einmal etwas mehr weltoffenes Denken praktizie-
zieren, würde uns das nicht schaden.
Das wäre es dann wieder einmal.
Kritik, bitte gefälligst nach Überprüfung der eingangs erwähnten Zahlen und Fakten.
mfG
Erwin Balli
Ich moechte Ihnen hier entgegenhalten, dass die Logik der Zulassung von Einwanderern schon seit eh und jeh primaer auf dem Prinzip immerwaehrendem wirtschaftlichen Wachstums beruht und nicht darauf, um den Wohlfahrts-Staat aufrechtzuerhalten. Selbst das letztere setzt ueberdies voraus, dass die Einwanderer die Qualifikationen haben, zum wirtschaftlichen Gemeinwohl beizutragen.
Was bei dieser Debatte - eben auch in Britannien vor Brexit - uebersehen wird, ist das Unbehagen in einem grossen Teil der Bevoelkerung, das ich in meinem ersten Kommentar erwaehnte. Dann Premierminister Cameron und die 'Remainers' konnten noch so sehr beschwoeren, wieviel Einwanderer die Britischen Inseln wirtschaftlich bereicherten: Alles was die an der oekonomischen Peripherie lebenden Buerger im Norden oder Suedwesten von England daraus entnahmen war, dass Zuwanderer auf ihre Kosten profitieren und sich die Regierung einen Deut darum schert. Der 'Denkzettel' war 'Brexit', und da ging selbst Cameron das Licht auf - zu spaet, leider!
Dass die oekonomischen Vorteile von Zuwanderung in grosser Auflage nicht immer den 'Ansaessigen' zugute kommen, laesst sich auch mit einem Blick auf, zum Beispiel Nordamerika, bestaetigen: Niemand wuerde behaupten, dass die USA im 19. Jahrhundert den groessten wirtschaftlichen Aufstieg der Geschichte nicht massiver Zuwanderung williger Arbeitskraefte zu verdanken hatten, aber welch eine Umwaelzung fuer die Ureinwohner, ganz zu schweigen, dass sie nicht am Tisch mitassen. Ich weiss - der Vergleich ist zu krass, aber ich fuehre ihn nur ins Feld, weil auch die 'Ureinwohner' von heute, wo immer sie in nicht als Einwanderunglaender bekannten Staaten in Europa leben - aehnliche Aengste von 'Ueberfremdung' und Identitaetsverlust hegen, gleichwohl ob berechtigt oder nicht. Das sollten die politischen Eliten ernst nehmen.
Obwohl es mir hier schwerfaellt, Stephen Bannon, Donald Trump's Chef-Stratege zu zitieren - in einem hat er recht: Ein Land und seine Einwohner sind mehr als nur eine Wirtschaft und ein Teil im globalen Wirtschaftsgetriebe.
Das erkennt der Mann oder die Frau in der Strasse besser als die globe-trottende und international verknuepfte Elite, ob nun von rechts oder links. Darueber hinaus hilft alles schoengeistige weltoffene Denken nicht hinweg.
Kann es sein, dass etwas mit dem jetztigen EU-Modell nicht mehr ganz stimmt? Sollte hier Anpassung nicht vielmehr von der immer mehr realitaetsfremd erscheinenden EU-Bureaukratie erwartet warden, dem Unbehagen vieler Buerger ueber moeglichen Identitaetsverlust mehr Beachtung zu schenken als einfach 'von oben herab' nach dem Motto 'wir wissen es besser' zu dekretieren?
Besinnt Euch doch endlich wer und was wir sind:
Freie Schweizer, unabhängig von jeglichen negativen Einflüssen, nicht nur von irren kommunistisch geprägtem Gedankengut, sondern auch denjenigen Irrläufern aus der EU, die eine Schweiz in ihrer bürokratischen Geldverschleuderungsmaschinerie sehr gerne als Milchkuh sehen würden, einer EU die nicht weis was sie will und wohin sie steuern soll.
Die FDP ist die grösste Enttäuschung aller "normal" denkenden BürgerInnen der Schweiz, nur weil sie ein paar Supermanagern noch mehr Millionen zuschieben helfen will und dies geht nur über die EU. Dass sich eine "alt-ehrwürdige" FDP jedoch auf ein Ja-Gebrüll zur EU von linker Seite einlässt und dies auch noch unterstützt, das grenzt an Landesverrat und ist mehr als beschämend für jede echte Schweizerin und jeden echten Schweizer !!!
Besinnt Euch, Schweizer Parlamentarierinnen und Parlamentarier auf das was wir als SchweizerInnen haben und beschützen müssen, auf - Freiheit - Brüderschaft - Gleicheit, so wie es uns unser Schweizer Kreuz seit 1291 mit dem Rütlischwur vorgegeben hat !!! Wer sich dieser Dreieinigkeit in der Schweiz nicht beugt hat kein Anrecht ein echter Schweizer oder eine echte Schwezerin zu sein - auf solche Leute können wir verzichten, vorallem im Schweizer Parlament !!!
Geschätzte SVP - bleibt auf Eurem für die Schweiz einzig richtigen und aufrichtigen Weg und lasst Euch nicht von korrupten Interessenvertretern täuschen und manipulieren !!!
Daniel Oppliger-Zorro in España
Besinnt Euch doch endlich wer und was wir sind:
Freie Schweizer, unabhängig von jeglichen negativen Einflüssen, nicht nur von irren kommunistisch geprägtem Gedankengut, sondern auch denjenigen Irrläufern aus der EU, die eine Schweiz in ihrer bürokratischen Geldverschleuderungsmaschinerie sehr gerne als Milchkuh sehen würden, einer EU die nicht weis was sie will und wohin sie steuern soll.
Die FDP ist die grösste Enttäuschung aller "normal" denkenden BürgerInnen der Schweiz, nur weil sie ein paar Supermanagern noch mehr Millionen zuschieben helfen will und dies geht nur über die EU. Dass sich eine "alt-ehrwürdige" FDP jedoch auf ein Ja-Gebrüll zur EU von linker Seite einlässt und dies auch noch unterstützt, das grenzt an Landesverrat und ist mehr als beschämend für jede echte Schweizerin und jeden echten Schweizer !!!
Besinnt Euch, Schweizer Parlamentarierinnen und Parlamentarier auf das was wir als SchweizerInnen haben und beschützen müssen, auf - Freiheit - Brüderschaft - Gleicheit, so wie es uns unser Schweizer Kreuz seit 1291 mit dem Rütlischwur vorgegeben hat !!! Wer sich dieser Dreieinigkeit in der Schweiz nicht beugt hat kein Anrecht ein echter Schweizer oder eine echte Schwezerin zu sein - auf solche Leute können wir verzichten, vorallem im Schweizer Parlament !!!
Geschätzte SVP - bleibt auf Eurem für die Schweiz einzig richtigen und aufrichtigen Weg und lasst Euch nicht von korrupten Interessenvertretern täuschen und manipulieren !!!
Daniel Oppliger-Zorro in España
Liebe Schweizer lernt doch bitte von anderen Nationen und verlässt euch nicht auf die Nachrichten, fragt Leute die echt im ausland Wohnen, wie das Leben in anderen Länder funktioniert. Was zu tun und was zu lassen ist.