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Peu de pays pratiquent la neutralité depuis aussi longtemps que la Suisse. Mais est-elle encore adaptée à son temps? Depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le débat politique à ce sujet s’est renflammé. Tôt ou tard, cette question fondamentale se décidera dans les urnes.
Comme la démocratie directe, la neutralité fait partie de l’identité de la Suisse. Le pays ne s’immisce pas dans les conflits étrangers, mais apporte son aide en cas de crise humanitaire et offre des services de médiation. Sur le plan international, ce positionnement a suscité des réactions ambivalentes par le passé. Si la volonté et les efforts de la Suisse pour promouvoir la paix ont été salués, on lui a reproché le fait de se tenir à l’écart et de ne penser qu’au profit, notamment pendant la Deuxième Guerre mondiale ou l’apartheid.
L’image de la Suisse en tant que nation non partisane est une nouvelle fois remise en question depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février dernier. Après quelques hésitations initiales, la Suisse a décidé d’appliquer elle aussi, dans une ampleur jamais vue encore, les dures sanctions prises par l’Union européenne (UE). «Faire le jeu d’un agresseur n’est pas neutre», a déclaré le président de la Confédération Ignazio Cassis (PLR) après le début de la guerre pour expliquer la position du Conseil fédéral, en renvoyant aux violations par la Russie du droit international humanitaire. En revanche, le gouvernement a explicitement refusé de livrer des armes à l’Ukraine. En tant qu’État neutre et en vertu de la Convention de la Haye de 1907, la Suisse n’a en effet le droit de favoriser aucun belligérant.
Comme le montre l’historien Marco Jorio dans son exposé, la neutralité a recouvert différents concepts et reçu différentes définitions au fil des siècles. Le dernier terme en date, celui de «neutralité coopérative», a été lancé par le conseiller fédéral Ignazio Cassis au Forum économique mondial de Davos en mai. S’adressant à l’opinion publique mondiale, le ministre des affaires étrangères a souligné que la Suisse, en tant que pays neutre, défend à la fois ses propres valeurs et les valeurs communes. «C’est pourquoi la Suisse se tient aux côtés des pays qui n’observent pas sans rien faire cette attaque contre les fondements de la démocratie.» La Suisse est aussi coopérative en s’engageant pour une «architecture de sécurité stable», qui ne peut être fondée que sur le multilatéralisme. Ignazio Cassis a ainsi défendu le rôle de la Suisse en sa qualité de médiatrice neutre et acceptée par toutes les parties.
L’ancienne ministre des affaires étrangères Micheline Calmy-Rey (PS) avait déjà, au cours de son mandat (2003-2011), promu la notion de «neutralité active». Le pays est passé d’une neutralité née d’une nécessité, d’un besoin de sécurité, à une neutralité active fondée sur le droit international, écrit l’ancienne conseillère fédérale dans son livre «Pour une neutralité active. De la Suisse à l’Europe», paru en 2021. Pour elle, l’adhésion de la Suisse aux Nations unies en 2002 ainsi que la candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU décidée par le Conseil fédéral en 2011 – une tâche que le pays assumera pour la première fois en 2023/2024 – constitue rien de moins qu’un changement de paradigme.
L’UDC est en désaccord total avec l’évolution active de la neutralité suisse. Pour ce parti, la reprise des sanctions de l’UE contre la Russie, en particulier, constitue une «rupture de la neutralité». La Suisse est devenue elle-même une belligérante par «pur opportunisme» et a ainsi perdu sa crédibilité de médiatrice, critique l’ancien conseiller fédéral et doyen de l’UDC Christoph Blocher. Pour éviter que le pays ne soit «impliqué dans des guerres» à l’avenir, il a lancé une initiative populaire avec ses collègues de l’UDC. L’idée est d’ancrer une «neutralité entière, perpétuelle et armée» dans la Constitution fédérale, mais aussi d’y inscrire que la Suisse n’a le droit ni de prendre des sanctions contre les pays belligérants, ni d’adhérer à une coalition de défense. Le 8 novembre 2022, la collecte de signatures pour l’initiative a été lancée.
«La Confédération s’attache à préserver l’indépendance et la prospérité de la Suisse; elle contribue notamment à soulager les populations dans le besoin et à lutter contre la pauvreté ainsi qu’à promouvoir le respect des droits de l’homme, la démocratie, la coexistence pacifique des peuples et la préservation des ressources naturelles. »
Jusqu’à présent, la Constitution fédérale décrit la neutralité en termes simples. Elle engage le Parlement et le Conseil fédéral à prendre «les mesures nécessaires pour préserver la sécurité extérieure, l’indépendance et la neutralité de la Suisse». En matière de politique étrangère, la Constitution prévoit que «la Confédération s’attache à préserver l’indépendance et la prospérité de la Suisse»; et qu’elle contribue notamment «à soulager les populations dans le besoin et à lutter contre la pauvreté ainsi qu’à promouvoir le respect des droits de l’homme, la démocratie, la coexistence pacifique des peuples et la préservation des ressources naturelles». Ces formulations laissent une marge de manœuvre politique considérable, que Christoph Blocher souhaite restreindre par l’ajout d’un article sur la neutralité.
Il pourrait s’écouler plusieurs années encore avant que le peuple se prononce sur un éventuel amendement de la Constitution fédérale. Néanmoins, en lançant une récolte de signatures, l’UDC a inscrit le sujet de la neutralité à l’agenda politique des élections fédérales de 2023. L’initiative est activement soutenue par l’association «Pro Suisse», née de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) et qui s’est donné pour mission de lutter contre tout rapprochement entre la Suisse et l’UE.
Les autres partis politiques considèrent que l’interprétation de la neutralité de l’UDC est dépassée. L’opinion dominante est que face à la guerre en Ukraine, on a besoin de davantage de collaboration internationale, et non d’isolement. Le PLR n’exclut pas non plus un rapprochement avec l’OTAN. Il est également question de demander l’assouplissement des règles strictes présidant à l’exportation du matériel de guerre suisse. Si l’on n’envisage pas de livrer directement des armes à un belligérant, des parlementaires de droite s’offusquent tout de même que des pays comme l’Allemagne, par exemple, ne puissent pas fournir à l’Ukraine des munitions pour blindés achetées à la Suisse. Une commission du Conseil des États étudie actuellement des exceptions à cette interdiction dite de réexportation. Normalement, celle-ci sert à éviter que des armes suisses ne se retrouvent entre de «mauvaises» mains par des moyens détournés.
Comme il l’a réaffirmé cet automne, le Conseil fédéral s’en tient à la politique de neutralité qu’il a appliquée jusqu’ici. Il considère notamment que la récente reprise des sanctions de l’UE contre la Russie est compatible avec la neutralité. De plus, le gouvernement veut intensifier sa coopération avec l’étranger – tant avec l’UE qu’avec l’OTAN – sur les questions touchant à la sécurité et à la défense. Si la ministre de la défense Viola Amherd (Le Centre) exclut catégoriquement une adhésion à l’OTAN, elle estime que l’armée suisse doit pouvoir participer, par exemple, à des exercices de défense de l’alliance militaire. «Nous ne pouvons pas nous contenter de profiter», a-t-elle souligné dans une interview accordée à un journal. La Suisse, affirme-t-elle, a besoin de partenariats pour pouvoir compter sur un soutien en cas d’urgence. Or, dit-elle, de telles coopérations sont toujours basées sur «un échange». Enfin, contribuer à la stabilité sur le continent est aussi une question de solidarité.
Face à une guerre se déroulant au cœur de l’Europe, les certitudes qui prévalaient au sujet d’une paix et d’une prospérité durables vacillent, y compris en Suisse. Dans un monde instable, ce pays neutre doit retrouver sa place.
«Plus personne ne s’y retrouve!», s’est écrié, presque désespéré, le présentateur d’une émission de débat politique consacrée à la neutralité à la télévision suisse tandis que les politiciens présents faisaient valser des concepts de neutralité truffés d’adjectifs. Dans les débats publics aussi, des termes comme neutralité «intégrale», «différentielle» ou «coopérative » se font sauvagement concurrence.
Nous publions volontiers des commentaires relatifs au sujet de notre article: le débat politique en Suisse sur sa neutralité. Nous ne publierons pas de prises de position générales sur la guerre en Ukraine ou sur le rôle des grandes puissances.
Commentaires
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Die Schweizer Regierung deklariert einmal mehr an der alten (verfehlte) Doktrin der Neutralität festzuhalten. Aber morgen schon könnte das Parlament einen modernen und gerechteren Weg der sog. Neutralität einschlagen, wie z. B. Schweden. Wie diese kann selbstverständlich auch die Schweiz Verteidigungswaffen für die Existenz der Ukrainer liefern. Die Schweiz verfechtet heute noch eine absurde Vorstellung der Neutralität, aber die gleiche Schweiz liefert Waffen an Kriegführende Länder und Diktaturen! Diesbezüglich gibt es Mengen von Artikeln in der NZZ, dem Tagblatt, der BZ und der Zeitung Südost Schweiz usw. Saudi Arabien steht an vorderen Front mit Erhalt von schweren Kriegswaffen.
Einmal müssen die Bürger in der Schweiz ihren moralischen Kompass neu ausrichten und sich der Gerechtigkeit anschliessen und sich nicht immer verstecken. Das wahr nie die Einstellung der alten Eidgenossen im 13. - und späteren Jahrhunderten. Da kämpfte man für seine Freiheit und so tut es auch die Ukraine.
Die Mitglieder der UNO haben die Pflicht, angegriffenen Länder, zu helfen, so steht es in den Statuten, die jedes Mitgliedsland unterzeichnet hat - auch die Schweiz. Im Dokument steht auch, dass kein Land einen Krieg gegen ein anderes Land führen darf, was ja Russland seit 2014 in der Ukraine begann und auch früher schon die Tschetschenier und Georgier die russische Aggressivität erleben mussten.
Leider halten sich viele Länder nie daran sondern umgekehrt führen Krieg gegen andere Länder. In den Statuten steht auch erwähnt, dass man sogar das Recht hat auch aktiv zu helfen wenn ein Land angegriffen wird, wenn dies eine Mehrheit in der Generalversammlung und einige Stimmen im Sicherheitsrat wünschen und bestätigen! Resolutionen in der Generalversammlung sind leider nicht verpflichtend im Gegensatz zum Sicherheitsrat, wo aber wieder Länder mit dem Vetorecht jeglichen Beschluss verhindern können.
Ukraine muss den Krieg möglichst schnell gewinnen, sonst wird dieser lange dauern und Russland, das heißt Putin und seine Mitläufer, werden weiter kriegen führen mit unzähligen Toten, Zerstörung von Gebäuden, der Flora und Fauna und enormen Kosten für die Ukrainer und viele andere auf diesem Planet. Das Risiko steigt, je länger der Krieg dauert, in eine Spirale zu gelangen, so dass es dann auch die Schweiz voll getroffen werden könnte.
Im übrigen gibt es ca. 200 Milliarden CHF Vermögen in der Schweiz von den russischen Oligarchen und es ist Zeit, die Hälfte zu konfiszieren für Hilfe jetzt und für den Wiederaufbau der Ukraine nach dem Krieg.
Neutralität in diesem Krieg bedeutet ohne Zweifel die Unterstützung eines Aggressors Russland. Nun ist es Zeit für die Bürger in der Schweiz endlich seine Menschlichkeit zu zeigen.
I know that neutrality is part of Switzerland’s identity, and that as a safe haven for the persecuted, it is to be commended, but at the same time, I can’t help thinking of many who suffered due to the neutrality of Switzerland: take for example the case of Robert Mugabe putting his nation’s finances into Swiss banks in order to keep them for himself.
We need to be clear on HOW we decide which values to uphold and which to denounce. Eg, if we wish to be a safe haven for all humanity regardless of their values or creeds, then we should not be manufacturing munitions.
Frankly, humanism has its flaws because humans have their flaws. I don’t like the thought of Switzerland being angled to undermine its neutrality (eg we could be asked to build backdoors into security software by our ‘friends’) but I also think harmful ideas, discoveries and people can hide behind the protection of neutrality. An important debate indeed.
Grave erreur et trahison du Conseil Fédéral envers son peuple, comment est-ce possible de dépasser son rôle et sa fonction de la sorte ? Tous ces discours et autres délires de toute puissance sur la démocratie européenne vous ont-ils lavé le cerveau ? J'attendais un peu plus d'intelligence stratégique et collective de votre part, moins de plaintes, de confusion et de peur dans tous vos articles de Revue Suisse 2022. Cette logique du "copié-collé" pro EU, pro Otan/USA sans discernement est insupportable, inacceptable ! Donc si le Grand Ours flanque une baffe au Nounours de Berne faudra pas pleurer misère; car c'est ce qu'on appelle se tirer une balle dans le pied ! Plus envie de vous lire, trop dégoûtée, ni même de commander un nouveau passeport CH.
Natürlich ist Neutralität eine gute Politik angesichts des Krieges, aber wir sollten auch wissen, dass die Maßnahme, die für die Neutralität ergriffen werden müssen, genauso wichtig sind. Zum Beispiel sollten die Beziehungen zur NATO gut angepasst werden. Wenn diese Beziehung nicht angepasst werden, kann dies der Neutralität schaden. Ein weiteres Beispiel: Es soll sichergestellt werden, dass die Schweiz ihr Kriegsmaterial nicht direkt an kriegsführenden Länder verkauft oder dieses indirekt an die kriegsführenden Länder geht.
Quisiera decir que no se debe perder de vista los significados(en este caso de la RAE): Neutral - Del lat. neutrālis.
1. adj. Que no participa de ninguna de las opciones en conflicto. Apl. a pers., u. t. c. s.
2. adj. Dicho de una nación o de un Estado: Que no toma parte en la guerra movida por otros y se acoge al sistema de obligaciones y derechos inherentes a tal actitud.
Estamos en tiempos en los que parece fácil correr el eje de las discusiones. Gracias. Muy interesante artículo. Saludos.
bonjour, oui la suisse doit rester neutre . c'est l'arche de noé pendant la tempete. Vous etes le berger qui protège les plus faible. Ce n'est pas facile de protéger lorsque les loups sortent les crocs. Pourquoi le pape prends des gardes suisses? Courage gardez le cap vous etes les gardiens de ce monde de violence en naufrage. A bientot.
Débat difficile, mais juste une question: si la Suisse subissait une attaque par un autre pays avec des motifs aussi stupide que ceux invoqués par la Russie, ne voudriez-vous pas que les autres pays de l'Europe prennent des sanctions contre une telle attaque sous prétexte qu'ils sont neutres ?
Moi je pense qu'on ne peut pas fermer les yeux et se cacher sur une neutralité. Ne voudrions nous pas réagir si une nouvelle vague de Nazisme refaisait surface ? La neutralité pourrait s'appliquer en refusant de livrer des armes pour favoriser un pays plus qu'un autre, ne pensez-vous pas ?
Grazie al consiglio federale più debole di sempre e al peggior presidente della confederazione della storia la nostra nutralità è diventata un'autentica barzellatta per tutto il mondo.
Le simple fait de devoir parler de la neutralité suisse est un acte d'agression contre notre pays. Au fil du temps, les adversaires de la Suisse ont pollué les esprits de nombre de citoyens lesquels affirment que le patriotisme prône une neutralité "ringarde". J'affirme que cette attitude est "traitresse". La neutralité est une attitude courageuse, qui oblige à l'entraide et aux soutiens aux vrais demandeurs d'asile... et ils ne représentent qu'un chiffre infime par rapports aux profiteurs.
Ne pas respecter une STRICTE neutralité quant aux conflits à l'extérieur, qu'ils soient sociaux, politiques , militaires ... affaiblit la crédibilité du pays. Je pense que participer aux sanctions contre la Russie (justifiées pour des pays qui, eux, ne sont pas dans la neutralité) est une première faille dans la neutralité de la Suisse. Comme dit l'adage, on commence à mettre un doigt, puis toute la main y passe !
Die Formulierung, dass die Schweiz die Neutralität praktiziere, ist eine offensichtliche Fehlformulierung. Seit mindestens nach dem ersten Weltkrieg praktiziert die Schweiz diesen Begriff nur noch als Theorie, so quasi als politischen Künstlernamen. Zwar sehr praktisch aber ganz sicher nicht praktizierend.
"We must take sides. Neutrality helps the oppressor, never the victim. Silence encourages the tormentor, never the tormented. Sometimes we must interfere. When human lives are endangered, when human dignity is in jeopardy, national borders and sensitivities become irrelevant. Wherever men and women are persecuted because of their race, religion, or political views, that place must - at that moment - become the center of the universe."
Elie Wiesel, The Night Trilogy: Night, Dawn, The Accident
La dernière chance qu il reste pour en limiter les dégâts de ce conflit Russe /Ukraine c est de ceder a l exigence de l autonomie que réclame les peuples limitrophes a l Ukraine car cette histoire d invasion Russe de l Europe n a aucun sens pour justifier un tel acharnement sur la population...
Suisse =Diplomatie=Neutralité=Sécurité=Démocratie
Das legendäre Rückgrat der SchweizerIinnen ist dem EU-Gehorsam geopfert worden! Dass man das Einfrieren der vertrauensvoll in Schweizer Banken hinterlegten Vermögenswerten mitgetragen hat, ist ein Skandal! Man erlaubt, dass der Staat auf Private Konten zugreift, um private Vermögenswerte für die EU zur Durchsetzung irregeleiteter Sanktionsmassnahme mitzutragen? Wie kann man das zulassen? Das Vertrauen in Schweizer Banken ist erledigt. Nicht umsonst werden Gelder massenhaft abgezogen. Man hat die Hunderte Jahre bewährte Neutralität unter dem Druck der misratenen EU durchlöchert und defacto abgeschafft.
Die Neutralität ist gut und recht. ABER wenn ein Land grundlos einen anderen Staat mitten in Europa überfällt, dann darf die Schweiz auf keinen Fall wegschauen! Die Schweiz muss zwingend dem angegriffenen Staat zur Seite stehen, und dies mit allen Mitteln und auf allen Gebieten!
Es ist beschämend, dass man immer hört und sieht, die Schweiz hat die gleichen Sanktionen gegenüber der Rusischen Föderation vorgenommen, wie die EU. Das tönt so, wie wenn wir eine Kolonie dieser betrügerischen Institution wären, – damit meine ich natürlich die EU. Zum Wort "betrügerisch" kann ich in diesen Tagen dies mit konkreten Taten bestätigen. Was sich in Brüssel abgespielt hat, ist nur die Spitze des Eisberges. In den vergangenen Jahren haben sich solche und ähnliche Ereignisse abgespielt, sind aber leider immer nur unter den Teppich gewischt worden.
My name is Suzanne Rohrbach Massie. I am a Swiss citizen, well known writer living in the United States and the daughter of the late respected Swiss Consul General Maurice J. Rohrach. I am shocked and distressed the Swss giving up the respected and powerful position of neutrality which has been the strong basis of our nation. Shame on us for the weak kneed loss of traditional respect and historical strength of our neutrality. This was was the basis of our strength. and respect for our nation, and we are now left looking like what we are now -- a small average weak nation without the principles and courage that gained us the respect of the world.
Was heisst Neutralität? Und wie weit geht Neutralität? Meine Mutter war in Winterthur geboren und wuchs dort auf. Ich verstehe alle die in den Kommentaren die Neutralität der Schweiz rühmen. Aber gleichzeitig sollte man Namen wie "Bührle" nicht vergessen.
Schliesslich unter dem Fähnchen des Vermittlers vor der Welt gut auszusehen.
Sie meinten wohl die Schweiz WAR neutral, denn ich stimme Herrn Blocher und der SVP absolut zu! Was die Schweiz aktuell und schleichend bietet, hat mit Neutralität längst nichts mehr zu tun! Nebenbei lässt sich auch Russlands Angriffskrieg absolut aus verschiedenen Blickwinkeln anschauen und wenn man sie denn schon als die bösen Aggressoren betiteln und strafen will: brecht dann sofort jegliche freundschaftliche Beziehung vorab zur USA aber auch UNO, NATO und wie all die Kriegstreiber Vereine heissen, ab! Aber, wie habe ich doch hier in Norwegen Ende Februar mal irgendwo so schön gelesen: passt auf, es sind immer noch dieselben Journalisten am Werk die uns zwei Jahre lang Corona Lügen aufgetischt haben.... wie wahr, wie wahr.
Die Schweiz war nie neutral. Im 2. Weltkrieg konnte Hitler Kriegsmaterial mit Zügen durch die Schweiz nach Italien transportieren (ich bin an der Lötschberg-Linie aufgewachsen - jede Nacht sind Züge ,auf jedem Wagon ein Deutscher Soldat). Nur darum gab es keinen Krieg in der Schweiz. Die 10'000 Reichen wollen die Neutralität weiter, aber die Zeiten ändern sich: Die JUNGEN SCHWEIZER wollen Gerechtigkeit für alle.
Je vous rappelle qu'on peut aimer la justice pour tous ainsi que la neutralité... contrairement à ceux qui prônent la justice pour tous au détriment de riches.
Ich bin stolz auf die SCHWEIZER DEMOKRATIE und ihre NEUTRALITÄT! Ich werde nie meine NEUTRALE SCHWEIZER NATIONALITÄT aufgeben! Darum bin ich, obwohl ich seit 1964 in Dänemark lebe (mit meinem dänischen Mann) IMMER NOCH SCHWEIZERIN! Erst kürzlich, vor ein paar Jahren, hat Dänemark die die Doppelbürgerschaft eingeführt: Jetzt bin ich beides, DÄNIN und SCHWEIZERIN! Darauf bin ich stolz. Neutralität gibt man nie auf!
Neutral means neutral, I am very disappointed that Switzerland supports the aggressive NATO expansionism, and ignores the repression of Russian citizens in Ukraine.
Neutralität ist im Kriegsfall okkay. Hier handelt es sich ganz klar um Staatsterror eines grössenwahnsinnigen Psychopathen. Da kann und darf die Schweiz nicht einfach neutral die Hände in den Schoss legen. Damit befürworten wir automatisch und deutlich die unmenschlichen Verbrechen. Als Schweizer schäme ich mich für ein solchiges Verhalten. Jegliche mögliche Unterstützung für die terrorisierten Menschen in der Ukraine sollte ein absolutes MUSS.
Stellt sich doch immer wieder die Frage, wer denn vom Krieg am meisten profitiert. Gut möglich dass der Konflikt von langer Hand geplant war und die Ukraine dazu benutzt wird, um die eigenen Interessen zu vertreten. Für die USA ist dieser Krieg ein Goldesel. Europa zahlt ja den Preis.
Well said, if you want to find the truth always ask who has the most to profit from this action. In this case as in many other wars before, it's been the USA. Europe has paid the price with taking in and dealing with the fallout from these wars, taking in refugees at a huge cost to their society, and now with sanctions against Russia, importing expensive American gas. On top of that now many European firms are relocating to the US because of security of energy supply. This will all extend the life of the "empire" a little longer until the inevitable demise of the USA. There has never been a change of empire without a major war, and this is where Europe is headed once again. If only people would wake up to what is happening.
Für mich bedeutet Neutralität, nicht einem Block oder ohne Bedingungen einer Haltung anzugehören. Das heisst aber nicht ohne Haltung zu sein.
In meiner Zeit war der Angreifer in militärischen Übungen immer Rot. Wir haben uns immer dem "Westen" zugehörig gefühlt, gleichzeitig haben wir als praktisch einziges Land den Goldhandel mit dem Apartheid-System in Südafrika und mit der Sowjetunion betrieben und dabei gute Gewinne gemacht.
Neutralität kann helfen zwischen zwei Streithähnen zu vermitteln. Bei einem klaren Verstoss gegen die von der UNO beschlossenen Regeln, kann aber die Neutralität kein Deckmantel für Haltungslosigkeit sein.
Ein Herr Blocher (Nachkommen von Migranten aus Deutschland) kann natürlich gegen eine solche Haltung sein. Es ist aber sieht man den Vergleich mit der Weigerung der EU näher zu kommen, eine unehrliche Aussage, da im Fall der EU der Grund seines Vermögens schon lange in der EU zu suchen ist. Die EMS-Chemie profitiert seit Jahrzehnten von den Möglichkeiten in der EU durch ihre Tochtergesellschaft in derselben. Und genauso verhält es sich mit der Neutralität. Es geht auch hier nicht um das Gemeinwohl der Schweizer*innen.
Im Privaten fordern wir Zivilcourage, das gilt für mich auch für die Gemeinschaft.
Mein in Genf geborener Großvater heiratete 1898 eine Deutsche. Seitdem lebt unsere Famile als Auslandschweizer in Deutschland und überlebte dort beide Weltkriege als neutrale Mitbürger. Mein Vater war ein überzeugter schweizerischer Neutraler und hat mich so erzogen. Zu meinem größten Bedauern durfte ich nach meinem Abitur1968 meinen Wehrdienst nicht in der Schweiz ableisten, weil die Schweiz damals auslandsschweizerischen Wehrpflichtigen aus Kostengründen die Heimfahrten nicht bezahlen wollte. Es gibt aus meiner Sicht keinen vernünftigen Grund, die immerwährende bewaffnete schweizerische Neutralität aufzugeben. Insbesondere halte ich die Teilnahme an Sanktionen gegen Russland für einen politischen Fehler.
Why is being neutral important? Neutrality sets us free. It helps us see something more like the truth, what's happening, instead of experiencing circumstances in relation to expectations and desires. This provides clarity and eliminates obstacles, making this neither awesome nor awful but cool. Enlightment, the easy way.
Maybe the word neutrality is too open to interpretation, as indicated in this article. Being peaceful and standing up for peace is not a passive thing but takes active determination and action. We should consider other, less ambivalent terms that describe Switzerland's position in relation to external conflicts. A neutral peace broker or facilitator is a role much needed in Europe and elsewhere and Switzerland could be in a prime position to take on such a role. But, to be effective, it would need to be trusted by all parties as truly 'neutral' to the issues with its sole focus being to assist those in conflict to find a mutually agreed way to resolve the conflict. Obviously not an easy task but extremely worthwhile. I have been involved with the International Union for the Conservation of Nature (IUCN) for 30 years. This organisation constantly works with government and Non-government organisations to facilitate broad, lasting cooperative solutions to resolve or minimise human conflicts with the natural world. It is headquartered in Gland and I'm sure has much experience and expertise to offer should Switzerland wish to take on a role as an active peace broker.