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Des réponses claires et concises à des questions parfois complexes: voici ce que la «Revue Suisse» a demandé aux sept principaux partis politiques du pays. Leurs prises de position doivent servir de boussole à tous ceux qui souhaitent participer aux élections fédérales du 20 octobre.
Le Parti bourgeois-démocratique suisse (PBD); parti de centre-droit fondé en 2008 par scission avec l’UDC. Force du parti en 2015: 4,1 %. Poids politique actuel: 7 sièges au Conseil national, 1 siège au Conseil des États. www.bdp.info
Le Parti démocrate-chrétien suisse (PDC); un parti du centre avec des racines conservatrices-catholiques. Force du parti en 2015: 11,6 %. Poids politique actuel: 26 sièges au Conseil national, 14 sièges au Conseil des États, 1 siège au Conseil fédéral. www.cvp.ch
Ancien Parti radical-démocratique; depuis la fusion (2009) avec le Parti libéral sous le nom de «PLR. Les Libéraux-Radicaux». Force du parti en 2015: 16,4 %. Poids politique actuel: 33 sièges au Conseil national, 12 sièges au Conseil des États, 2 sièges au Conseil fédéral. www.fdp.ch
Le Parti vert’libéral suisse (PVL), en tant que parti du centre 2007, est issu d’une scission de la droite des Verts. Force du parti en 2015: 4,6 %. Poids politique actuel: 8 sièges au Conseil national. www.vertliberaux.ch
Parti de gauche ayant ses racines dans le mouvement antinucléaire et des groupes de la société civile. Force du parti en 2015: 7,1 %. Poids politique actuel: 11 sièges au Conseil national, 1 siège au Conseil des États. www.verts.ch
Union Démocratique du Centre, parti de droite conservateur et nationaliste, il est le parti le plus fort du pays depuis 2003. Force du parti en 2015: 29,4 %. Poids politique actuel: 64 sièges au Conseil national, 5 sièges au Conseil des États, 2 sièges au Conseil fédéral. www.udc.ch
Le Parti socialiste suisse, seul parti de gauche au gouvernement, issu du mouvement ouvrier. Force du parti en 2015: 18,8 %. Poids politique actuel: 42 sièges au Conseil national, 12 sièges au Conseil des États, 2 sièges au Conseil fédéral. www.sp-ps.ch
OUI<br/>Un départ à la retraite à 65 ans pour les hommes et les femmes est inévitable pour assurer la sécurité financière de l’AVS.
OUI<br/>Avec l’ajustement progressif, le système peut être financé durablement, mais les femmes ne devraient pas en supporter les coûts. Des lacunes de cotisations liées à la maternité doivent être compensées.
OUI<br/>Dans un premier temps, l’âge de la retraite doit être réajusté à 65/65. À long terme, nous devons discuter de mesures concrètes en raison de l’évolution démographique.
OUI<br/>Une augmentation et une flexibilisation de l’âge de la retraite est obligatoire en raison de l’évolution démographique.
NON<br/>Les femmes d’aujourd’hui ont un écart de retraite important en raison des salaires plus bas et du travail domestique non rémunéré. Tant que cet aspect n’est pas réglé, il est injuste d’augmenter l’âge de retraite.
OUI<br/>Un départ à la retraite à 65 ans pour les femmes et les hommes est inévitable pour assurer la sécurité financière de l’AVS.
NON<br/>La situation des travailleurs plus âgés sur le marché du travail est dramatique, avec une augmentation du chômage de longue durée et du taux d’aide sociale. Les chômeurs âgés souffrent de discrimination.
Le même salaire pour le même travail: il ne devrait y avoir aucune différence entre les hommes et les femmes.
La compatibilité entre la famille et le travail doit absolument être améliorée.
Un congé de paternité est nécessaire de manière urgente. Du point de vue du PBD, un congé parental serait encore mieux.
Égalité salariale entre les hommes et les femmes. C’est impératif pour une société qui investit dans l’éducation pour tous et qui demande que les femmes travaillent et soient intégrées.
Le PDC demande également la promotion de modèles de travail flexibles: des postes à temps partiel et des heures de travail flexibles facilitent la réinsertion professionnelle.
En finir avec la discrimination des femmes dans les institutions sociales. Le travail de care et les emplois mal rémunérés entraînent une discrimination à l’âge de la retraite: des mesures compensatoires sociales urgentes.
Une meilleure protection des femmes contre les abus et la violence.
De nombreuses femmes doivent encore aujourd’hui choisir entre effectuer une carrière ou avoir des enfants ou ne peuvent pas travailler autant qu’elles le souhaiteraient. Des déductions fiscales couvrant les coûts de la garde d’enfants sont donc nécessaires pour accroître les incitations au travail.
Des horaires de travail plus flexibles pour le télétravail sont également nécessaires car la législation du travail rigide date de l’ère industrielle.
En ce qui concerne les impôts, le PLR demande que la forte progression de couples à double revenu soit remplacée par l’imposition individuelle.
L’égalité des sexes et l’égalité de tous les modèles familiaux et styles de vie est une évidence pour les Vert’libéraux.
Il s’agit notamment de garantir une égalité salariale pour le même travail et un traitement égal dans la législation fiscale et la sécurité sociale.
L’introduction de l’imposition individuelle et la suppression d’une déduction coordonnée au niveau de la caisse de pension sont particulièrement importantes.
Les Verts s’engagent en faveur d’une société libérale qui permet aux femmes et aux hommes de vivre à égalité dans l’indépendance matérielle et dans des rôles librement choisis. Pour cela il faudrait:
la mise en place de l’égalité salariale
la protection sociale du travail de care
un congé parental selon le modèle européen
une meilleure protection contre la violence domestique
la lutte contre la double discrimination des migrantes
La violence contre les femmes a un nom: la non-intégration. L’immigration devrait donc être limitée.
Les migrants qui se trouvent déjà en Suisse doivent être clairement tenus de respecter les règles et valeurs locales.
Le PS exige une politique offensive d’égalité des sexes:
un congé parental de 38 semaines au total, le droit au travail à temps partiel et une meilleure protection contre le licenciement pour les jeunes parents.
Places de garde d’enfants gratuites pour les familles aux revenus faibles et moyens
Avance sur contributions d’entretien pour tous
les temps de garde, les allocations pour charge d’assistance et le travail à temps partiel pour prendre soin des proches
Amendes élevées en cas de discrimination salariale
Points de contact externes et indemnisations élevées en cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail
NON<br/>Le droit de vote et d’éligibilité fait partie intégrante des droits des citoyens.
NON<br/>Le droit de vote doit continuer à être lié aux droits des citoyens. Cela permet de garantir l’intégration sociale et politique nécessaire.
Ni OUI ni NON<br/>Cette décision revient aux cantons ou communes.
OUI<br/>Au moins au niveau cantonal et communal, ces étrangères et étrangers devraient être autorisés à codécider.
OUI<br/>Il est évident que l’on devrait pouvoir voter là où on vit. Les Verts ont déjà lancé de telles initiatives dans différents cantons.
NON<br/>Les Suissesses et Suisses ont des droits et des devoirs. Le droit de vote est donc accordé après la nationalisation.
OUI<br/>Il est scandaleux et indigne d’une démocratie qu’en Suisse un quart de la population résidente n’ait pas de droits politiques.
OUI<br/>Le PBD fait partie des initiateurs. Le Conseil fédéral ne devrait plus décider seul des exportations. Un dialogue et un soutien important sont nécessaires, également dans l’intérêt à long terme de l’industrie des armements.
NON<br/>LE PDC défend l’industrie suisse des armements. Les réglementations actuelles en matière d’exportation sont suffisantes et restreignent fortement les exportations de matériel de guerre dans des pays en guerre ou dans des pays touchés par une guerre civile.
NON<br/>Une interdiction générale serait de trop.
OUI<br/>Les Vert’libéraux sont membres du comité d’initiative.
OUI<br/>Les Verts exigent une interdiction générale de toutes les exportations de matériel de guerre. La Suisse devrait mettre à profit son rôle particulier de pays neutre et de tradition humanitaire pour mener une politique de paix active.
NON<br/>La défense nationale de la Suisse dépend d’une industrie des armements locale qui, à son tour, dépend des possibilités d’exportation. Elle suit déjà aujourd’hui des règlementations strictes.
OUI<br/>La Suisse a mieux à offrir que des armes aux régions ébranlées par la violence. Pour sa propre sécurité, elle dépend également de la résolution des conflits par la négociation.
OUI<br/>Notre planète doit être protégée. Les responsables des plus grandes émissions ne doivent pas échapper à leur responsabilité.
OUI<br/>Voyager en avion est aujourd’hui peu coûteux. La circulation aérienne doit s’efforcer de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
OUI<br/>Toutefois, le prélèvement doit être économiquement viable et être largement redistribué à la population. Le reste sera versé dans un fonds climatique pour l’innovation.
OUI<br/>Il y a longtemps que nous avons soumis une telle proposition au Conseil national.
OUI<br/>La circulation aérienne doit également contribuer à la protection du climat. Tous les pays voisins de la Suisse ont déjà mis en place une telle taxe.
NON<br/>Une taxe prélevée uniquement en Suisse n’a pas d’impact sur le climat. Malgré une «taxe sur les émissions», la circulation aérienne sera tout aussi intense. Il est inacceptable que seules les personnes riches puissent se permettre de voyager à l’avenir.
OUI<br/>La taxe d’incitation sur les billets d’avion doit varier en fonction de la distance du vol et de la classe de la cabine. La taxe sur le CO2 doit être entièrement remboursée à la population.
Un objectif national contraignant est nécessaire pour les émissions de CO2.
L’objectif ambitieux d’un réchauffement maximal de 1,5 degré doit être adopté.
Il est urgent de lancer une offensive en faveur de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Une place financière durable est nécessaire.
La fin des combustibles et carburants fossiles doit être décidée et programmée.
Le PDC exige une loi efficace sur le CO2. Les objectifs ambitieux de l’accord de Paris pour la réduction du CO2 doivent être atteints en grande partie en Suisse. Nous encourageons ainsi l’innovation, investissons en Suisse et renforçons notre place économique.
La transformation du système énergétique doit être mise en œuvre de manière cohérente. Les énergies renouvelables nationales doivent pouvoir combler le vide créé par l’élimination de l’énergie nucléaire.
Le PDC appelle à l’expansion des technologies propres (cleantech). Nous nous engageons en faveur de l’économie circulaire et soutenons la production de produits régionaux et saisonniers. Il faut à nouveau et de plus en plus fabriquer les produits de manière à ce qu’ils puissent être recyclés.
Les mesures de politique climatique doivent être abordées lors de la prochaine législature sur la révision totale de la loi sur le CO2. De cette manière, nous nous assurons qu’un ensemble de solutions efficaces avec un soutien majoritaire puisse être mis en place afin de permettre à la Suisse d’atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030. Les projets isolés ne permettent pas d’atteindre les objectifs.
La priorité est accordée aux mesures dans les domaines des transports et du BTP. Ils sont les plus grands producteurs d’émissions de gaz à effet de serre. Ces deux domaines nécessitent des voies de réduction claires via des limites de CO2 et d’autres mesures.
Dans le cas de l’industrie, il est essentiel que le système d’accord sur les objectifs, qui fonctionne très bien, soit étendu.
La Suisse doit se conformer à l’accord de Paris sur le climat. Pour cela, nous avons besoin d’un objectif ambitieux de réduction du CO2 au niveau national et d’une assurance qualité pour la compensation à l’étranger.
Il faut avant tout des mesures efficaces, non seulement pour les bâtiments, mais aussi pour le trafic routier et aérien. Ce renversement de tendance écologique est possible et constitue également une grande opportunité pour notre économie.
Le passage constant et rapide de la production au pilotage rend les subventions et de nombreuses réglementations superflues.
Un prix de l’énergie «pollueur-payeur» améliore la rentabilité des mesures d’efficacité énergétique et garantit la mise en œuvre de solutions de technologies propres disponibles depuis longtemps. Cela crée une énorme industrie d’exportation en Suisse.
Renforcement des mesures existantes telles que le programme de rénovation économe en énergie des bâtiments, la taxe sociale sur le CO2 appliquée aux carburants ou l’efficacité des nouvelles voitures.
De nouvelles mesures telles que l’inclusion de la place financière (retrait progressif des investissements dans des énergies fossiles), du secteur agricole et alimentaire (renforcement de l’agriculture biologique) et des émissions générées à l’étranger par les produits importés.
Des fonds suffisants, constitués selon le principe du «pollueur payeur», doivent être mis à disposition pour financer les mesures de protection du climat dans les pays pauvres du Sud.
La production alimentaire nationale, et donc les agriculteurs et leurs familles, doit être renforcée. La production et les achats locaux et saisonniers permettent d’économiser des ressources.
La suppression des embouteillages nuisibles à l’environnement et la recherche d’un trafic plus fluide dans les villes et les agglomérations contribueraient grandement à améliorer la qualité de l’air.
Afin de ramener les émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050, des investissements massifs doivent être réalisés en Suisse pour accroître l’efficacité énergétique et produire des énergies renouvelables (tant avec des fonds privés que publics).
Pour la rénovation des bâtiments et l’installation de systèmes photovoltaïques, l’objectif est d’atteindre un niveau d’investissement total de 10 milliards de francs suisses sur la base de subventions publiques.
Les taxes incitatives sur les combustibles fossiles doivent être progressivement augmentées et étendues aux combustibles fossiles et au transport aérien.
Un système public d’«obligations climat» (Climate Bond) doit permettre de résoudre les blocages d’investissements existant chez les particuliers et les entreprises en accordant des prêts sans intérêts.
Le PBD est contre l’adhésion de la Suisse à l’UE. Mais cela ne change rien au fait que la Suisse a des liens économiques et sociaux étroits avec les pays de l’UE. La voie bilatérale empruntée est bonne pour la Suisse. Elle a été confirmée à plusieurs reprises par le peuple suisse. Certains des traités sont bons, d’autres sont critiqués, d’autres encore doivent être révisés. Toutefois, il serait extrêmement dangereux de mettre en péril cette voie éprouvée et donc notre prospérité à cause d’une initiative inutile visant à limiter l’immigration.
Aucun autre partenaire n’a autant contribué à la prospérité de la Suisse que l’UE. Et l’UE profite également beaucoup de la Suisse. Nous voulons une relation avec l’UE qui ne soit ni au détriment de la Suisse ni de l’UE. Pour le PDC, il est clair que les accords bilatéraux ne sont pas négociables. La population suisse a déjà dit plusieurs fois «oui». Circuler librement en Europe, vendre nos biens et services dans l’UE sans inconvénients, échanger des connaissances: nous en profitons tous chaque jour. Le PDC a toujours prôné la voie bilatérale avec l’UE et a repoussé les attaques isolationnistes. Le PDC rejette donc aussi clairement l’initiative dite «Contre l’immigration de masse» de l’UDC. La fin de la libre circulation des personnes aurait de graves conséquences pour l’économie, la recherche et l’emploi en Suisse: tous les autres traités d’ouverture de marché ainsi que l’accord sur la recherche avec l’UE seraient abandonnés.
La voie bilatérale garantit un accès sur mesure au marché intérieur de l’UE sans qu’il soit nécessaire d’adhérer à l’UE. Elle a apporté des emplois, de la croissance et de la prospérité à la population suisse et permet à des centaines de milliers de personnes de vivre et de travailler dans l’UE/AELE. L’initiative contre la libre-circulation des isolationnistes conservateurs s’attaque directement à cette voie de prospérité. Il est important que la Suisse puisse continuer à l’avenir à compter sur des travailleurs hautement qualifiés venant de l’étranger. Mais en même temps, le PLR prend au sérieux les préoccupations de nombreux Suisses concernant l’immigration. C’est pourquoi nous voulons lutter de manière décisive contre les abus et les effets négatifs: Le tourisme social doit être combattu, le regroupement familial doit être limité en cas d’immigration en provenance de pays tiers et les lacunes en matière d’asile doivent être comblées.
Nous voulons non seulement maintenir les accords bilatéraux, mais aussi les développer davantage. Les Vert’libéraux sont le seul parti qui a défendu un accord-cadre par conviction depuis le début.
La Suisse fait partie de l’Europe. En tant que parti européen, les Verts s’engagent en faveur de rapports de bon voisinage entre la Suisse et l’UE. La voie bilatérale profite à la fois aux citoyens de la Suisse et à ceux de l’UE. Nous voulons que la coopération soit renforcée, notamment dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de la protection de l’environnement. Il est également clair que des rapports de bon voisinage demandent des règles du jeu fiables. Un accord-cadre avec l’UE est essentiel pour la poursuite du développement de la voie bilatérale. Cependant, l’ouverture à l’Europe par référendum n’est capable de remporter une majorité que si les mesures d’accompagnement sur la libre circulation des personnes ne sont pas affaiblies. Afin d’obtenir une meilleure protection contre le dumping salarial de la part de l’UE, la Suisse devrait enfin faire des progrès en matière d’assistance fiscale et de mesures contre le dumping fiscal.
La gestion et le contrôle de l’immigration revêtent une grande importance. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, la Suisse a accueilli plus de 1,1 million d’immigrants. La pression sur les salaires et les emplois est tangible, surtout pour les plus de 50 ans. C’est pourquoi l’UDC veut limiter le droit à l’immigration libre avec son initiative de limitation. Il convient de maintenir de bonnes relations commerciales avec l’UE.
Le grand acquis de la libre circulation des personnes, pouvoir travailler et s’installer partout en Europe, doit être préservé. L’intégration européenne est le fondement de la paix et de la prospérité en Europe et la Suisse en fait partie. Toutefois, il ne peut s’agir pour les entreprises de recruter le plus de personnel possible à l’étranger. Au lieu de cela, la pénurie de travailleurs qualifiés doit être résolue par un investissement massif dans l’éducation. Le pool de travailleurs qualifiés sera également élargi lorsque la compatibilité entre la famille et la carrière augmentera et que les femmes et les hommes recevront enfin un salaire égal. L’intégration sur le marché du travail doit être renforcée par des mesures supplémentaires pour l’éducation des migrants qui rattrapent leur retard dans leurs études et par une protection supplémentaire pour les plus de 50 ans. Tout cela contrecarre la tendance de l’économie à rechercher uniquement des travailleurs à l’étranger.
NON<br/>L’étalement urbain est déjà combattu: en 2013, le peuple a approuvé la loi révisée sur l’aménagement du territoire. Cette mesure est désormais mise en œuvre par les cantons et les communes.
NON<br/>Il est juste de mieux utiliser la zone de peuplement existante et de définir les zones de construction avec modération. La loi sur l’aménagement du territoire lutte efficacement contre l’étalement urbain et oriente le développement de l’habitat vers l’intérieur.
OUI<br/>L’expansion constante des exceptions pour la construction en dehors des zones de construction doit s’arrêter.
OUI<br/>Les Vert’libéraux défendent une telle réforme.
OUI<br/>Des terres cultivées précieuses et des habitats quasi-naturels pour la biodiversité sont perdus à cause des activités de construction en dehors des zones de construction.
NON<br/>Des règles plus strictes ont été clairement rejetées par l’électorat au début de l’année lorsqu’il a voté contre l’initiative d’étalement urbain. Pour une meilleure protection des paysages, l’immigration excessive doit être freinée.
OUI<br/>Le parc immobilier en dehors des zones à bâtir ne peut pas augmenter davantage. Les nouvelles constructions ne devraient être autorisées que si elles sont nécessaires à l’agriculture. Les possibilités de conversion doivent être limitées.
OUI<br/>Si la population ne répond pas aux possibilités locales, la protection doit être assouplie au cas par cas.
Ni OUI ni NON<br/>Le PDC soutient l’assouplissement de la protection pour les loups et les castors, mais rejette un assouplissement pour les lynx.
OUI<br/>La majorité du PLR est favorable à une adaptation ciblée des dispositions de protection pour la régulation des populations de loups. Nous refusons un assouplissement général des dispositions de protection.
NON.<br/>Les Verts’libéraux feront activement campagne pour un référendum contre cette loi sur la chasse.
NON<br/>La Confédération devrait investir dans des mesures de prévention telles que la protection des troupeaux, qui permettent aux animaux sauvages et aux animaux d’élevage de mieux cohabiter.
OUI<br/>La Suisse densément peuplée ne convient pas à certains grands prédateurs.
NON<br/>Le PS rejette un affaiblissement de la protection du lynx, du castor, du loup, etc. Nous n’acceptons pas que des animaux et des oiseaux sauvages puissent être décimés par mesure de précaution, sans avoir causé de dommages.
Le vote électronique est nécessaire, surtout pour les Suissesses et Suisses de l’étranger. Toutefois, pour éviter que les résultats ne soient falsifiés, la sécurité du vote électronique doit être garantie
Dans une motion déposée par Filippo Lombardi, membre du Conseil des États, le PDC a déjà demandé que les cantons soient obligés d’offrir à tous les Suissesses et Suisses de l’étranger éligibles l’option du vote électronique (e-voting) dans le cadre d’une solution fédéraliste.
Le vote électronique est essentiel à l’exercice des droits politiques des Suissesses et Suisses de l’étranger. Les documents de vote arrivent souvent trop tard, et les canaux postaux ne sont pas fiables. Dans les cantons qui ont testé avec succès le vote électronique, la participation des Suisses de l’étranger était nettement plus élevée. Le PLR a toujours été favorable au vote électronique pour les Suisses de l’étranger. Nous prenons les préoccupations de sécurité au sérieux et poursuivons la voie pragmatique de la «sécurité avant la vitesse» en vue d’une introduction au niveau national. Nous regrettons vivement tout revers de la part des prestataires techniques qui touchent directement les Suisses de l’étranger pendant une année électorale.
D’une part, il est important que le matériel de vote et d’élection soit envoyé à l’avance. D’autre part, les Vert’libéraux soutiennent les solutions de vote électronique pour les Suissesses et Suisses de l’étranger. Toutefois, nous rejetons une mise en œuvre générale du vote électronique à l’heure actuelle pour des raisons de sécurité.
La «Cinquième Suisse» a une population de trois quarts de million d’habitants. Ils sont d’importants ambassadeurs de la culture démocratique suisse et devraient pouvoir exercer activement leurs droits politiques. Parce que dans de nombreux pays, les documents sont délivrés trop tard ou ne sont pas délivrés du tout, beaucoup ne peuvent pas participer aux votes et aux élections. Ceci est inacceptable pour les Verts. Comme aucun système de vote électronique infalsifiable n’est actuellement disponible, la transmission électronique doit être examinée à titre provisoire. Il permet la livraison ponctuelle de documents via Internet.
Les Suissesses et Suisses de l’étranger peuvent exercer leurs droits politiques comme auparavant, à savoir principalement par le vote et l’élection par correspondance.
Le PS demande depuis longtemps l’introduction rapide d’un système de vote électronique sécurisé, au moins pour les Suissesses et Suisses de l’étranger. Cela rend les revers d’autant plus regrettables. Comme il est peu probable que le vote électronique soit mis en œuvre dans tous les cantons dans un avenir proche, il convient d’examiner les optimisations du système actuel: envoi centralisé par la Chancellerie d’État ou le chef-lieu cantonal, comme c’est actuellement le cas dans le canton de Zurich par la ville de Zurich, au lieu de chaque commune; envoi des documents par voie électronique et possibilité de voter en personne ou par correspondance dans un consulat.
NON<br/>Nous considérons que les chances électorales des Suissesses et Suisses de l’étranger ne sont pas moins bonnes que celles des Suisses vivant actuellement en Suisse.
NON<br/>Les Suissesses et Suisses de l’étranger sont légalement égaux à leurs compatriotes en termes de représentation au Conseil national. Les obstacles à l’exercice du droit de vote doivent être levés (promotion du vote électronique).
NON<br/>Les «quotas» ou les circonscriptions pour des groupes individuels sont en contradiction avec la structure politique de la Suisse et les principes de sa démocratie.
Ni OUI ni NON<br/>Les Vert’libéraux n’ont pour l’instant pas de position sur la question.
OUI <br/>La représentation politique de la «Cinquième Suisse» est nécessaire pour garantir la prise en compte de ses intérêts particuliers et de ses conditions de vie.
NON<br/>Dans la structure fédérale de la Suisse, le rôle des cantons est d’une grande importance. Pour cette raison, ils devraient également être retenus comme circonscriptions lors des élections du Conseil national.
OUI<br/>Le PS défend cette proposition depuis longtemps. Les exemples de l’Italie, de la France, du Portugal et d’autres pays montrent que cela peut être facilement réalisé.
Le PBD fait de la politique sans agitation et orientée vers des solutions pour tous les Suisses, où qu’ils se trouvent. Nous considérons la Suisse comme un pays ouvert sur le monde et qui doit entretenir les meilleures relations possibles avec les autres pays. Cela implique notamment une bonne entente avec l’UE, avec laquelle nous sommes liés non seulement par l’économie, mais aussi par la culture et des valeurs communes. Le PBD s’engage à faire en sorte que ce lien ne soit pas détruit et que notre prospérité et la vôtre soient maintenues.
Le PDC promeut la cohésion de la Suisse, dont la «Cinquième Suisse» fait partie. Depuis des années, le PDC a toujours défendu les préoccupations des Suissesses et Suisses de l’étranger. Par exemple, la création d’une loi sur les Suisses de l’étranger est le résultat d’une initiative parlementaire du PDC. Nous défendons l’accès aux moyens de paiement, en particulier les comptes bancaires suisses et les cartes de crédit des banques suisses. Le PDC fait également campagne pour l’introduction du vote électronique, qui permettrait aux Suisses de l’étranger de participer beaucoup plus facilement aux votes et aux élections. La sécurité du système a la priorité absolue. Le PDC lutte également contre la discrimination dans le recrutement des citoyens suisses ayant une double nationalité et vivant à l’étranger. Nous soutenons l’aide financière de la Confédération pour la création d’autres écoles suisses à l’étranger.
Le PLR s’engage de manière cohérente et constructive en faveur d’une Suisse ouverte et en réseau. Un demi-million de ressortissants suisses vivent aujourd’hui dans les États de l’UE/AELE. Les accords bilatéraux et en particulier l’accord sur la libre circulation des personnes constituent donc la base juridique des biographies de ces personnes. Nous nous opposons résolument aux mouvements isolationnistes de la gauche et de la droite. Pour le PLR, la préservation et le développement de la voie bilatérale sont essentiels.
Les Vert’libéraux défendent une Suisse ouverte et en réseau. Par exemple, nous soutenons activement le développement d’accords bilatéraux avec l’UE par le biais d’un accord-cadre. En outre, nous défendons le libre-échange et une politique étrangère active en faveur de la promotion de la paix, de la démocratie, de l’État de droit, de la protection de l’environnement et des droits humains.
Dans plus de 100 pays, les Verts travaillent ensemble pour préserver les moyens de subsistance mondiaux, le commerce équitable, les droits fondamentaux universels et un climat de respect et d’ouverture. Nous faisons progresser la protection du climat dans le monde entier et voulons préserver la biodiversité et la souveraineté alimentaire grâce à une agriculture durable. Les Verts représentent des ponts plutôt que des murs: nous nous engageons pour une société en paix et sans discrimination ni exclusion.
De nombreux Suissesses et Suisses de l’étranger votent déjà pour l’UDC. Ils ont une vision claire d’une Suisse libre et intacte et connaissent la comparaison directe avec les défis d’autres pays. L’UDC prend soin de la Suisse et défend ses coutumes, sa culture et les valeurs qui y sont associées.
Le PS prône une Suisse ouverte, solidaire et écologique, entretenant de bonnes relations fiables avec l’UE. C’est pourquoi nous demandons depuis longtemps un accord institutionnel qui respecte la protection des salaires. La Suisse s’engage en faveur de la libre circulation des personnes, des bonnes conditions de travail et de l’éducation pour tous. Il reste beaucoup à faire pour obtenir l’égalité entre les hommes et les femmes. La Suisse doit également multiplier ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique et atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
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