Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Écouté pour vous
Il a surgi du néant et, d’un jour à l’autre, a sorti l’un des plus grands tubes suisses de l’an dernier. Le morceau s’appelait «Show You», et le chanteur se nomme Zian. Mais qui est ce nouveau venu dont personne n’avait entendu parler auparavant?
Zian a 28 ans et vit à Bâle sous son vrai nom, Tizian Hugenschmidt. Enfant, il jouait du tambour au carnaval, puis est passé à la batterie, à la guitare et au piano. Zian a découvert la musique pour ainsi dire tout seul dans son coin. Il écoutait du rock, du metal et du rap en dialecte, comme les autres adolescents, et ne s’est mis à apprécier la pop qu’avec le temps.
Mais ensuite, tout est allé très vite. Sous l’aile d’un management professionnel et du grand label Sony, Zian a publié en collaboration avec Henrik Amschler, producteur dans l’air du temps, sa première chanson «Show You». C’était une ballade impressionnante, portée par des claviers et une bonne dose de pathos, de laquelle émergeait toutefois la voix exceptionnellement expressive du chanteur. Les résultats ne se sont pas fait attendre: «Show You» est resté cinq mois au hit-parade suisse et a braqué tous les projecteurs sur le Bâlois.
Le chanteur franchit à présent une nouvelle étape avec brio en sortant son premier album «Burden». Également produit par Henrik Amschler, l’opus séduit par un son atmosphérique respirant, généreusement nappé de synthétiseurs, de claviers et de boîtes à rythmes. Cette enveloppe musicale urbaine, mais aussi le chant de Zian, tiennent la promesse de l’an dernier. La passion qu’on décèle dans sa voix est authentique, elle donne du poids aux textes réfléchis, parfois profondément tristes, de l’artiste. «Burden», qui signifie «fardeau» en français, traduit de lourds moments d’angoisse, de sacrifice et de perte, des interrogations existentielles qu’on a quand on est jeune, avec toute l’emphase et les grands sentiments que cela implique.
L’album pourrait paraître surproduit et sembler vouloir viser avec trop d’évidence un large et jeune public mainstream. Il n’en reste pas moins que Zian, après «Burden», ne disparaîtra pas aussi rapidement qu’il est sorti du néant il y a un an.
Commentaires