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Le 19 mai, le peuple a clairement accepté un durcissement de la loi sur les armes. Ce faisant, il s’est aussi prononcé pour que la Suisse reste dans l’espace européen de Schengen. Mais le grand débat sur la politique européenne ne fait que commencer.
Désormais, l’achat d’armes semi-automatiques munies d’un chargeur de grande capacité nécessitera une autorisation spéciale en Suisse. Les armuriers devront déclarer toutes les transactions et les tireurs amateurs faire enregistrer leurs fusils d’assaut auprès des bureaux cantonaux. Le peuple a accepté à 63,7 % la reprise dans la loi suisse d’une directive de l’Union européenne (UE) sur les armes.
Les clubs de tir, associés à l’UDC, se sont opposés sans succès à ce prétendu «diktat» de Bruxelles. Mais la majorité des votants n’a pas voulu mettre en péril la participation de la Suisse à l’espace Schengen. Si le non l’avait emporté, la Suisse aurait risqué d’en être exclue, ce qui aurait eu d’importantes conséquences sur les contrôles aux frontières et la sécurité. La directive sur les armes améliore notamment l’échange d’informations entre les polices des 26 États de Schengen. À l’avenir, le refus d’autoriser un citoyen d’un autre pays membre de Schengen à détenir une arme apparaîtra dans le système d’information.
Les observateurs interprètent le oui à la loi sur les armes comme une profession de foi vis-à-vis de la voie bilatérale avec l’UE. Mais le vrai test n’a pas encore eu lieu: l’an prochain, le peuple devra se prononcer sur l’initiative «Pour une immigration modérée», par laquelle l’UDC et l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) entendent dénoncer l’accord de libre circulation des personnes avec l’UE. Le Conseil fédéral craint que cela entraîne l’annulation de tous les traités et remette la voie bilatérale en question.
La Suisse doit clarifier sa relation avec l’UE. Un accord institutionnel est censé permettre le développement des cinq traités bilatéraux existants et ouvrir la voie à d’autres. Le contrat-cadre négocié ne fait toutefois pas l’unanimité en Suisse (Revue Suisse 2/2019). Parmi les écueils figurent notamment les concessions en matière de protection des salaires, qui affaibliraient les mesures d’accompagnement contre le dumping salarial. Les syndicats rejettent ce contrat-cadre. De son côté, l’UDC y voit une menace fondamentale pour notre souveraineté. Berne doit donc trouver un moyen d’amener Bruxelles à renégocier. La décision du gouvernement sur la suite à donner au processus n’est pas encore connue à ce jour. L’UE a cependant jusqu’ici refusé tout net de reprendre les négociations.
En politique intérieure, le Conseil fédéral a toutefois déjà émis un signal en faveur de la libre circulation des personnes. Ainsi, la situation des seniors sur le marché de l’emploi doit être améliorée par un programme d’impulsion. De nombreuses personnes de plus de 50 ans avaient accepté l’initiative «contre l’immigration de masse» de l’UDC en 2014 par crainte d’être évincées du marché du travail par des immigrants. Berne veut apaiser ces inquiétudes en étoffant l’assurance sociale: les personnes arrivées en fin de droits percevraient ainsi une rente-pont jusqu’au moment de leur retraite ordinaire.
Commentaires
Commentaires :
L'EU profite beaucoup plus du libre passage.
Les bilatérale ne doivent pas êtres à sens unique et doivent équilibrées.
Peux de Suisses traversent la frontière pour travailler dans les pays voisins, par contre pas mal de retraités passent la frontière pour vivre plus décemment étant donné que la Suisse à un niveau de vie plus élevé que le reste de l'Europe.
Si on veut que la Suisse se mette aux niveau de l'EU il faudra accepter de diviser les salaires par deux ou trois.
En 1797, les helvètes ont expliqué à Napoléon que le système politique pratiqué par la France ne convenait pas. d’où le principe de la politique fédérale, et actuellement fait toujours la force de la Suisse.
Eine rechtschaffene Regierung hat von der Bevölkerung nichts zu befürchten, im Gegenteil, würde Waffenbesitz nicht einschränken.
Es geht wie immer, seit Regierungen immer korrupter und linker werden, um deren alleiniges Waffenmonopol. Auch UMTS, 5G (der absolute Horror), Fluor und Aluminium in Lebensmitteln und Kosmetik, und unsere tödliche Medizin mit ihren Chemotherapien, Zahnärzte die gleich zum Bohrer greifen, ein Journalismus dessen Quelle nicht eigene Recherchen, sondern einzig die von Reuters vorgekauten Vorgaben sind, sind Waffen, aber der Regierung GEGEN die Bevölkerung. Regierung, englisch Governement, heißt übersetzt Mindcontrol. Und wieder mal haben sie mit ihrer Gehirnwäsche erreicht dass die Schafe gemäß den gestellten Gehegen gehen.
Es geht in keiner Entscheidung um des Menschen Sicherheit, es geht einzig um die Sicherheit des Vermögenswertes Person, die juristische Person als Aushebelung des Menschen und der Menschenrechte, diese hinterhältige Versklavung. Die juristische Person ist ein Business zum Aussaugen bis zuletzt für den Staat (der Staat seinerseits ein Franchisingbetrieb der seine Konzession von der UNO erhält), die Person unwissentlich eine Firma die ohne Entgelt Geld für den Staat generieren muss jedoch ohne die geringsten Leistungen im Gegenzug zu erhalten. Die Person erhält für sein Entrichten von Mehrfach Steuern (Doppelbesteuerung ist laut Bundesgesetz schon illegal) nur Pflichten als Dank.