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Combien de Suisses et de Suissesses auront dans leur vie le privilège de mettre le pied en Antarctique, ce continent de terre et de glace? La Vaudoise Carole Durussel a eu cette chance. En novembre passé, elle a rejoint le Pôle Sud par la mer avec 67 autres femmes scientifiques. «Les différentes nuances de blanc et de bleu de l’Antarctique resteront à jamais gravées dans ma mémoire», a-t-elle déclaré à son retour en Argentine, le 2 décembre.
Cette expédition de trois semaines a été organisée sous l’égide de la fondation Homeward Bound, qui vise à accroître la visibilité des femmes dans les sciences naturelles. Pour cette ONG, fondée par quatre femmes, l’égalité des sexes mène à l’amélioration de notre environnement. Pourquoi le Pôle Sud? Car ce territoire vierge est au cœur des préoccupations en matière de climat et de pollution. Le voyage au bout de la terre a été ponctué de réunions sur la question du leadership, notamment.
C’est en observant des baleines, petite fille, que Carole Durussel est tombée amoureuse de la mer. Elle s’est formée aux sciences de l’environnement marin et dispose d’un doctorat en droit international de l’environnement. À Londres, elle est secrétaire adjointe de la Commission OSPAR pour la Convention sur la protection de l’environnement marin de l’Atlantique du Nord-Est, mer touchée par la surpêche et les rejets industriels. Elle a apporté son expertise dans le cadre d’un traité sur la protection de la diversité biologique marine des zones en haute mer. Son voyage en Antarctique a réuni des femmes qui occupent des postes en vue. «Pour accéder à des positions de haut niveau, il faut des modèles», estime la Suissesse. Les liens tissés durant cette expédition représentent «un atout extraordinaire» pour son futur travail, se réjouit-t-elle.
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