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La dignité des animaux d’élevage doit être protégée par la Constitution et l’élevage intensif, interdit. C’est ce que réclame une initiative populaire lancée par des organisations de protection des animaux et de l’environnement, qui veulent mettre un terme à l’élevage de poules, porcs et bœufs dans les exploitations de type industriel. Pour cela, la Confédération doit fixer des critères sur le bien-être des animaux dans les étables, l’accès à l’extérieur et l’abattage. Pour ses adversaires, cette initiative est superflue. Les éleveurs, disent-ils, se soucient aujourd’hui déjà du bien-être de leurs animaux et la Suisse possède une loi stricte sur leur protection.
Relever l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans: c’est ainsi que le Conseil fédéral et le Parlement entendent assurer l’avenir financier de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS). Les femmes nées de 1960 à 1968, qui seraient les plus touchées par cette nouveauté, recevraient un supplément de rente compensatoire. Pour financer l’équation, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui s’élève aujourd’hui à 7,7 %, serait relevée de 0,4 %. Le peuple devra se prononcer sur deux projets dans les urnes: la modification de la loi sur l’AVS avec le relèvement de l’âge de la retraite des femmes ainsi qu’un arrêté fédéral sur le financement additionnel par une hausse de la TVA. Les partis de gauche et les syndicats rejettent ce paquet de réformes se faisant «sur le dos des femmes» et mettent en garde contre de nouveaux projets de démantèlement de la prévoyance vieillesse.
En modifiant la loi sur l’impôt anticipé, le Conseil fédéral et le Parlement veulent renforcer le marché des capitaux de tiers et, ainsi, la place financière suisse. Concrètement, l’impôt anticipé sur les revenus d’intérêts serait supprimé pour les obligations suisses. De plus, ces titres seraient exonérés du droit de négociation. Le PS, les Verts et les syndicats s’opposent à ce projet qui entraînerait des pertes fiscales de plusieurs millions de francs par an. Pour eux, seuls les riches investisseurs profiteront de ces allégements dans ce projet qu’ils voient comme un «passe-droit pour la criminalité fiscale».
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