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L’intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger» s’est réuni pour la première fois dans sa nouvelle composition pendant la session de printemps du Parlement suisse. Ce qui nous donne l’occasion de nous pencher sur ce qu’il se passe sous la Coupole du Palais fédéral et de découvrir en quoi consiste le travail de cet intergroupe.
À première vue, les abeilles, le mouvement scout et la Cinquième Suisse ont assez peu de choses en commun. Pourtant, un intergroupe parlementaire est dédié à chacun de ces thèmes. Ces intergroupes offrent aux conseillers nationaux et aux conseillers aux États la possibilité de se réunir en fonction de l’intérêt qu’ils partagent pour un domaine en particulier et de tisser des liens entre eux et avec des groupes d’intérêt externes.
L’intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger» a été fondé en 2004 dans le but de sensibiliser davantage le public aux questions relatives à la mobilité internationale des Suisses et de mieux défendre les intérêts politiques de la Cinquième Suisse. L’intergroupe constitue ainsi une passerelle importante entre les Suisses de l’étranger et l’Assemblée fédérale suisse.
La composition de l’intergroupe se renouvelle au début de chaque législature. Tandis qu’il peut se produire un ou deux changements parmi ses membres, ses coprésidents restent les mêmes. Il s’agit d’Elisabeth Schneider-Schneiter (Le Centre, BL), de Carlo Sommaruga (PS, GE) et de Martina Bircher (UDC, AG). Ils sont soutenus dans leur travail par le bureau de l’intergroupe, actuellement constitué de Nicolas Walder (Les Verts, GE) et Laurent Wehrli (PLR, VD) ainsi que de la directrice de l’Organisation des Suisses de l’étranger, Ariane Rustichelli. L’OSE fait office de secrétariat pour l’intergroupe parlementaire et prépare, en collaboration avec les coprésidents, les contenus des rencontres.
Les réunions ont lieu quatre fois par année, au début des sessions du Parlement. Sous la direction des coprésidents, les membres de l’intergroupe parlent des interventions politiques à l’ordre du jour et de leurs conséquences pour la Cinquième Suisse. De plus, des experts externes sont régulièrement conviés à ces séances. Ils permettent aux conseillers nationaux et aux conseillers aux États de se faire une idée plus précise des sujets importants pour les Suisses de l’étranger. Durant la nouvelle législature, l’intergroupe étudiera essentiellement les meilleurs moyens de mettre en œuvre les exigences du manifeste électoral de l’OSE pour la période allant de 2023 à 2027. En s’appuyant sur ces exigences, les membres de l’intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger» déposent régulièrement des interventions parlementaires, par exemple, ou posent au Conseil fédéral des questions critiques.
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