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Combien de dimanches avons-nous passés, scotchés devant notre écran de télévision, à écouter les analyses de cette figure si familière et à admirer ses nœuds papillons virevoltant devant les caméras? Ce style bien à lui, mélange d’élégance rigide et de sérénité, nous a conquis. Quand l’éminent politologue décrypte les résultats des derniers scrutins à la télévision suisse, on est toujours surpris de voir à quel point la dégaine de patron de bar de cet homme bien-portant tranche avec l’éloquence, la pertinence et la compétence de ses propos lorsqu’il commente les extrapolations. Un décalage des plus intéressants!
Pour ce qui est des votations et des scrutins, Claude Longchamps est l’un des tauliers de la télévision suisse. Que serait un dimanche d’élection sans ce «monsieur sondage» fribourgeois qui enseigne également en haute école? Inimaginable ! Il va pourtant falloir y songer, car cet expert de 59 ans qui est aussi historien a décidé de moins être sur nos écrans. Patron de l’institut de sondage gsf-bern, il était jusqu’à présent omniprésent, mais compte maintenant passer la main. S’il devrait encore rester président du conseil d’administration jusqu’en 2019, il a déjà transmis les rênes opérationnelles à Urs Bieri et Lukas Golder, membres de la direction, le 1er mai dernier.
Nous allons donc devoir nous habituer à ne plus voir ses nœuds papillons danser sur nos écrans les dimanches de scrutin. L’an prochain, Claude Longchamps entend disparaître pendant un temps du paysage politique suisse et entreprendre un long périple aux quatre coins de la planète, comme il l’a confié au magazine «Bilanz».
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