Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Nous reflétons un peu du quotidien suisse dans chaque numéro de la «Revue Suisse». Pour la rédaction, c'est toujours une surprise: quel est l’article qui fera réagir le plus vivement les lectrices et les lecteurs? Dans le dernier numéro, c’est le reportage consacré à la forêt suisse. C’est en le lisant que bon nombre de lectrices et de lecteurs ont pris conscience du fait que notre pays avait interdit le défrichage en 1876 déjà et que depuis, la surface du territoire occupée par la forêt n’avait pas diminué. Un bel exemple de protection radicale de la nature, datant d’il y a presque 150 ans.
Vos commentaires sur revue.ch sont les bienvenus. Vous pouvez en outre participer aux discussions en cours ou en lancer de nouvelles sur la plateforme de la communauté de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE). Trois discussions portant sur les défis auxquels fait face la démocratie sont en cours sur la plateforme, faisant écho au thème du congrès des Suisses de l’étranger de cette année à Lugano. Dans l’une, on s’interroge sur la manière de lutter contre les «fake news». Voici l’un des commentaires à ce sujet:
Hans Ulrich Lutz, Corée du Sud: Nous sommes fiers d’être citoyennes et citoyens d’un pays avec une démocratie directe, qui nous considère comme étant suffisamment responsables pour décider de questions importantes. Si désormais ces citoyennes et citoyens n’en sont pas (ou plus) capables, la prochaine étape sera-t-elle de limiter leurs droits et leurs obligations démocratiques? Je suis d’avis que nous devrions investir beaucoup plus pour inciter nos enfants à penser et agir de manière autonome. J’ai confiance dans la capacité de mes concitoyennes et concitoyens à se forger leur propre opinion.
Participer à la discussion: revue.link/fake
Merci pour votre article sur la forêt. Mon amour et ma connexion spirituelle avec la forêt ont débuté dans ma tendre enfance, en Suisse, dans les bois de la région de Wengen, où je suis né, et plus tard à Viège. La forêt est pour moi un lieu de réconfort, peu importe où je me trouve sur la planète. Je suis donc d’autant plus alarmé et consterné par le manque de respect dont fait preuve mon espèce à l’égard de cette gardienne de la santé mondiale et du bien-être de la population humaine. Je n’avais pas conscience du fait que la Suisse avait interdit la déforestation il y a déjà plus d’un siècle. C’est un exemple qui mériterait d’être porté à la connaissance de tous.
La lecture de votre article sur la forêt m’a fait chaud au cœur. Après 30 ans, de beaux souvenirs se sont réveillés. Enfant, j’ai passé de nombreuses heures dans la forêt du Dälhölzli avec mon père. Nous descendions jusqu’au bord de l’Aar, où nous allions rendre visite aux animaux du zoo. Je n’oublierai jamais ces merveilleux moments.
Une loi de 1876 qui protège aujourd’hui la forêt: quel cadeau pour la planète et pour toutes les espèces qu’elle abrite!
Il y a un immense travail d'information, d'éducation, voire d'interdictions à développer pour mettre un terme à ce fléau que sont devenues les motos sur tout le territoire suisse et la présence intempestive et abusive des VTT sur les sentiers forestiers. Un désastre écologique, un danger permanent pour toute la faune et la biodiversité en général ; un bruit assourdissant constant, même dans les cols et vallées spectaculaires de l'Engadine. Il y a urgence absolue à mettre un terme à cette dévastation organisée au nom... de quoi au juste ?
Je ne comprends pas pourquoi, aujourd’hui encore, il reste des «incorrigibles» qui n’ont tiré aucune leçon du passé. Les symboles et les gestes du nazisme devraient réellement être punis. Le manque d’action en la matière conduit à des dérives, comme on peut le voir non seulement aux USA, mais malheureusement aussi de plus en plus souvent en Europe.
Combien de temps devrons-nous encore «informer» les gens sur les atrocités infligées à la population juive pendant la Deuxième Guerre mondiale? Il n’y a tout simplement plus de place pour l’antisémitisme dans la société.
Il y a de bonnes raisons d’accueillir les réfugiées et réfugiés ukrainiens. Nous sommes d’une part tenus de faire preuve d’humanité. D’autre part, c’est peut-être aussi l’occasion de mettre ces personnes en contact avec les normes de la civilisation occidentale, dans l’espoir d’influencer positivement l’Ukraine du futur.
La nouvelle ligne graphique de votre revue est fantastique. Le contenu est mieux organisé. Tout est clair et simple. Merci. Je vous souhaite beaucoup de succès.
Commentaires