Courrier des lecteurs
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Cela me fait plaisir de lire que le plurilinguisme gagne du terrain en Suisse. Pour moi, la maîtrise des langues est synonyme de qualité de vie. Chaque langue que l’on apprend est comme une pièce de plus dans une maison, un nouvel angle offrant un autre point de vue sur le monde. Tous les jours, je lis des choses sur Internet en allemand, en anglais, en russe et en français.
On peut parler de la Suisse et ses quatre langues, mais il est dommage que l’allemand en Suisse romande ne soit pas au programme dès les petites classes. Je vis en Norvège, mes deux enfants parlent français avec moi et finnois avec la maman. Le Norvégien et l’anglais sont au programme dès le jardin d’enfants.
Je suis extrêmement reconnaissant de pouvoir passer aisément du bon allemand à l’italien, au français ou à l’anglais! Cela a aussi incontestablement et continûment élargi mon horizon. Je ne comprends pas le suisse allemand – désolée! – et j’aimerais qu’on parle davantage le bon allemand, du moins à la télévision et à la radio.
Je vis depuis plus de 50 ans à Copenhague, je suis mariée à un Anglais, et nous parlons surtout l’anglais et le danois au quotidien. Mais je n’ai pas oublié mon dialecte bernois. Et le français reste ma deuxième langue maternelle, que j’utilise toujours à l’Alliance française de Copenhague. Nous, les Suisses, avons tous de bonnes occasions d’utiliser nos langues, qui nous sont, pour ainsi dire, transmises au berceau.
Nombreuses sont les personnes qui écrivent des lettres et des articles impeccables en allemand, mais rares sont celles qui s’expriment correctement et de manière fluide en bon allemand. Ce n’est pas bien! Je suis d’avis qu’il faudrait parler le bon allemand avec les locuteurs d’une autre langue, même s’ils comprennent un peu le dialecte. Les Tessinois, les Romands et les Grisons doivent-ils vraiment s’adapter à tous les dialectes en Suisse alémanique? Lorsque nous nous rendons en Italie, nous apprécions aussi d’entendre un italien correct au lieu d’un dialecte incompréhensible.
Quand on me demande quelle langue suisse je parle, je réponds toujours «la cinquième, l’anglais». Merci, donc, d’avoir validé mes propos! Établie aux États-Unis depuis 33 ans, je ne sais plus très bien ce qui relève de l’anglais d’Afrique du Sud, d’Angleterre ou des États-Unis. Tout le monde comprend les dialectes.
Mon malaise est grand à la lecture de cet article. Toute décision politique doit rester transparente dans un système démocratique. Rien que la mauvaise habitude de débattre de sujets à huis clos n’entre guère dans ma conception de la démocratie. Qui a peur de défendre son point de vue, n’ose pas dire ce qu’il pense et la manière dont il prend des décisions? Je ne laisserais pas de tels politiciens décider de la marche du monde... Le fait de vouloir interdire à une assemblée de conseillers de s’exprimer corrobore mes doutes.
Il me semble fondamental de prendre en compte les voix des scientifiques, surtout quand il s’agit d’une problématique de l’ampleur de celle que nous avons connue. La politique, par définition, est au service du peuple et devrait le rester. De ce fait, elle devrait toujours prendre en compte l’avis des scientifiques surtout s’agissant d’un domaine que nos élus ne maîtrisent pas.
Commentaires
Commentaires :
During my Rekruten Schule in Bülach during spring 1963 one of the Italian speaking Recruits had a problem to be fixed by the Fourier. Neither one spoke the others language but they both had enough English to solve the problem. 1963 !! Nothing new now in 2021.
The biggest problem with learning a second language in school is the emphasis on proper spelling and grammar. Actually using the language doesn't go beyond the class room. I clearly remember everybody getting excited about finally learning something new - French. After learning twice about the cave dwellers and the French Revolution (!). But the excitement only lasted a few months and we hated it with a passion. I can still hear our old teacher saying "continue......." to dead silence in the room. Finally one name was mentioned and 24 boys heaved a great sigh of relieve while one had to face the task. How do you learn in this fashion. I am not the only one with this opinion. Eugen talks about in his book, remember?
English was far better. The "book" was more sensible. Once it became clear that the subject was not required all the farm boys vanished and we wound up with only about 15 boys. Spelling was still required but our young teacher used conservation to make it more interesting. I was actually able to help some tourists as a teenager.
Any language can be learned with the 250 most common words. Concentrate on those, the rest will come with usage. Read in the new language and you'll learn the spelling too.