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Les cinquantenaires d’aujourd'hui se souviennent forcément de Beatocello, le clown triste avec son grand, son petit et son très petit violoncelle. Dans les années 70, Beat Richner a accompagné toute une génération d’enfants suisses avec ses représentations. Pour les autres, il est surtout devenu une référence en tant que pédiatre humanitaire.
En tant que tel, Richner a reconstruit un hôpital pour enfants détruit à Phnom Penh dans les années 90, qu’il dirige et améliore en permanence depuis. Au fil des années, ce Zurichois a également ouvert trois autres hôpitaux pour enfants au Cambodge. C’est ainsi que Richner et ses équipes auraient soigné une douzaine de millions d’enfants d’Asie au cours de leurs dix premières années de travail. Près de 90 % de tous les enfants malades du pays auraient été soignés par le Suisse au cours de leur vie, ce qui a valu à cet infatigable médecin le surnom de «Docteur God».
Beat Richner a reçu deux doctorats honoris causa pour son œuvre et a été élu « Suisse de l’année» en 2002. Pourtant, il reste modeste. Le médecin est toujours retourné en Suisse pour y collecter de l’argent pour ses hôpitaux à l’aide de son violoncelle. Et il travaillait sans relâche pour les enfants du Cambodge. Mais aujourd'hui, Beat Richner doit lever le pied. Gravement malade, le septuagénaire a abandonné la direction de ses hôpitaux. Il a même dû annuler les représentations qu’il avait prévues.
Reste à espérer que Richner restera encore longtemps aux côtés des enfants. Avec ses hôpitaux et le personnage de Beatocello, il a d’ores et déjà laissé un souvenir impérissable.
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