Sélection
Sélection
Sélection
Sélection
Sélection
Sélection
Sélection
Sélection
Il était une fois Ozan Yildirim, petit-fils d’un immigré turc. Ozan grandit dans le Toggenbourg. Il suit un apprentissage dans le commerce de détail, avant de travailler comme vendeur chez Fust. La nuit, le jeune homme se transforme en OZ (prononcer Ozi). Il crée dans sa cave des rythmes sur un logiciel nommé Fruity Loop. Le créateur autodidacte aime les beat profonds du rappeur 50 Cent. OZ apprécie aussi les ambiances musicales des Caraïbes. En 2012, le musicien, qui a conservé dans un coin l’adresse électronique du rappeur américain Meek Mill, lui envoie une série de sons. Les créations de l’artisan électronique OZ tapent dans l’oreille du musicien, qui les lui paye 3000 dollars! «De nos jours, décrocher un hit est à portée de mail», déclare la star suisse dans le magazine «Billboard». De beat en beat, OZ va être amené à collaborer avec les plus grands noms du rap mondial. Parmi eux: le Canadien Drake (sur «Toosie Slide») et l’Américain Travis Scott (sur «Sicko Mode»). En juin 2021, ce dernier titre, cumulait 1,4 milliards d’écoutes sur le site musical Spotify. «OZ possède une esthétique reconnaissable et sait capturer l’air du temps», dit à son sujet le rappeur suisse Stress. L’homme concocte ses sons dans un studio d’enregistrement basé à Wald (ZH). Aux dernières nouvelles, il vivait toujours dans son Toggenbourg natal, avec femme et enfant. Son pêché mignon? Les grosses voitures, parmi lesquelles une Rolls Royce et une Lamborghini. On raconte qu’en virée à Zurich avec des amis, il se serait vu refuser l’entrée à des clubs, alors que ses propres beat étaient audibles de l’extérieur. La Suisse ne connaît pas ses champions!
Commentaires