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«Il est à espérer que tous les Suisses de l’étranger utiliseront bientôt le crayon suisse Caran d’Ache et soutiendront ainsi l’industrie nationale»: voici ce qu’écrivait la Feuille de correspondance pour les Suisses et les associations suisses de l’étranger en 1925. La jeune manufacture genevoise de crayons venait alors d’ouvrir un magasin à Berlin. C’était le début d’une success story qui fit des crayons suisses des objets de désir dans le monde entier.
Dans un nouveau livre richement illustré, l’auteur indépendant Ralph Brühwiler raconte la saga de Caran d’Ache, avec une profusion d’informations et de détails, tout en réservant de la place à quelques anecdotes. On y découvre notamment les aventures du fondateur de l’entreprise, Arnold Schweitzer. Cet industriel venu de Suisse orientale, est décrit comme un patron social qui dut faire face à quelques revers. L’ouvrage nous apprend aussi ce qu’il en est du nom de l’entreprise – emprunté au russe –, comment les laboratoires et les ateliers ont donné naissance à des produits toujours nouveaux, et pourquoi les écoliers suisses appréciaient ces crayons autant que les artistes connus. Et si elle vend aujourd’hui des crayons dans le monde entier, l’entreprise Caran d’Ache appartient toujours à trois familles suisses.
Ralph Brühwiler: Die Caran d’Ache Saga. Von Genf in die Welt. NZZ Libro 2020 (en allemand), 264 pages, 49 francs.
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