Courrier des lecteurs
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Je fais partie de ceux à qui le choc du franc a coûté leur emploi. Mais plutôt que de m’inscrire au chômage, je suis parti à l’étranger où je travaille à présent…
La Suisse n’est qu’un petit rouage de l’économie mondiale. Il va de soi que la suppression du taux de change fixe par rapport à l’euro a choqué le monde de la finance, mais de nombreux autres facteurs contribuent à la mauvaise situation actuelle de l’économie mondiale, comme l’effondrement des cours des matières premières, le recul des exportations depuis la Chine, etc. Le franc fort me touche à deux égards: d’un côté, la récession a provoqué une forte baisse de la valeur de mes actions, mais d’un autre côté, le franc fort m’assure une rente plus élevée en bahts thaïlandais là où je vis actuellement.
La faiblesse persistante de l’euro, susceptible d’être aggravée par le Brexit ou un nouveau choc politique ou économique imminent, pourrait maintenir le franc suisse au cours actuel voire à un cours plus élevé pendant des années. La flexibilité de la main-d’œuvre (des journées de travail plus longues pour un salaire identique ou moins de journées de travail pour un salaire réduit) a permis de sauver de nombreux emplois. Je m’inquiète toutefois de l’impact permanent sur l’industrie suisse d’un franc suisse fort à plus long terme, en particulier à un moment où la demande internationale connaît un ralentissement.
Je souscris totalement à l’idée d’une prise de décision plus rapide concernant les admissions et les rejets. En tant que résidente australienne, je resterais prudente quant à celle d’une représentation juridique gratuite pour les réfugiés. Cela fait des années que cette pratique est d’usage ici. Certains réfugiés ont ainsi passé des mois, voire des années, dans des centres de détention, dans l’espoir de voir se renverser une décision négative. Cette situation génère une grande anxiété et favorise l’apparition de maladies mentales, ainsi que des pratiques d’automutilation. Ce climat est entretenu par les avocats qui agitent la carotte d’une vie idyllique en Australie, alors que ce pays souffre, à l’instar de la plupart des autres, d’un chômage en hausse. Au final, tout le monde est frustré: les réfugiés qui attendent des années en vain et les Australiens, dépeints par les médias comme un peuple indifférent, alors même qu’ils accueillent des milliers de réfugiés chaque année. Les seuls à se réjouir sont les avocats, qui s’enrichissent aux dépens des contribuables. Je plaide personnellement en faveur d’une procédure plus rapide comprenant une représentation juridique gratuite, et ce, pour un appel seulement au lieu de centaines «ad eternum» et «ad nauseam».
Bien sûr, nous devons être prêts à accueillir des réfugiés. Mais lesquels exactement? Comme nous le savons tous par l’expérience de l’Allemagne, ces groupes immenses comportent aussi de nombreuses personnes qui ne sont pas prêtes à s’intégrer. Bon nombre d’entre elles ne sont pas des réfugiés, mais cherchent seulement un avenir meilleur en Occident. Je trouve que la Suisse devrait collaborer avec des organisations comme «Open Door», par exemple, qui connaissent la situation des gens en Syrie. Ces organisations savent qui sont les véritables réfugiés.
Nous sommes les citoyens repus et satisfaits d’un État-providence, nous vivons dans la sécurité politique et économique et nous avons peur que l’on nous enlève quelque chose qui n’existe pas en réalité. Malheureusement, le sentiment d’humanité et l’amour de son prochain disparaissent parfois complètement. Les réfugiés sont dénigrés comme des réfugiés économiques et on oublie au passage que ces personnes fuient des situations causées en partie par notre propre prospérité. Le droit d’asile est un droit de l’homme et nous y sommes tous tenus. La mise à disposition d’une aide judiciaire gratuite pour les personnes qui n’ont pas les moyens financiers de se payer un avocat est une évidence dans un État de droit. Si seules les personnes suffisamment riches peuvent obtenir justice, nous ne vivons plus dans un État de droit.
J’aime beaucoup l’idée qu’une personne devienne un diamant après sa mort! Je préférerais finir en diamant plutôt que d’être mangée par les vers dans l’obscurité du cercueil. Un diamant, c’est très beau, et ça peut au moins apporter de la joie à ceux que je laisserai derrière moi. Plutôt que «Cendre à la cendre, poussière à la poussière», on pourra dire alors: «Cendre à carbone, et graphite à diamant». Ça sonne plus moderne, non?
Commentaires
Commentaires :
Je viens de lire "Un cabaret contre la guerre" et j'en reste choqué et gravement interpellé sur l'éthique de publication de la Revue. Comment est-il possible, alors qu'on parle avec sérieux de la noirceur du père fouettard en terre Suisse et Fribourgeoise, alors qu'on a changé le nom des "Têtes de N*" pour les appeler Tête au Choco, qu'on risque l
arrestation outre-mer pour utiliser le mot "N* en anglais ou en français", qu'on s'indigne tous les jours du racisme manifesté aux Etats-Unis, et presque partout ailleurs, que la Revue Suisse puisse publier un auteur qui caractérise de "n*" les musiques et danses jouées au Cabaret Voltaire d'autrefois? Si l'auteur Gerhard Mack manque d'éducation en terme d'histoire et de politique inter-culturelle, il en revient à la Revue de faire son triage. S'il-vous-plaît.
N* = mot que le site de la Revue, ironiquement, ne m'a pas permis d'utiliser dans ma lettre!
claude wittmann
Toronto
Il est vrai que l'effet Fukoshima s'est amenuisé,et pour cela l'on ne peut ignorer la responsabilité des médias qui préfèrent toujours publier des faits éclatants,au lieu d'informer régulièrement.
Mais il faut savoir qu'à Fukoshima l'on continue encore aujourd'hui de déverser des tonnes d'eau radioactive dans l'océan Pacifique,et cela depuis 5ans,jour après jour Les dégâts sont dejas incalculable,et comme ce n'est pas près de s'arrêter ,cette catastrophe est probablement plus dangereuse pour notre survie que le changement climatique.Vu que les centrales 100% sûre n'existent pas,et que l'on est incapable de gérer les accidents majeures,le nucléaire n'est pas une option acceptable,quoi qu'en disent les gens qui en tirent du profit.
since i can read the revue on line no need to snail mail the revue i read it all and gATHER USEFUL KNOWLEDGE. THANKS
Richtigstellung:
Sehr geehrte Damen und Herren
Sehr geehrte Frau Tromp
Auf der Seite 17 der besagten Ausgabe schreiben sie;
Schwierige Rückkehr wegen der AHV
«Ganz bitter für uns mobile Schweizer ist die Abschaffung der freiwilligen AHV für Auslandschweizer», sagt sie zu den aktuellen Problemen.
Ihre pauschale Aussage irritierte mich und fragte bei der AHV nach. Ich lebe in der Dom. Republik und bezahlte bis jetzt meinen Freiwilligen AHV Beitrag.
Hier die Origial Antwort vom 30.06.2016
Sehr geehrter Herr NIEVERGELT
Wir beziehen uns auf Ihre E-Mail vom 22.06.2016.
Es ist richtig, dass Schweizer die in Europa wohnen seit 2001 keine freiwilligen AHV Beiträge mehr leisten können. Da Sie in der Dominikanischen Republik wohnhaft sind, sind sie ja davon nicht betroffen.
Dies wichtige Detail haben sie vergessen und bitte sie daher dies in der nächsten Ausgabe zu Korrigieren weil im Bereicht deutliche steht das über Über 760 000 Schweizerinnen und Schweizer im Ausland leben.
Mit freundliche Grüsse
H. Nievergelt Abreu
Ich musste heute auf dem Schweizer Konsulat in Panama 3 Quittungen in blanko unterschreiben, damit mir eine Rückreisehilfe vom EDA geleistet wird und musste von dem Honorarkonsul Kritiken erdulden, welche nur mit Menschenmisshandlung verbunden werden können.
Sei zu erwähnen, dass man als kranker und dementsprechen arbeitsunfähiger Schweizer noch gezwungen wird, diese Hilfe innert 60 Tagen zurück zu bezahlen.
Andererseits werden Ausländer in der Schweiz Rückkehrhilfen von bis zu Fr. 10 000.- geleistet.
Wo sind wir in der Schweiz gelandet?
Oder sind wir in der Schweiz gebohrenen Schweizer alles Halbschuhe, wenn wir keine Goldbarren oder gestohlene Bilder vom 2.Weltkrieg in einem Zollfreilager in der Schweiz besitzen?
I like your comment :) Diamond.. especially after the other heavy comments about the thema refugees..
Take acre :)
Moo, Riyadh, Saudi Arabia