Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs
De nombreuses multinationales suisses sont toujours impliquées dans l’exploitation des pays du Sud. Croire que la Suisse est devenue l’un des pays les plus riches du monde grâce à la seule force de son travail est absurde. Le colonialisme n’a pas cessé non plus. Nous avons juste remplacé les esclavagistes blancs par des pantins locaux qui nous conviennent. Et nous les maintenons en place avec de l’argent et des armes.
ERICH GAMBA, BOAC, PHILIPPINES
C’est tout de même étonnant que pour une poignée de Suisses ayant profité du colonialisme et de l’esclavage, on attribue désormais une responsabilité collective au pays, et que des descendants qui n’ont rien à voir avec cette histoire doivent payer pour cela. Et les bénéficiaires, eux non plus, n’ont rien en commun avec les victimes de l’époque! Où est la morale dans tout cela?
MARKUS ZEHNDER, LOS ANGELES, ÉTATS-UNIS
L’histoire, c’est l’étude du passé. Ce qui s’est produit correspond à ce qui était normal hier, pas forcément aujourd’hui. Il est inacceptable de tenter de comparer les normes du passé à celles du présent. Oui, à nos yeux le passé est plein d’erreurs, mais il s’agissait de pratiques acceptables à l’époque. Devons-nous être blâmés pour les actes de nos aïeux? La réponse est non, et aucune cour de justice ne dirait le contraire. Tant que nous vivons notre vie d’une manière qui nous rend fiers, sans faire de mal à autrui ni violer les lois d’aujourd’hui, nous vivons comme il le faut. Qui sait comment le futur nous jugera?
NORMAN GERSHON, USA
Nous devrions nous concentrer sur le présent: comment l’Occident (dont la Suisse fait partie) profite-t-il de l’esclavage aujourd’hui? Le passé est le passé, nous devrions en tirer des enseignements et adapter nos actes en conséquence: le faisons-nous? Pouvons-nous nous offrir notre mode de vie occidental, ou vivons-nous sur le dos d’autrui? J’ose dire que l’esclavage existe encore, et qu’il est toujours aussi brutal, même s’il est moins visible que par le passé. Dans ce monde complexe, la soif de pouvoir et d’argent fait obstacle à l’épanouissement de l’humanité.
ERIK WAELCHLI, SOUTH BEND, ÉTATS-UNIS
Déboulonner des statues parce que le système de valeurs a changé? S’enrichir grâce à la traite des esclaves est certes condamnable du point de vue d’aujourd’hui. Mais peut-être que le salaire d’un CEO qui gagne 100 ou 1000 fois plus que le salaire minimum sera également condamnable dans quelques années? Bref, les héros d’aujourd’hui sont peut-être les profiteurs et criminels de demain. Ce changement de valeurs pourrait d’ailleurs tous nous toucher. C’est pourquoi je trouverais plus enrichissant de contextualiser les monuments. On pourrait ajouter une plaquette sous la statue de Monsieur de Pury, qui mentionnerait, outre sa générosité, la provenance de son argent.
ANDRE BURKI, PERTH, AUSTRALIE
L’être humain ne connaît pas la paix tant que tout n’est pas détruit. Et alors, c’est trop tard. Le changement climatique déferle sur nous et apporte des problèmes que la 5G ne pourra pas résoudre. Le vrai progrès n’est possible que si l’être humain se tourne vers l’intérieur de lui-même, et non vers l’extérieur. Mais qui veut entendre cela? C’est dans le silence que naissent les nouvelles idées, et non dans la surabondance d’informations.
IRMA FURRER, BAYERN, ALLEMAGNE
Hélas, dans l’article sur la 5G de la «Revue Suisse», il manque un élément au débat: Huawei ou pas? Contrairement aux pays anglo-saxons, il me semble que la Suisse parle peu de cela. Pourtant, les préoccupations en matière de sécurité associées au choix d’un constructeur venant d’un pays totalitaire me paraissent en partie justifiées.
PATRIK SCHMUKI, ALLEMAGNE
De mon point de vue, deux arguments sont importants. Premièrement: qui profitera le plus de la 5G? Les multinationales, qui pourront récolter davantage d’informations sur les utilisateurs. Deuxièmement: voulons-nous confier nos données personnelles et tous nos intérêts à un État totalitaire qui viole les traités?
CORNELIA BAUMGARTNER, NOUVELLE-ZÉLANDE
Merci pour cette jolie ballade dans la Sibérie de la Suisse. Je suis né pas très loin de ce village, en 1956. En revenant à la maison, après avoir transporté le lait à la laiterie, je me suis perdu au milieu de la bise et de la neige. J’ai retrouvé mon chemin grâce aux poteaux électriques, mais j’ai eu les oreilles gelées. Elles ne sont pas tombées, mais je ne pouvais plus les sentir! J’ai enduré ce froid pendant bien des année.
BERNARD COLOMB, PLAN TAWAN, THAÏLANDE
Merci pour cet article bucolique sur La Brévine. Ça m’a fait chaud au cœur! Né à Lausanne en 1950 et vivant depuis 40 ans à Miami, mon cœur est toujours dans la forêt et nos montagnes.
JEAN PERROD, MIAMI, ÉTATS-UNIS
Bel article ! Merci de m’avoir donné un moment de nostalgie.
DAISY BENTURQUI, FRANCE
Commentaires
Commentaires :
J'apprécie la lecture de la REVUE SUISSE, devenue depuis quelques années à peu près ma seule source d'information sur mon pays natal. Je commence toujours par lire le “Courrier des lecteurs". Merci pour cette liberté offerte à des Suisses de l'étranger désireux d'exprimer leur avis,
surtout s'il n'est pas tout à fait celui de leurs compatriotes blottis au coeur des Alpes.
J'aime l'histoire, la vraie, et plus encore la méconnue, voire cachée, ou, pis, travestie. Et parce que je vis à l'étranger, à une certaine distance de l'Helvétie,
je voudrais parfois montrer du doigt de graves tares, voire des crimes, imputables à certains de nos ancêtres, proches ou lointains.
Mais trop vieux pour avoir le goût de condamner, je préfère citer ce conseil d'Aragon: “Il faut voir les choses d'alors avec les yeux d'alors“. Et je me tais, plus proche de l'étranger en quête de dignité que d'un Helvète tracassé par la gestion de son superflu.
Un jour, un ami suisse, économiste, ayant lu mes doléances au sujet de la Suisse des fanfarons et des privilégiés, m'écrivit: «D'accord. N'empêche qu'on vit bien...»
Et je l'imaginai tirant sur ses bretelles. Quelle expression d'égoïsme pur et dur!
Alors me revint en mémoire la parabole du riche, qui ne laisse au pauvre que les miettes. Et notre amitié s'évanouit. Et donc quel plaisir de parfois lire l'expression “une Suisse solidaire", qui me fait aimer quand même mon pays natal!
A 10 ans j ai quitté Burgdorf pour Bruxelles. J ai étudié à Université Libre de Bruxelles. J ai travaillé dans le privé et, par concours j ai eu l honneur, en tant que Suisse, de pouvoir travailler à la Commission europeenne pendant plus de 30 ans pour mon plus grand bonheur. La Suisse qui reste dans mon coeur à cependant raté l occasion de participer à la construction de l Europe, de l intérieur. J ai vécu dans un cadre multiculturel (183 nationalisés différentes à Bruxelles) et eu des activités multilingues, variées, créatives et enrichissantes au sein de programmes internationaux qui m ont remplie de satisfacions et de plaisir.
A 83 ans, j estime avoir eu de la chance de vivre la vie que j ai pu mener ici. J ai énormément appris et encore aujourd'hui mon enthousiasme, mon intérêt et ma curiosité pour d autres horizons existent toujours.
Der "Flüchtlingsstrom" nach Österreich ist übrigens nicht durch Frau Merkel gewachsen; er ist durch die Politik von Sebastian Kurz im Gegenteil drastisch zurück gegangen.
Und was die "Eigenständigkeit" der Schweiz betrifft: Sie hat sich "in voraus eilendem Gehorsam" so mancher neuen EU-Bestimmung schneller gebeugt als die Österreicher, welche die Fristen meist voll ausgeschöpft haben.
Eine der Hauptattraktionen der AHV für den Auslandschweizer ist die Hoffnung, eines Tages eine Rente in CHF zu erhalten, ohne irgendwelche Wechselkursrisiken und -verluste. Die gegenwärtige Praxis macht dies zunichte; ein Schweizer Bürger, der ein Leben lang Schweizerfranken an eine schweizerische staatliche Institution eingezahlt hat wird schlussendlich mit USD oder Euro abgespeist; das Traurige daran ist, dass dies ohne zwingenden Grund geschieht und zu finanziellen Verlusten für den Empfänger führt.
Während betroffene Ansässige im Euroraum oder den USA sich damit abfinden mögen, die Rente in der Landeswährung zu erhalten, führt es für alle in Ländern mit einer anderen Währung unweigerlich zu Verlusten. Der minimale Wechselverlauf wird sein CHF-USD-Lokale Währung; wie erwähnt, dies ohne zwingenden Grund denn z.B. in ganz SO-Asien, und ich nehme an in jedem Land mit einer einigermassen entwickelten Banken-Infrastruktur, werden sog. Fremdwährungskonti angeboten. Darauf können die hauptsächlichsten Währungen, d.h. auch CHF, ohne Konvertierung einbezahlt und für weitere Zahlungen benützt werden, ohne über die lokale Währung zu gehen. Für Zahlungen in der Schweiz könnte ich direkt CHF zurücktransferieren und nicht wie gegenwärtig gezwungenermassen über CHF-USD-CHF mit entsprechenden Verlusten, die bei ungünstigen Wechselkursschwankungen erheblich sein können.
Ich bin der Ansicht, dass ich Anspruch auf eine Rente in CHF habe, wenn sich dies ohne besonderen Aufwand finanztechnisch bewerkstelligen lässt. Ich habe hier mit USD genau so wenig zu tun wie ein Rentner in der Schweiz.
Die Problematik wurde schon im Parlament vorgebracht, leider mit zu wenig Nachdruck; die Rechtfertigung der gegenwärtigen Praxis in den Antworten des Bundesrats ist dermassen an den Haaren herangezogen und konstruiert, dass es es "embarrassing" ist (siehe Links); mit keinem Wort werden Fremdwährungskonti erwähnt. Dies lässt sich nur mit gezielter Missinformation oder schockierender Ignoranz erklären.
Es würde zu weit führen hier in alle Einzelheiten zu gehen, doch ein Punkt der Antworten sei hervorgehoben: es wird offen gestanden dass der Dienst der zuständigen Bank für die Überweisung ins Ausland ein "Devisengeschäft" ist: kostenlos für die AHV, jedoch zu Lasten des Empfängers!
Ich wandte mich mit dem Thema auch an das Sekretariat der ASO, die sich unverständlicherweise hinter den Bundesrat stellt; damit ist wohl kaum den Interessen der Auslandschweizer gedient. In einer Zeit, wo immer weniger Schweizer Banken eine Kontoführung für Auslandschweizer anbieten (meines wurde nach 50 Jahren bei der UBS gekündigt) und deren Eröffnung eine Reise in die Schweiz benötigt, ist die dargestellte Situation aktueller denn je.
Es wäre eine sinnvolle Aufgabe für die ASO mit einer weltweiten Umfrage unter Auslandschweizern festzustellen wo keine Möglichkeit besteht CHF zu empfangen und die Gründe hierzu.
Das Ergebnis davon könnte zur Revision dieser diskriminierenden Praxis dienen, die willkürlich, unnötig und ungerecht ist.
https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20185337
https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20184012