Le point principal à l’ordre du jour était une possible modification du mode électoral du Conseil des Suisses de l’étranger (CSE) à partir de 2021. Un groupe de travail présidé par Franz Muheim, CSE Grande-Bretagne, a présenté son rapport et ses recommandations à ce sujet. Pour le groupe de travail, les futurs candidats devraient être inscrits au registre électoral suisse, du fait que les CSE doivent «également connaître la politique en Suisse». Cela ne s’appliquerait en revanche pas aux électeurs. Ceux-ci ne seraient pas soumis à l’obligation d’inscription au registre électoral pour pouvoir voter. Le Comité n’est pas du même avis. Pour diverses raisons, il ne veut pas faire de différences entre droit électoral actif et passif. Autrement dit, candidats et électeurs devraient tous être inscrits au registre électoral.
Dans les rangs de l’assemblée, la position du groupe de travail reçoit le soutien, notamment, du Mexique, où un projet pilote est en cours, tout comme en Australie, qui prévoit un mode électoral plus ouvert: «Notre projet pilote, dans lequel tous les Suisses de l’étranger peuvent donner leur suffrage, a suscité un énorme intérêt» déclarait Patrick Wyss, CSE Mexique. Dans les avis contraires, on peut citer Jean-Paul Aeschlimann, de France, qui s’est exprimé résolument en faveur de la proposition du Comité. En fin de compte, la majorité du Conseil a soutenu la proposition du Comité. En collaboration avec le groupe de travail, il poursuivra les travaux sur cet objet.
Le 25 mars, au Kursaal, on n’a pas seulement débattu, on a également voté. Peter Wüthrich a été désigné nouveau membre de l’intérieur et trésorier, tandis que Hans Ambühl était élu nouveau membre de l’intérieur. Le club suisse de Serbie et le Buffalo City Swiss Club, en Afrique du Sud, ont été reconnus par l’OSE.
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