Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Chiffres suisses
Cuisiner des petits plats, des gâteaux, les manger… et grossir: en Suisse, la pandémie a poussé la consommation alimentaire à la hausse. En 2020, le ménage suisse moyen a dépensé 7680 francs pour son alimentation, boissons comprises. C’est plus que jamais, et cela représente une hausse de 11,3 % par rapport à 2019.
Quand on consomme davantage, on s’offre certainement une petite bière de plus de temps en temps? Eh bien non: les Suisses n’ayant pas pu boire de bière au bistrot pendant des mois, la consommation a chuté en 2020. En tout, on a servi 34 millions de pressions en moins.
Autour d’une bière, on aime bien râler contre l’«État hypertrophié», tous les fonctionnaires, policiers, enseignants, etc. Faisons les comptes: au total, 10 % des employés travaillent dans le secteur public en Suisse. Ils sont 14 % en Italie, 16 % en Grande-Bretagne, 22 % en France et même, 29 % en Suède.
La Suède? La Suisse? On confond souvent les deux pays. Mais par rapport aux Suédois, les fonctionnaires suisses sont-ils malheureux? Pas vraiment: seuls 21 % d’entre eux voudraient changer de travail. Dans le secteur privé, 56 % des personnes se disent insatisfaites de leur emploi en Suisse.
Les employés du fisc font aussi partie du secteur public, mais pas les évadés fiscaux. Et comme les entreprises et particuliers suisses «mettent à l’abri» une fortune considérable à l’étranger, 5,68 milliards de francs d’impôts échappent à l’État. L’évasion fiscale dans le sens inverse – de l’étranger vers la Suisse – rapporte toutefois des recettes supplémentaires de 12,84 milliards de francs. Au total, la Suisse réalise donc un gain net de 7,16 milliards…
Les brasseurs suisses nagent dans la bière, car ils en ont vendu nettement moins en 2020, surtout à cause de la fermeture des restaurants. Photo Keystone
Commentaires