Oui à l’initiative contre l’immigration de masse
Une fois de plus, Monsieur Blocher a réussi à faire passer une initiative à sa guise grâce à ses ressources financières. Il serait temps que les partis soient contraints de dévoiler leurs comptes, comme tout salarié, employeur et toute association.Alfred Steiner, Negombo, Sri Lanka
Attendre la fin des élections
Je ne crois pas que nous devrions laisser l’UE nous dicter ce que nous avons à faire en tant qu’État souverain. Attendons plutôt de voir quels seront les résultats des élections européennes. En effet, de plus en plus de citoyens européens sont désormais en désaccord avec la politique du 4e Reich de l’Union. Klaus Werner Wegmüller, Chonburi, Thaïlande
Un sentiment de honte
Les arguments de l’UDC en prélude à la votation sont de nouveau tirés par les cheveux. Le manque de logements dans les grandes villes se fait sentir depuis des décennies déjà, et on se souvient des émeutes des années 1980, lorsque le slogan «W! W! Wohnigsnot!» retentissait dans les rues de différentes villes. Les trains de banlieue étaient très souvent bondés, tout comme les routes d’accès aux centres urbains. Et tout cela sans libre circulation des personnes, ni traités de l’UE. Mais on préfère éluder ces faits. Que nous reste-t-il à faire suite à cette décision populaire catastrophique ? Ressentir à nouveau, en tant que Suisse vivant à l’étranger, un sentiment de honte face à cette xénophobie montante dans son pays d’origine et espérer que les groupes de travail mandatés des deux côtés pourront trouver une solution pour empêcher la débâcle. Marlene Leimbach, Gross-Zimmern, Allemagne
Une majorité?
Pour une fois, un changement de point de vue nous est présenté: avec une participation de 55,8 % et 50,3 % de votes positifs, les Suisses ayant approuvé l’initiative contre l’immigration de masse ne représentent en réalité que 28% de la population environ. Jean-Jacques Baumann, Mèze, France
Picasso et les prostituées d’Avignon
J’avais le plaisir de partager le travail admirable réalisé par Hildy et Ernst Beyeler. Dans votre article «Une Maison d’été consacrée à l’art moderne», je trouve bizarre la partie relative au tableau de Picasso «Les demoiselles d’Avignon»: la rue d’Avignon à Barcelone était au siècle dernier une rue où il y avait beaucoup de prostituées et ce sont elles qui ont fourni l’inspiration au jeune Picasso, le tableau n’a rien à voir avec la préfecture du Vaucluse si ce n’est qu’une rue de Barcelone porte le nom de cette ville française.Jean Darni, Paris, France
Politique familiale
Très bon article, relativement objectif. La conclusion est cependant discutable. Une chose reste sûre : pour qu’un État puisse perdurer, il est nécessaire d’avoir une femme, un homme et des enfants, un revenu et au moins 20 ans de soins afin que les enfants puissent survivre dans un cadre sûr. Il est primordial dans un État sain de faire en sorte que la famille biologique vive en toute sécurité. Les mères et pères «qui travaillent» (actuellement «en activité») doivent pouvoir bénéficier, comme il est de rigueur, d’un lieu sûr pour leurs enfants lorsqu’ils interviennent «à l’extérieur». Toute société devrait donc aider la famille dans ses obligations. Cette approche est également dans l’intérêt de l’État, car elle est la seule à pouvoir garantir que les enfants deviennent de précieux citoyens. C’est pourquoi il est nécessaire de disposer de bonnes crèches peu onéreuses (10 francs maximum par jour), comme au Québec. Bonne chance ! Kati Lyon-Villiger, Ottawa, Canada
Dix milliards pour une défense aérienne
Se défendre contre qui ? Que nos parlementaires réalisent que le monde n’est plus celui de nos parents... Pourquoi ne pas utiliser cette somme pour encourager l’éducation et nourrir ceux qui ont encore faim? Réalisons que bien que nous les Suisses, privilégiés entre tous, nous faisons partie de la famille humaine... c’est une question de conscience ... Marcel Thevoz, Stafford Virginia
Initiative pour une immigration restreinte
J’ai été surpris de constater que les Suisses de l’étranger n’étaient pas en faveur d’une restriction de l’immigration. C’est probablement parce qu’ils ont eux-mêmes immigré dans le pays de leur choix. En tant que troisième génération de Suisses de l’étranger vivant en Afrique du Sud, j’aimerais exprimer avec la plus grande vigueur mon opposition à l’immigration non contrôlée. Si la libre circulation des personnes avait entraîné une amélioration globale de la qualité de vie pour tous, je la soutiendrais pleinement. Manifestement, cela n’a pas été le cas dans la quasi-totalité des régions du monde. Je n’accueillerais jamais des étrangers sous mon toit sans avoir examiné moi-même la situation avec la plus grande précaution et en aucun cas il ne pourrait s’agir d’une solution durable. Si on reporte cet exemple à l’échelle d’un pays, on constate qu’il serait totalement insensé d’autoriser un accès illimité. Michael des Ligneris, Port Elizabeth, Afrique du Sud
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